Home » Actualités (Page 25)

Category Archives: Actualités

Qui est le papa d’Astérix ?

Son papa est René GOSCINNY (scénariste) , mort il y a tout juste trente ans. Aujourd’hui encore, il fait toujours l’actualité. Deux nouveaux ouvrages sont consacrés au génial créateur d’Astérix , d’Iznogoud ou du Petit Nicolas. Du Panthéon à Buenos Aires (éd. Imav) souligne l’influence persistante de ce maître de l’humour, en compilant 16 courtes chroniques publiées entre 1964 et 1976 et illustrées par des dessinateurs de générations diverses. Plus confidentielle, Gos­cinny – La liberté d’en rire (éd. Perrin), une biographie de Pascal Ory, raconte le destin hors du commun de ce fils d’immigrants polonais devenu une référence mondiale en matière de BD… et un auteur de cinéma très rentable !

En compagnie André UDERZO, le dessinateur, René GOSCINNY avait lui-même expliqué comment Astérix était né :

Astérix a failli ne pas naître. Nous avons créé Astérix pour le journal Pilote, que nous avions fondé. Il nous fallait créer une histoire. La première idée que nous avons eue était de moderniser Le Roman de Renart en BD. Nous avons fait une page qui nous plaisait bien, et nous avons appris que quelqu’un venait de faire quelque chose de tout à fait similaire. Nous avons cherché autre chose, qui a été Astérix. Les études de marché prouvaient alors que le héros devait être jeune et beau pour que le lecteur puisse s’identifier, qu’il fallait traiter de problèmes actuels plutôt qu’anciens. Demander à quelqu’un ce qu’il aimerait, c’est déjà fini, puisque nous sommes là pour surprendre le lecteur. S’il connaît les histoires avant nous, ça ne lui plaira pas. Personne ne peut prévoir les succès. (…) On s’est simplement dit : ça va être marrant de prendre des Gaulois et des Romains, deux groupes antagonistes. Les Gaulois étant moins nombreux et moins forts, on leur donnera un druide qui fabrique une potion magique… Et c’est parti comme ça, sans autre idée préconçue.

in Les Cahiers de la bande dessinée n° 22 et supplément au n° 125 des Inrockuptibles, qui reprend la Radioscopie de Jacques Chancel du 18/02/1972 et les personnages d’une vie de Monique Lefebvre et Claude-Jean Philippe, réalisé par Claude de Givray

Quelques références complémentaires :

–  un article du site RTL info.be intitulé René Goscinny, scénariste et grand auteur français

– le site officiel de René GOSCINNY

– le site officiel d’Astérix pour devenir incollable sur le sujet[kml_flashembed movie="http://www.dailymotion.com/swf/3W0OKuH88jgCU9Ssx" width="425" height="335" wmode="transparent" /]

 

Hitler, portrait de jeunesse

Le destin d’Adolf Hitler est pour le moins paradoxal. Né autrichien, il devint le maître de l’Allemagne; petit et brun, il exalta une prétendue «race supérieure» d’hommes grands et blonds; désireux de bâtir un «Reich de mille ans», il entraîna son pays, en cinq ans, dans un effondrement total.
Quatrième enfant d’un douanier, il est né le 20 avril 1889 à Braunau-am-Inn, petite ville de Haute-Autriche (à la frontière bavaroise) située alors dans l’empire austro-hongrois. Son père, Alois Hitler, est un fonctionnaire des douanes qui vit dans l’aisance. Il a épousé en troisièmes noces sa cousine, de 22 ans plus jeune que lui. Contrairement à ce que sa biographie officielle laisse entendre, Hitler jouit d’une enfance heureuse. Son seul souci est de pouvoir s’épanouir dans la peinture ou l’architecture, alors que son père veut le diriger vers la fonction publique.

Lors de sa scolarité à Linz, il ne manifeste que des aptitudes très moyennes. Il décide d’ailleurs d’abandonner ses études secondaires et il s’enfuit du domicile familial dès l’âge de seize ans en 1908 (son père est mort en 1903, sa mère en 1907) et gagne la capitale, Vienne ! Sur place, il entame alors une existence oisive, fréquentant les théâtres, découvrant la musique wagnérienne et consacrant de nombreuses heures à l’élaboration de projets architecturaux plus ou moins fantaisistes. Il éprouve une violente amertume en 1909 à l’occasion de son deuxième échec à l’examen d’entrée à l’École des Beaux-Arts de Vienne. Artiste raté, il dilapide dans la bohême la fortune laissée par son père et découvre très vite la misère et les refuges pour sans-abri.

