Ces vidéos sont pour moi révélatrices de la lutte contre le regard de l’autre.
La musique au tempo très cadencé, ainsi que l’utilisation d’un champ lexical dépréciatif créent une ambiance pesante. A laquelle s’opposent la liberté de mouvement des danseurs ainsi que le champ lexical du beau et du (re)nouveau.
Je les vois comme une mise en abyme de la célèbre phrase de Platon « comme dans un miroir celui qui y regarde voit son image », où la pupille de l’Autre est un miroir, on y aperçoit son reflet.
En effet, à travers le prisme de l’autre nous pouvons voir notre propre image, mais parfois altérée. Le miroir est l’autre.
Ces videos sont un « cri libérateur » contre le conformisme et une puissante ode à l’ouverture à l’altérité.
Des vidéos qui invitent chacun à faire une introspection sur son regard sur les autres et à réfléchir sur ceux que l’on a pu poser sur nous. Les effets qu’ils ont pu avoir sur ceux en quête de leur identité.
Les mots utilisés , les témoignages, la mixité des danses et la réalisation en elle même sont poignants , lourds de sens et amènent à une réflexion qui est je pense le but final d’une telle représentation.