Home » Histoire » 1. Antiquité

Category Archives: 1. Antiquité

Jules CÉSAR

Jules CÉSAR

Jules César  est né à Rome en juillet 101 avant J.C. Il est mort en mars 44 avant J.C

Il est sans doute le général romain le plus mythique. Homme de stratégie politique comme militaire, il gravit tous les échelons jusqu’à se faire proclamer dictateur à vie et conquérir un empire gigantesque jusqu’aux confins du monde connu de l’époque. Son opposition aux membres du Sénat connut son apogée lorsqu’il entra dans Rome avec son armée et mit en fuite Pompée. Elle lui vaudra également sa chute, il sera victime d’un complot organisé par quelques sénateurs dont son fils spirituel Brutus.

La jeunesse de César
Bien que patricienne, la famille de César était pauvre. Ce qu’elle possédait se réduisait à très peu de chose. Les parents du jeune garçon habitaient dans les faubourgs de Rome une maison des plus modestes, et leurs voisins n’étaient que de simples artisans ou des gens de basse condition.
De bonne heure, l’enfant apprit la valeur de l’argent, qui posa pour lui, pendant longtemps de véritables problèmes. Il eut un professeur d’une valeur exceptionnelle. Grâce à lui, César apprit le grec d’une façon parfaite. Toute sa vie, il lui fut profondément reconnaissant de lui avoir révélé les merveilles de la culture hellénique.
César avait des dons particuliers pour l’étude. Il était trop intelligent pour n’en pas comprendre la nécessité, et de plus les travaux intellectuels lui plaisaient beaucoup. Un temps, il pensa se consacrer à la littérature et il écrivit de nombreux poèmes ainsi que plusieurs pièces de théâtres.
Le jeune César n’était pas particulièrement robuste, et d’ailleurs, il préféra toujours les livres aux jeux athlétiques. Mais à cette époque, un jeune romain devait fréquenter les stades, pour y développer sa force et son adresse. César devint donc excellent dans la course à pied, l’escrime et l’équitation.
Pourtant sa santé fut toujours assez délicate. Il devint sourd de bonne heure et subit vers la trentaine des crises d’épilepsie. Toutefois, celles-ci ne furent jamais très graves et elles ne l’empêchèrent pas d’accomplir ses multiples tâches.

A Rome, on était majeur de très bonne heure, et César le devint dès sa 16ème année. Presque aussitôt, il obtint sa 1ère charge, grâce à son oncle Marius qui le fit désigner comme prêtre de Jupiter.
Son père décida plus tard qu’il épouserait Cossutia. L’idée ne l’enchantait pas mais il accepta. Cependant, ce mariage ne dura pas plus de quelques mois et fut suivi d’un divorce. Un peu plus tard, le père de César mourut. Jules avait à peine 19 ans quand il s’éprit de la belle Cornelia qui accepta de l’épouser. Elle devint sa seconde femme et ne cessa jamais de l’aimer tendrement. Bientôt, ils eurent une fille qu’ils appelèrent Julie.

La famille de César

Sa famille était non seulement une des plus anciennes mais encore une des plus importantes de la cité. Quelques uns de ses membres avaient joué un grand rôle dans les assemblées romaines.
Plusieurs de ses oncles et de ses cousins exercèrent des fonctions importantes et se signalèrent par leur profond dévouement à l’intérêt public.
Le nom de César fut donné en surnom aux empereurs qui lui succédèrent. Littéralement il signifie frisé. Mais il a aussi un autre sens, il désigne l’éléphant dans la langue carthaginoise.
Le père de César se nommait Lucius comme tous les chefs de familles à cette époque, il exerçait sur les siens une autorité indiscutable. C’était un aristocrate et un citoyen digne d’estime mais il ne fit jamais parler de lui. Il mourut d’une crise cardiaque un jour où il se baissait pour mettre ses sandales. Son fils n’avait alors que 16 ans.
Aurélie la mère de César exerça une influence beaucoup plus profonde. Elle était d’un admirable dévouement et enseigna à son fils les plus hautes vertus romaines : la virilité, l’obéissance, la dignité et le courage. Elle vécut assez longtemps pour voir le début de son exceptionnelle carrière.

César avait aussi deux sœurs qui n’ont joué qu’un tout petit rôle dans l’histoire.
La famille de César était patricienne. En face d’elle, il y avait la Plèbe venue s’incorporer au reste de la population romaine sans avoir le droit de participer à la vie publique.
Jules César avait une tante nommée Julie qui l’influença beaucoup. En effet, elle épousa un plébéien nommé Marius ce qui équivalait à se retrancher du reste de la famille. Il avait à peine deux ans lorsque Marius devient consul pour la sixième fois consul, un rôle exceptionnel pour un représentant de la Plèbe. Ainsi, la figure de ce personnage domina toute son enfance…