Une fois l’héritage paternel épuisé, il vit, difficilement, d’une pension d’orphelin et du dessin de cartes postales et d’aquarelles. Il vivote en vendant dans la rue des dessins de Vienne. Clochard aigri, sans joie et sans relation féminine connue, il rumine sa haine de la bourgeoisie cosmopolite de Vienne, joyeuse et prospère. Ses loisirs se passent dans la lecture de quelques livres de vulgarisation qui exaltent la nation germanique… C’est durant ces années viennoises que l’antisémitisme en vient à occuper une place centrale dans sa vision du monde. Ecoutant les discours du chrétien-social Karl Lueger et du nationaliste pangermaniste Georg von Schönerer, lisant les pamphlets racistes d’Adolf Lanz, Hitler croit découvrir dans le judaïsme la source de tous les maux qui menaceraient la nation allemande et la «race aryenne».

Août 1914 va changer son destin comme celui du monde. Hitler, qui s’est établi à Munich deux ans plus tôt, s’engage comme volontaire dans l’armée bavaroise… Il est affecté au 16e régiment d’infanterie de réserve. Dans les tranchées, les différences sociales et les humiliations de la vie civile s’effacent. Ayant été blessé à deux reprises, il finit la guerre avec le grade de caporal, et est décoré de la croix de fer de première classe. Traumatisé par la défaite, il rejoint le dépôt de son régiment alors aux mains d’un conseil de soldats (novembre 1918). Comme beaucoup de soldats démobilisés et sans ressources, Hitler reste dans l’armée et finira par être employé comme «officier politique» pour infiltrer et dépister à Munich les trublions révolutionnaires, communistes, anarchistes… D’indic, il devient militant et s’engage lui-même dans un groupuscule nationaliste comme il en existe pléthore dans l’Allemagne déboussolée de l’après-guerre.

Hitler se fait remarquer par ses qualités d’orateur – sa voix magnétique et gutturale fascine l’assistance -, et s’impose à la présidence du parti en juillet 1921. A cette date, le NSDAP compte déjà plus de 3.000 militants, des troupes paramilitaires, les sections d’assaut (SA), et dispose d’un journal, le Völkischer Beobachter. Deux années plus tard, le NSDAP domine tous les autres groupuscules extrémistes, rassemblant 55.000 militants. Aux côtés du général Ludendorff, l’ancien caporal est devenu l’une des deux grandes figures de l’extrême droite munichoise, et sa réputation commence à s’étendre hors de Bavière.

Le 8 novembre 1923, alors que l’Allemagne connaît une situation économique et politique dramatique, Hitler tente un coup de force, mais le putsch, mal organisé, échoue lamentablement : seize nazis sont tués par la police munichoise, et Hitler lui-même est arrêté. Lors du procès qui s’ensuit, le chef du parti nazi n’en réussit pas moins à se présenter comme un patriote révolté par les agissements d’une république indigne, ce qui lui vaut la sympathie de toute l’Allemagne nationaliste. Le reste de l’Allemagne ne tardera pas à apprendre à le connaître…

Pour en savoir plus :

– article du site Herodote.net sur Les débuts cahotiques de Hitler *

– la biographie de Adolf HITLER sur le site MEMO *

– la biographie de Adolf HITLER sur le site SECONDE GUERRE MONDIALE

– Ian KERSHAW, Le Mythe Hitler, image et réalité sous le IIIe Reich. Traduit de l’anglais par Paul Chemla, Flammarion, 414 p. *

– Norman MAILER, Un château en forêt. Traduit de l’anglais par G.Meudal, Plon, 454 p. Dans ce roman, ce grand écrivain américain raconte l’enfance de Hitler à travers les yeux d’un SS, envoyé du diable. C’est sa manière d’expliquer pourquoi il ne croit pas à la banalité du mal. Voir son interview donnée au magazine L’Express

(*) Ces sources ont été utilisées, entre autres, pour la rédaction de cet article.[kml_flashembed movie="http://www.dailymotion.com/swf/186Qe9QTBzC9x2ve5" width="425" height="335" wmode="transparent" /]

Star Wars : 30 ans

Le soir du 25 mai 1977, George Lucas, le père fondateur de la saga Star Wars, ne savait pas encore que son film allait devenir l’un des plus grands succès de l’histoire du cinéma. Ce soir-là, le premier épisode des aventures du jeune Luc Skywalker intitulé «Star Wars» était projeté dans plus de 32 salles aux Etats-Unis. Suivront «L’Empire contre-attaque» en 1980 puis «Le Retour du Jedi» en 1983 pour former ce qui reste comme l’une des trilogies les plus connues de l’histoire du cinéma. Aujourd’hui encore, ces films rapportent des millions de dollars.

