Thomas Pesquet nous montre la Terre, vue d’en haut !

Kalimera la Grèce !
Dans la série des canaux, je voudrais le canal de Corinthe ! Il tranche l’isthme du même nom en deux comme un coup d’épée, avec ses parois impressionnantes qui dépassent largement la hauteur des navires qui le traversent. Pas visible à l’œil nu depuis l’espace… sauf si on sait précisément où regarder 🧐 L’avantage des voyages spatiaux longs : on finit par connaître la planète par cœur.
La courbure de la Terre et le reflet du Soleil qui nous suit lorsqu’on survole les océans ! C’est une vue assez fréquente depuis la Station, puisque 71% de la surface de la Terre est recouverte d’eau… on ne la compare pas à une bille bleue sans raison
Mon regard a été attiré par des formes étranges en plein désert de Gobi… en fait une ville à la frontière entre la Chine et la Mongolie, petite mais indispensable étape du mythique transmongolien !
Belle-Île la bien nommée ! Malgré sa taille, elle n’est pas reliée au continent par un pont, on y accède donc par bateau. Peut-être celui qui s’approche du port, si vous zoomez un peu au niveau de la Citadelle Vauban ?
En un cliché, le Pas-de-Calais et la plus petite distance entre le Royaume-Uni et l’Europe.
Une des rares structures sous-marines qu’on peut voir à l’œil nu depuis la Station : la Grande Barrière de Corail, qui s’étire en vertèbres à l’est de l’Australie. 🇦🇺
La Grande Barrière est en fait une véritable structure vivante… et elle fait déjà les frais du réchauffement climatique : les micro-algues, qui donnent leur couleur aux coraux mais surtout leur fournissent les nutriments dont ils ont besoin pour vivre, sont expulsés sous l’effet de la hausse des températures des océans. Et ce blanchiment, s’il n’est pas inversé rapidement, c’est le premier domino qui tombe. Au final : disparition de la biodiversité, donc des ressources pour la pêche, disparition d’une protection naturelle pour les littoraux, effondrement du tourisme, etc. Grâce aux données des satellites d’observation de la Terre, on peut désormais cartographier et évaluer l’état de santé des récifs coralliens de manière globale et en temps réel, plutôt qu’au compte-gouttes. Ça permet de focaliser les efforts là où il faut – certains récifs coralliens sont résilients, d’autres non. Devant l’urgence ce ne sont pas les données qui manquent (et celles du programme européen Copernicus sont d’ailleurs mises à disposition gratuitement), mais plutôt le temps et les personnes disponibles pour les traiter 🚨

4 Commentsto Thomas Pesquet nous montre la Terre, vue d’en haut !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *