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Birmanie : l’opposition se meurt

Au moins mille personnes interpellées la semaine dernière lors de la répression de manifestations anti-junte en Birmanie ont été emmenées sur un campus universitaire de Rangoun pour y être détenues, ont indiqué mardi deux responsables birman et onusien.

Jusqu’à 1.700 personnes, dont environ 500 moines bouddhistes, ont été détenues dans le campus du Government Technical Institute de Rangoun, a dit un responsable birman. Selon lui, ce groupe incluait environ 200 femmes et des bonzes novices, dont un n’était âgé que de 10 ans.

Mireille Boisson, coordonnatrice pour la Birmanie à Amnesty International France, clame haut et fort le drame qui est en train de se vivre en Birmanie :

La junte au pouvoir en Birmanie réprime les manifestations depuis trois jours. Quelle est la situation actuelle ?
Il y a pour l’instant neuf morts, on « s’émerveille » tous de la retenue de l’armée jusqu’à présent, peut-être est-ce grâce à la Chine (un souvenir de Tien An Men…) et des pays de l’Asean (Asie du Sud-Est), qui ont appelé la junte à la modération. De plus, contrairement à la répression de 1988 qui avait fait 3 000 morts, nous disposons cette fois-ci d’images, car les jeunes ont su utiliser les nouvelles technologies : ça intéresse les médias et on ne peut pas massacrer impunément sous leur regard. Reste que le monde extérieur risque d’avoir de moins en moins d’images car le pouvoir est en train de verrouiller, de couper des lignes, les portables, etc.
Et les violations les plus graves sont perpétrées à l’abri des caméras : des arrestations massives ont lieu, des monastères ont été vidés et pillés et il existe évidemment de fortes présomptions de tortures. Il ne faut pas oublier que l’on tombe facilement sous le coup de lois formulées de façon très vague en Birmanie et que les lois d’exception sont toujours en vigueur. Il s’agit d’une torture gratuite, car il n’y a rien à avouer, une torture faite pour briser et terrifier la population. Il y aura également des simulacres de procès – le tarif minimum c’est d’ailleurs sept ans de prison. Quant à Aung San Suu Kyi, pour l’instant elle est toujours chez elle, surveillée de près, d’après des diplomates occidentaux en poste en Birmanie.

Quelle est la solution la plus adaptée ?
L’idéal serait que les Nations unies exercent une pression suffisante pour amener tout le monde à la table des négociations : la junte, la LND (Ligue nationale pour la démocratie), Génération 88, les partis ethniques liés ou pas à la LND. On a également besoin de médiateurs internationaux, notamment issus de la région comme l’Indonésien Ibrahim Gambari, l’émissaire spécial de l’ONU qui vient d’obtenir un visa pour se rendre en Birmanie.
Il faudrait également un embargo sur les armes de la part de la Chine (qui en expédie contre du gaz, du pétrole et la surveillance de la frontière contre le trafic de drogues), de la part aussi de l’Inde et de la Corée du Nord (qui livre probablement du matériel nucléaire). Enfin, le Conseil de sécurité des Nations unies n’est pas du tout prêt à une intervention armée, la Chine de toute façon ne le permettrait jamais.

(c) site Amnesty International

Vladimir Poutine bientôt Premier ministre ?

« J’accepte avec gratitude la proposition de prendre la tête de la liste du parti Russie unie » aux législatives du 2 décembre, a lâché Vladimir Poutine en clôture du Congrès du parti au pouvoir, lundi 1er octobre, déclenchant une explosion de cris et d’applaudissements. Tous les délégués l’attendaient debout en retenant leur souffle. Tous s’étaient armés de leur téléphone portable, de leur appareil photo, de tout ce qu’ils avaient sous la main pour fixer cet instant historique. « Conduire le gouvernement serait une option tout à fait réaliste« , a confirmé le président russe, résolvant ainsi une énigme majeure de cette fin de mandat sur son avenir politique, comme l’explique le quotidien Novyé Izvestia

Le président russe est ainsi à l’origine d’un nouveau coup de théâtre. A deux mois des élections législatives et cinq mois de la présidentielle, il a déjoué tous les pronostiques sur son avenir politique et se présentant à une place où personne ne l’attendait ! « Vladimir Poutine vient de mettre un terme au plus insoutenable suspense politique de la Russie contemporaine, esquissant par la même les contours de l’avenir du pays« , peut-on lire dans le quotidien Nezavissimaia Gazeta.