Que l’on aime ou non Star Wars, l’impact de cette saga aura été prédominant sur une génération entière de spectateurs gavés aux « Luke, je suis ton père » et autres combats au sabre laser. Star Wars aura accompagné les trente dernières années de cinéma tout comme George Lucas, passé du statut de jeune Padawan à empereur tout puissant de sa propre société indépendante d’Hollywood. Père de quatre des six volets de la saga Star Wars (épisode I à IV), il serait à la tête d’une fortune personnelle de 3 milliards de dollars. Son empire emploie environ 1.700 personnes, de Lucasfilm, sa société de production, à LucasArts pour les jeux, en passant par ILM, la fameuse société d’effets spéciaux. Neuf épisodes en tout sont au programme de la “Guerre des étoiles”. George Lucas avait annoncé qu’il arrêterait après l’épisode III. Mais devant un tel succès… Et puis, que va devenir la planète des fans ?

Pour célébrer les 30 ans du film, les fans ont organisé un grand rassemblement de cinq jours dans la capitale hollywoodienne. De nombreux adeptes convertis au culte de la Princesse Leia, de Luke Skywalker ou de Han Solo sont arrivés hier déguisés de la tête aux pieds, rapporte le site BBC News.

[kml_flashembed movie="http://www.dailymotion.com/swf/5DSdCVXZUUxWs8enb" width="425" height="335" wmode="transparent" /]

Le Grand Versailles Numérique

Internet, 3D, podcasting, réalité virtuelle, wi-fi, terminaux interactifs… le château de Versailles prépare sa révolution numérique. En parallèle des travaux d’aménagement du Grand Versailles, le projet GRAND VERSAILLES NUMERIQUE (GVN) combine nouvelles technologies et contenus culturels. Versailles redevient ainsi un lieu de développement et d’expérimentation des arts et des sciences, comme il le fut à l’époque de Louis XIV. Le projet est d’envergure, un site vitrine en est la préfiguration… (site conçu pour Internet Explorer)

A l’occasion de la réouverture de la Galerie des Glaces, l’entreprise mécène de ces travaux, Vinci, et l’Etablissement public de Versailles proposeront aux internautes du monde entier la visite virtuelle de ce joyau restauré et retrouvé. Cette animation 3D en temps réel permettra de s’approcher, par un simple clic, de la voûte, des peintures et des sculptures de la galerie.

Le projet GRAND VERSAILLES NUMERIQUE

Corées : une paix possible ?

Les deux Corées ont consacré, le 4 octobre, leur rapprochement à l’issue d’un sommet à Pyongyang, où elles ont scellé un pacte de paix. Mieux vaut tard que jamais : cela fait maintenant plus d’un demi-siècle que les deux ex-frères ennemis de la guerre froide sont théoriquement en con­flit ! A l’issue de la guerre de Corée (1950-1953), les deux pays n’avaient conclu qu’un armistice.[kml_flashembed movie="http://www.dailymotion.com/swf/5VPUms6b1JUzuioQI" width="425" height="335" wmode="transparent" /]

Reste à officialiser la nouvelle situation. Coupe de champagne en main et souriants, les dirigeants sud-coréen et nord-coréen, Roh Moo-hyun et Kim Jong-il ont plaidé pour la tenue d’un sommet « à trois ou quatre pays ». Un traité officiel nécessite en effet la signature des Etats-Unis et de la Chine, parties prenantes du conflit. Ils ont également réaffirmé leur engagement à démanteler les installations nucléaires de la Corée du Nord, laquelle semble en passe d’honorer ses engagements internationaux. Le 13 février, Pyongyang s’était engagé à renoncer à son programme nucléaire. Depuis lors, le pays a fait un pas supplémentaire en acceptant de démanteler son principal site (Yongbyon) avant le 31 décembre. Reste à savoir si les actes suivront…[kml_flashembed movie="http://www.dailymotion.com/swf/UaRMq7IVdAVke5fwd" width="425" height="335" wmode="transparent" /]

