Recueil de données

Recueil de données

Le recueil de données est une étape de ce premier écrit qui me pose quelques problèmes : de quoi vais-je parler ? Par où commencer ? Vais-je répondre aux exigences attendues ?

Ne sachant pas encore vers quel sujet d’étude je vais me tourner pour réaliser cet ERVIP, j’ai choisi de commencer par écrire quelques idées et observations, reposant sur l’altérité, récoltées lors de mon premier stage en M2 NA et lors de mon travail dans une école de Caen.

Ma première idée était de partir sur comment lier les temps d’activités périscolaires (TAP) et l’ouverture interculturelle ? J’ai eu l’occasion de travailler pendant un mois dans une école de Caen où celle-ci proposait cette ouverture à travers un atelier « à la découverte de Madagascar » sur les temps d’activités périscolaires. Cet atelier était animé par une intervenante externe qui avait pour passion ce pays de Madagascar, elle souhaitait la partager avec les élèves et leur transmettre des connaissances culturelles. Lors de la présentation de cet atelier, l’intervenante à utiliser un livre de jeunesse représentant la vie d’une petite fille malgache et un chant traditionnel. Je me souviens avoir observé des élèves curieux et intrigués par cette nouvelle culture, notamment au moment du chant en malgache. Mais le plus intéressant fut le témoignage, l’intervention en classe d’une petite fille venue directement de Madagascar et la rencontre avec les élèves, tout simplement avec l’altérité.

Une autre idée a également retenu mon attention : la présence d’élèves allophones dans l’école. De nombreuses questions m’ont alors traversées l’esprit : comment intégrer un élève allophone dans une classe ? Quelle pédagogie adoptée ? Que peut penser un élève de maternelle sur son camarade qui ne parle pas la même langue que la sienne ? Ces questions pourraient faire l’objet de mon ERVIP.

Par ailleurs, lors de mon arrivée en stage, les élèves terminaient le thème de la Chine. Ce thème leur a permis de découvrir les particularités et des éléments de la culture de ce pays. Sur les temps de regroupement, je pense à un élève en particulier qui a voyagé avec ses parents en Chine ou tout simplement à d’autres qui avaient des objets représentant la Chine chez eux, venaient présentés des objets devant le groupe et cela donnait lieu à une discussion. Ce thème de la Chine reviendrait à refaire le même travail qu’en M1 où j’ai travaillé le thème de la Russie et la découverte de ses particularités.

De plus, durant ce stage j’ai réalisé une séquence de motricité basée sur les jeux collectifs. J’ai compris que l’altérité n’était pas seulement le fait de découvrir une personne habitant à des milliers de kilomètres de nous, mais qu’elle pouvait être vécue à travers les camarades de classe, son voisin de table ou tout simplement à travers son équipe lors d’une séance de motricité. Pour pouvoir gagner, il était nécessaire que les élèves jouent et collaborent ensemble, c’était un travail d’équipe et certains élèves ne l’ont pas compris, je pense en particulier à un élève qui a accusé les membres de son équipe d’être la cause de la défaite de celle-ci.