La veille de ce jour « historique », l’ancien champion du monde d’échecs, Garry Kasparov, avait été élu candidat unique pour l’élection présidentielle de la coalition d’opposition L’Autre Russie. Interrogé par Kommersant sur le coup de théâtre de Vladimir Poutine il a déclaré : « La société sera la proie d’un peu moins d’illusions. Les choses sont désormais plus claires quant à la façon dont Vladimir Poutine va se maintenir de facto au pouvoir. Un nouveau système politique est en train de prendre forme, plus proche d’une dictature à parti unique. »

« Poutine, c’est pour toujours. Cette formule semble aujourd’hui caractériser le mieux notre nouvelle réalité politique« concluait récemment Moskovski Komsomolets.

Pour en savoir plus, consultez le dossier que Laurence HABAY y a consacré dans l’excellent hebdomadaire Courrier International.

Le vrai visage de Staline

Un air de Russie

« J’ai peur que nous ayons tué le mauvais cochon. » disait Churchill en 1945 en parlant de Hitler… mais en pensant à Staline. Cinquante -quatre ans après la mort de Iossif Vissarionovitch Djougachvili, alias Staline, « l’homme d’acier », son fantôme plane toujours sur l’actualité. Semblant oublier le mal considérable que Staline fit à tout un peuple, Moscou en use aujourd’hui plus que de raison. Pourtant, qui peut ignorer que le « petit père des peuples » fut un criminel sanguinaire, un paranoïaque délirant, un pervers hors du commun ?

Dans les archives récemment ouvertes à Moscou, on découvre le vrai Staline, bien différent de celui qu’on a imaginé pendant des décennies… De nombreux documents sur sa vie privée, sa carrière ou bien sa manière de travailler désormais accessibles nous permettent aujourd’hui dresser un portrait intime de Staline.

Tout d’abord, et contrairement à ce que clamait haut et fort Trotski, son plus grand ennemi, Staline n’était pas inculte. Staline lui-même voulait faire croire à ce personnage rustre et populaire, bureaucrate, provincial et ignorant. Cela servait son combat contre les « intellectuels » du Parti communiste. En fait, il avait une bibliothèque de 20 000 livres et il lisait plusieurs heures par jour. Il annotait les ouvrages et les mettait en fiche. Ses goûts étaient très éclectiques : Maupassant, Wilde, Gogol, Goethe ou encore Zola, qu’il adorait. Il aimait la poésie aussi. Dans sa jeunesse, il a écrit des poèmes en géorgien, sa langue maternelle ; certains, assez bucoliques, étaient même plutôt bons. Staline était érudit. Il pouvait citer de longs passages de la Bible, de Bismarck ou de Tchekhov et il admirait par dessus tout Dostoïevski.

Malgré cela, c’était un mauvais stratège. L’attaque de la Wehrmacht dans la nuit du 21 au 22 juin 1941 le paralysa… Pourtant, tout le monde l’avait prévenu, même Churchill. Mais il s’était enfermé dans sa logique et ne voulait rien entendre. Il n’a alors qu’une obsession : ne donner aux nazis aucun prétexte d’attaquer. D’où son refus de mettre en alerte les troupes, même après que les premiers avions de reconnaissance allemands eurent survolé le territoire soviétique. Il clame que «C’est un complot de l’état-major allemand. Quand Hitler le découvrira, il y mettra fin.» Et il refuse de contre-attaquer. Il interdit d’abord à l’artillerie de tirer… puis répond par le bluff et la quête de boucs émissaires. Ce n’est que le 23 qu’il ordonne une contre-attaque généralisée de l’armée Rouge et ordonne en même temps l’arrestation de plus de 40 chefs militaires (dont Meretskov, plus haut responsable moilitaire). Il désorganise ainsi la conduite de la guerre, mais couvre sa responsabilité : la débâcle est due aux comploteurs. C’est pour lui l’essentiel… Autre exemple, peut-être le plus flagrant : en septembre 1941, alors que tous ses généraux le suppliaient de retirer ses troupes de Kiev, il a laissé cinq corps d’armée se faire encercler et massacrer par les nazis. Ce n’est qu’au fil du conflit que Staline a finalement appris la stratégie militaire et su mener son pays à la victoire. Mais à quel prix !