50 ans de conquête spatiale

Le 4 octobre 1957, à 2h28, l’URSS envoie le premier satellite artificiel dans l’espace. Cette « boule métallique », qui pèse 83,6 kilos et fait 58 centimètres de diamètre, décolle du site de Baïkonour, au Kazakhstan. Après trois échecs, le missile R7, conçu par Serguei Korolev, accomplit sa mission, marquant le début d’une bataille effrénée à laquelle se livreront l’Europe et les Etats-Unis pour conquérir l’espace…

L’objectif initial des Soviétiques était de lancer une fusée porteuse d’une bombe atomique. « Dans les années 1950, les deux superpuissances ont presque en même temps entamé la construction de fusées balistiques intercontinentales. » Ce n’est qu’au milieu de la décennie que cette course se cristallisa sur l’envoi d’un premier satellite artificiel. L’expert russe Boris Tchertok, ancien collaborateur du projet, reconnaît que, dans la course aux fusées, l’Allemagne nazie défaite était bien plus en avance et que les restes de son industrie spatiale ont servi de base aux Soviétiques comme aux Américains. « L’URSS évaluait son retard à cinq ans, les Etats-Unis à 100 milliards de dollars. » Mais le lancement du Spoutnik n’a pas suscité un enthousiasme immédiat dans sa propre patrie. Tchertok reconnaît que « l’Union soviétique n’avait pas saisi la signification du lancement du premier satellite. Même la Pravda avait réagi avec retard. »

[kml_flashembed movie="http://www.dailymotion.com/swf/16EWsxolhrDmSm3OY" width="425" height="335" wmode="transparent" /]

Le 1er février 1958, les Etats-Unis lancent à leur tour leur premier satellite artificiel. Le projet Explorer 1, proposé puis abandonné par l’US Army, fût finalement repris par la National Aeronautics and Space Administration, plus connue sous le nom de la NASA. Mais la réponse soviétique ne va pas se faire attendre : elle sera implacable…

Le 12 avril 1961, le russe Iouri Gagarine devient le premier homme à voyager dans l’espace. Il quitte le cosmodrome de Baikonour – le même qui a vu partir Spoutnik – et effectue une résolution de près de deux heures autour de la Terre, avant de s’éjecter de sa capsule Vostok 1 et d’atterrir en parachute. Il meurt en 1968, en mission de routine (les causes de son décès restent mystérieuses). Désormais, les Américains étaient condamnés à faire fort. Très fort…

Le 21 juillet 1969, à 20h17, Neil Armstrong pose son pied sur la Lune. Cet événement, sans doute le plus marquant de l’histoire de la conquête de l’espace, est retransmis en direct à la télévision. La mission Apollo 11, qu’il dirige, a accompli cet exploit à bord du Module lunaire Eagle. Il prononce sa phrase culte: « C’est un petit pas pour un homme, mais un bond de géant pour l’humanité ».

[kml_flashembed movie="http://www.dailymotion.com/swf/3T1vneTnuXyPvjxzl" width="425" height="335" wmode="transparent" /]

Aujourd’hui, après une période de vaches maigres, l’astronautique russe affiche des ambitions dignes de son passé de précurseur, en particulier avec la mise en service du système de navigation satellitaire Glonass à partir de la fin de cette année. Mais le nouvel horizon de l’astronautique est un vol habité vers Mars. Le projet a été initié par les Soviétiques dès les années 1970. Aujourd’hui, « il peut être réalisé en douze ou quatorze ans avec un financement d’un peu plus de 1 milliard de dollars par an. A l’instar du lancement du Spoutnik il y a cinquante ans, un tel objectif est capable d’élever significativement le potentiel technologique de la Russie et son statut international. La course à l’espace n’est donc pas terminée…

[kml_flashembed movie="http://www.dailymotion.com/swf/22ZKuykyO9v3Sk1Sy" width="425" height="335" wmode="transparent" /]

Pour découvrir autrement la Course aux étoiles, allez voir le Blog de J.B, du Lycée Braque (Argenteuil) : http://bricabraque.unblog.fr

buy windows 11 pro test ediyorum