L’article qui m’a le plus parlé (fait réagir) est l’article 5 : « la liberté de s’exprimer, en public ou en privé dans la, ou les, langues de son choix« . En effet, ayant grandi en France avec des parents qui n’étaient pas français, j’ai pu remarquer que très tôt les enseignants disaient à ma mère qu’il fallait que l’on parle français à la maison – ce que ma mère refusa. Aujourd’hui encore c’est quelque chose que je remarque à l’école puisque les enseignants conseillent aux parents de parler français à la maison. En revanche, ce n’est pas parce que l’on ne parle pas français à la maison, que l’on ne va pas réussir à l’école ; se tromper d’article en apprenant une langue (dire « le » chaise) n’est pas grave, chacun a son rythme d’apprentissage.
3 réflexions sur « Avis sur la Déclaration de Fribourg »
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D’accord avec vous!
On peut ajouter qu’il y a également des hiérarchies entre les langues des élèves. On va considérer que c’est une chance d’être anglophone natif, et un handicap d’être turcophone natif… C’est ce qu’on appelle la glottophobie. Nos jugements sur les compétences des élèves peuvent être biaisés par un système de représentations très ancré et souvent inconscient. Il est important de prendre conscience de ces représentations.
Je suis d’accord avec vous ! Merci d’avoir répondu à mon article, j’avais oublié ce détail et je ne connaissais pas ce terme (glottophobie).