Staline n’était pourtant pas fou . Du fait de son passé révolutionnaire, où trahisons et manipulations étaient permanentes, il a tout au long de sa vie vu des complots partout. Mais sa paranoïa aiguë en était-elle pour autant pathologique ? Ce qui est certain, c’est qu’il avait peur de la maladie. Dans ces missives intimes, il n’était question que de rhumatismes, de coeurs fatigués ou de laryngites (dont il a souffert toute sa vie). Mais, en vieillissant, il refusait de reconnaître sa déchéance physique. Il a même limogé son fidèle médecin personnel, Vinogradov, quand celui-ci lui a conseillé de quitter le pouvoir afin de se reposer. Bon vivant, dans les années 1920 et 1930, il chassait la perdrix, pêchait, faisait du canotage, avec ses complices du Politburo. Il jouait au billard. Le soir, il s’adonnait à d’interminables beuveries au vin géorgien. Et il aimait beaucoup la musique, l’opéra, les chants caucasiens. Quand il ne chantait pas, il se repassait sans arrêt le même morceau, le Concerto pour piano n° 23 de Mozart. Il adorait le cinéma. Dans toutes ses datchas, il avait fait installer une salle de projection. Il était le censeur en chef du cinéma soviétique. Il voulait voir tous les films avant le public. Il avait une cinémathèque impressionnante. Après la guerre, il a même récupéré celle d’un autre fan de cinéma, Joseph Goebbels. Staline, qui avait compris le pouvoir de l’image très tôt, contrôlait d’ailleurs personnellement le Hollywood moscovite. Il supervisait le travail des réalisateurs et des scénaristes. Ses archives révèlent qu’il écrivait lui-même certaines chansons de films !

Mais il fut pourtant le grand ordonnateur de la terreur : les « épurateurs » travaillaient sous ses ordres, en direct. Staline suivait leur travail macabre au jour le jour. Il veillait à tous les détails. Au moment de la grande terreur de 1937-1938, on lui soumettait des « albums », c’est-à-dire des listes de victimes potentielles avec leur nom et leur photo. Staline devait décider de leur sort, individuellement. On lui a ainsi montré 383 albums contenant au total 44 000 noms ! Il les a tous vus. Il notait ses sentences au crayon rouge. «A frapper encore», a-t-il écrit en face de certains noms, ou «fusillez-les tous» au bas de nombreuses pages. Certains jours, Staline a autorisé l’exécution de plus de 3 000 prétendus ennemis du peuple ! La terreur fut un tel chaos et a été faite dans une telle précipitation macabre qu’il est encore difficile d’en faire un bilan précis aujourd’hui ! On n’a donc que des estimations très imprécises. Rien que pour les années 1937-1938, les pires, on pense que le NKVD a arrêté un million et demi de personnes. La moitié auraient été exécutées sur-le-champ et 500 000 seraient mortes au goulag.

Hugo Billard a, sur son blog “le Jardin des retours”, fait un bilan de l’actualité de Staline dans les médias, de la recherche historique et de l’actualité russe qui le concerne.

