de l’ERCAPP à l’ERVIP

L’année dernière en M1, lors de mes stages, nous avons travaillé sur le thème de la Russie et étudié quelques particularités (architecture, habitudes, climat, des croyances, la langue…) de ce pays à travers des contes, des photographies, une vidéo mais aussi la musique par l’écoute d’une œuvre  musicale et l’apprentissage d’un chant. Cependant, l’enseignant doit être attentif à ne pas créer des stéréotypes, des images préconçues : en effet, il ne faut pas que les enfants généralisent à partir de données singulières. C’est un aspect que les enseignants doivent réellement prendre en compte pour construire une approche complexe de la culture avec les élèves, et non stéréotypée, qu’on appelle aussi la « folklorisation ». Par exemple, lorsque nous avons travaillé sur l’architecture russe et les habitations, nous sommes partis d’un album puis de photographies de villages où il n’y avait pas que des isbas, des petites maisons en bois. Ainsi, les élèves ont pu observer et comprendre que tous les Russes ne vivent pas dans des Isbas.

L’art visuel peut aussi être un bon moyen de découvrir l’autre notamment avec l’étude en classe d’œuvres  sur le portrait d’autres enfants du monde par exemple mais aussi par la pratique, leurs productions. Dans un premier temps, l’élève serait amené à construire son propre portrait pour construire son identité, apprendre à se voir comme il est. Puis, dans un deuxième temps, chaque élève ferait le portrait d’un de ses camarades, le but étant d’inviter les élèves à se découvrir, « se re-rencontrer », voir les différences et les similitudes qu’il y a entre eux.