Réflexion relative à la déclaration de Frisbourg sur les droits culturels

Lors de la lecture de la déclaration de Frisbourg sur les droits culturels, des éléments m’ont interpellé par rapport à ma pratique professionnelle.

Il s’agit d’un extrait de l’article 3 :

« Toute personne à le droit : (…) d’accéder, notamment par l’exercice des droits à l’éducation et à l’information, aux patrimoines culturels qui constituent des expressions des différentes cultures ainsi que des ressources pour les générations présentes et futures. »

et d’un autre extrait qui lui fait écho dans l’article 6 : « Toute personne a (…) la liberté de donner et recevoir un enseignement de et dans sa langue et d’autres langues, de même qu’un savoir relatif à sa culture et aux autres cultures ».

Ces deux extraits de la convention rappellent pour moi l’importance, dans le cadre de l’enseignement, des cultures. Il s’agit à la fois de partir de la culture (les cultures) des élèves pour enseigner des éléments de savoir, et de sans cesse sans servir par la suite, mais aussi d’enseigner des éléments appartenant à des cultures différentes aux élèves, que ce soit des cultures de pays étrangers, d’autres régions ou d’autre classes sociales.

Étant professeur des écoles stagiaires, j’essaie de m’inspirer du vécu des élèves pour donner une base aux savoirs, mais il est important pour moi de prendre en compte le fait que les élèves n’ont pas la même culture familiale d’origine : certains ont une culture familiale de type « scolaire » alors que pour d’autre elle est a l’opposée de l’école. Il est donc également important de créer une culture commune à la classe pour partir de celle-ci.

Pour illustrer dans ma pratique, lors de mes cours d’histoire sur les gaulois, j’essaie de partir du mode de vie communs des élèves, de leur culture pour essayer de leur apprendre , par comparaison, des éléments culturels sur la vie des gaulois, qui sont nos ancêtres, ou pour être exact, une partie de nos ancêtres.

C’est principalement lors du développement de la correspondance scolaire que je vais effectuer entre ma classe d’un milieu rural/périurbain et une classe du centre-ville caennais que je compte exploiter les caractéristiques culturelles de la vie des élèves pour créer un véritable échange. Cet apprentissage est amplifié lorsqu’il s’agit d’une correspondance entre des classes de différents pays.

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