Pour en savoir plus :

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Harry Potter, premier de la classe

Au classement des franchises les plus lucratives de l’histoire du cinéma mondial, Harry Potter vient de détrôner James Bond. Les cinq films adaptés des romans de J.K. Rowling ont totalisé depuis 2001, 4,47 milliards de dollars contre 4,44 milliards aux 22 films du plus célèbre espion de sa Majesté qui est donc prié d’aller prendre des cours de sorcellerie… Dépassés aussi les 4,23 milliards de dollars engrangés dans le monde par la saga La Guerre des étoiles de George Lucas qui a débuté en 1977.

Harry Potter And The Sorcerer’s Stone

Certes il est toujours délicat de comparer des éléments qui n’ont rien à voir entre eux. Certes comparer le montant total des recettes d’une franchise comme James Bond qui s’étale sur plus de 40 ans avec la récente Harry Potter n’est pas très judicieux, le marché des années 60 n’est plus le même que maintenant. Mais les chiffres bruts sont là. Et Harry Potter promet de ne pas s’arrêter en si bon chemin et compte bien creuser un peu plus l’écart grace aux deux prochaines adaptations. Rappelons que le cinquième film sorti cet été a rapporté 924 millions de dollars et que la saga James Bond est encore loin d’être finie, alors que Star Wars semble être achevé…

Notez enfin que ces chiffres ne sont valables que pour le cinéma ! Ces trois grosses franchises ont généré vers leur société respective encore beaucoup de millions grâce aux DVDs et aux droits de diffusion sur la TV.

Dan Fellman, président de la Distribution Warner Bros. Pictures aux USA, « C’est émouvant de voir que la franchise Harry Potter ait atteint ce point sans aucun précédent, avec encore deux films à venir. C’est incroyable d’imaginer qu’est-ce qu’elle aura généré d’ici la fin de cette décade. »

Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé devrait sortir à l’automne 2008 et Harry Potter et les Reliques de la Mort courant 2010.

Birmanie : la chute d’une dictature ?

Malgré des mises en garde répétées du régime, quelque 100 000 personnes menées par des bonzes ont encore aujourd’hui dans Rangoon, la plus grande ville de Birmanie. Des soldats et des policiers anti-émeutes birmans se sont déployés autour d’au moins six monastères bouddhistes de Rangoon, à la pointe des manifestations des derniers jours contre la junte militaire. Un manifestant est mort alors que la police dispersait des opposants au régime.

Pourquoi de telles manifestations ?

Contre la hausse des prix et contre une junte militaire qui a conduit le pays à la misère, des milliers de personnes semblent aujourd’hui être prêtes à aller jusqu’au bout. Frappés de plein fouet par la hausse brutale, le 15 août, du tarif officiel des carburants – qui s’est aussitôt répercutée sur le coût des transports et des produits de base – la plupart des 52 millions d’habitants se maintenaient déjà, à grand-peine, sur le seuil de la survie: 9 sur 10 gagnent chaque jour à peine 1 000 kyats, la monnaie locale, liée au dollar. Au taux de change du marché noir, le seul en rapport avec la réalité, cela ne représente guère que 80 cents. Aung San Suu Kyi, leader de l’opposition démocratique et Prix Nobel de la paix, assignée à résidence depuis des années, a soudain été conduite à la prison d’Insein, 24 heures après être apparue, en larmes, devant sa résidence pour saluer les moines qui défilaient dans les rues, défiant la junte du «généralissime» Than Shwe.

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Jusqu’où ces manifestations peuvent-elles aller ?

Nul ne le sait à l’heure actuelle. Tout le monde est cependant hanté par le souvenir du bain de sang de 1988, quand le pouvoir n’avait pas hésité à donner l’ordre de tirer sur les protestataires d’une grande manifestation. D’un côté, les derniers rapports de l’O.N.U ont souligné un risque très fort d’une «véritable crise humanitaire» dans un pays où la pauvreté est croissante croissante et où le sida et la malaria ne cessent de faire des victimes de plus en plus nombreuses de jours en jours. De l’autre, les statistiques officielles gratifient l’économie nationale d’une croissance à deux chiffres depuis 1999: 12,2% en 2005, plus de 13% en 2006! Le taux réel serait inférieur à 3%. Encore est-il largement dû aux exportations de gaz naturel dont les bénéfices servent essentiellement la richesse des dirigeants en place. Conviés au printemps dernier à l’inauguration de la nouvelle capitale, Naypyidaw («Demeure des rois»), édifiée à quelque 500 kilomètres au nord de Rangoon, au milieu de nulle part, les diplomates chinois eux-mêmes, malgré les excellentes relations de Pékin avec la junte, n’ont pu se retenir d’éprouver un choc, tant ce projet dispendieux contraste avec l’état du pays. Son coût aurait absorbé entre 1 et 2% du PIB annuel ces dernières années. Par comparaison, la Santé n’a droit qu’à 0,5% du budget!

Pourquoi ces manifestations ont-elle lieu aujourd’hui ?

Beaucoup s’accordent à penser que la tenue de l’Assemblée générale de l’O.N.U cette semaine n’y est pas étrangère. Si les projecteurs de l’actualité sont braqués en Birmanie, les yeux des délégués du Conseil de sécurité également. Même la Chine, l’un des cinq grands du dit conseil (avec les États-Unis, la Russie, le Royaume-Uni et la France) n’ose plus apporter ouvertement son soutien au pouvoir en place. Son image de « démocratie fréquentable » à la veille des Jeux Olympiques de Pékin en 2008 pourrait gravement en pâtir.

Le pouvoir peut-il être renversé ?

Than Shwe est loin d’être sans ressource puisqu’il a accordé à la Défense plus de 35% des dépenses budgétaires du pays ! Et c’est sans compter des ressources cachées… Ses forces comptent ainsi déjà plus de 400 000 hommes, des milliers d’armes chinoises, russes, des tanks, des avions. Mais contre quel ennemi ce régime s’est-il donc prémunit ? Oui, hélas… Il semblebien que ce soit contre ses propres compatriotes. En ce cas, la guerre civile est inévitable et elle sera d’autant plus sanglante qu’elle est déséquilibrée. D’un côté,des manifestants descendus dans les rues, avec à leur tête 10.000 bonzes pacifistes, scandant le mot de « Démocratie! Démocratie! » En signe de défi, certains manifestants agitaient le drapeau rouge du « paon combattant », emblème des syndicats étudiants qui s’étaient placés à la pointe du mouvement insurrectionnel de 1988. En face, l’armée… Elle a tiré aujourd’hui. Et demain ?

Pour en savoir plus :

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Les Chinois ont-ils découvert l’amérique ?

Oui, selon l’historien britannique Gavin Menzies, l’amiral chinois Zhenq He aurait devancé Christophe Colomb de soixante et onze ans puisqu’il aurait découvert ce continent dés 1421…

Gavin Menzies, ancien commandant de la Royal Navy de 68 ans, est devenu un spécialiste des écrits de navigateurs, des traités d’astronomie et des cartes anciennes. Toute son hypothèse est d’ailleurs fondée sur l’une d’entre elles… Ils ‘agit d’une carte de 1424 attribuée au Vénitien Zuane Pizzigano. L’apparition en 2001 à Shanghai de la copie d’une carte chinoise de 1418 effectuée en 1763 renforce encore l’hypothèse. Les détails du document sont saisissants et l’on reconnaît parfaitement l’Afrique, l’Europe et les Amériques.

Reste à démontrer l’authenticité de la copie de 1763 – chose qui ne fait aucun doute aux yeux de Gavin Menzies. Cinq experts en auraient témoigné d’après lui. Si tout cela se confirme, il va falloir réécrire de toute urgence l’histoire de la découverte de l’Amérique…

Pour en savoir plus :

– un article du Nouvel Observateur : La chine a-t-elle découvert l’amérique ?

– un livre de Gavin Menzies : 1421, l’année où la Chine a découvert l’Amérique

– le site officiel de Gavin Menzies (en anglais) 1421, The year China discovered the World

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