Cléopâtre
Arrivant en Egypte, tout auréolé de gloire, César rencontra la jeune reine Cléopâtre, une des femmes les plus fascinantes qui aient jamais vécu.
Bien entendu, elle n’eut aucune peine à séduire le Romain, bien qu’il eût dépassé la cinquantaine, alors qu’elle n’avait pas 20 ans.
Une dynastie grecque gouvernait le royaume depuis 3 siècles et Cléopâtre-la dernière des Ptolémée- appartenait à cette famille.
César vit Cléopâtre pour la 1ère fois dans son palais d’Alexandrie et, il fut profondément impressionné, non seulement par sa grande beauté, mais encore par ses qualités intellectuelles.
A cette époque, l’Egypte était en proie aux plus sombres intrigues. La plus importante personnalité du royaume, l’intendant Pothinus, haïssait César et cherchait à lui nuire par tous les moyens. Il éloigna Cléopâtre de la Cour afin d’avoir les mains libres. César le convoqua pour lui adresser de sévères reproches et il exigea une forte indemnité.
César passa plusieurs mois en compagnie de Cléopâtre. Ils remontèrent le Nil sur une barge magnifiquement décorée suivie d’une douzaine de navires qui transportaient des baladins, des jongleurs et des musiciens. Depuis longtemps, César n’avait pas eu de telles vacances !
Il serait bien allé jusqu’en Ethiopie avec la belle Cléopâtre, mais ses troupes s’impatientaient à Alexandrie. D’autre part, des tâches urgentes l’attendaient en Orient. A regret, il dut se séparer de la reine, après de tendres adieux.
Son prestige avait alors atteint des proportions immenses, et l’on eût dit que l’amour de Cléopâtre décuplait en lui toutes ses ressources d’énergie.

La carrière de César
Rentré à Rome en 78 av J.C, après la démission de Sylla, il entreprit une brillante carrière politique: questeur en 69 av J.C, édile curule en 65 av J.C, puis gouverneur en Espagne, il se joignit aux forces de Pompée et de Crassus pour former le premier triumvirat. Consul en 59 av J.C, il se fit attribuer le proconsulat de l’Illyrie, de la Gaule cisalpine et transalpine, et fit voter des lois agraires qui lui assurèrent l’appui de la plèbe.
En 58 av J.C, il entreprit la guerre des Gaules, au cours de laquelle il réprima l’insurrection dirigée par Vercingétorix. Cette difficile conquête lui donna l’occasion de se forger une armée entraînée et dévouée et de s’attirer gloire et richesse. A l’issue de la guerre, en 51 av J.C, la souveraineté de Rome fut établie sur l’Europe centrale et occidentale à l’ouest du Rhin. Au début de 49 av J.C, César, refusant de céder aux injonctions de son rival et de démanteler son armée, franchit le Rubicon. Il marcha sur Rome, où il se fit nommer dictateur jusqu’à son élection au consulat en 48 av J.C, porta la guerre en Grèce où Pompée s’était enfuit, l’écrasa à Pharsale et le poursuivit en Egypte, où Pompée se fit assassiner par les agents du roi Ptolémée XIII. En butte aux révoltes de la plèbe d’Alexandrie et aux problèmes de succession du trône vacant, César donna le trône d’Egypte à Cléopâtre.
En 47 av J.C, il réorganisa l’Asie mineure et retourna à Rome, où il obtint à nouveau la dictature. Il entreprit ensuite, entre ses campagnes, de profondes réformes: il affaiblit le pouvoir du sénat, des comices et celui des magistrats en multipliant le nombre de ces derniers; sur le plan économique, il prit des mesures en faveur des travailleurs agricoles libres, en réduisant le nombre des esclaves, en fondant des colonies à Carthage et à Corinthe mœurs. Il reçu l’inviolabilité tribunicienne, le titre d’imperator en permanence. Soupçonné d’aspirer à la royauté, il fut assassiné le 15 mars 44 av J.C (ides de mars) par un groupe de sénateurs dirigé par Caius Cassius et Marcus Junius Brutus.
Orateur talentueux et écrivain au style limpide et clair, figure d’une stature inégalée, il a inspiré beaucoup d’auteurs parmi lesquels Virgile, Horace, Tacite, Marc Aurèle, Shakespeare, Corneille.

César n’était pas seulement un militaire de génie et un grand homme d’État. En effet, très cultivé (il s’exprimait dans un grec parfait.), il était aussi un très bon orateur et un écrivain de talent.

Lorenzo SAVIO (5ème D)

Sources :
L’internaute.com
Jesuismort.com
www.monsieur.biographie.com
wikipedia

Les dieux égyptiens

Les égyptiens ont adoré des milliers de dieux : ils étaient polythéistes.
Chaque ville, chaque oasis d’Égypte avaient ses dieux. Chaque dieu fait référence à un lieu précis et à une époque déterminée. La plupart étaient représentés avec un corps humain et une tête d’animal, ils portaient à la main la croix de vie et le bâton du pouvoir. Les dieux étaient très présent dans la vie quotidienne du peuple égyptien.

Les divinités égyptiennes représentent les différents aspects de la vie quotidienne de l’Antiquité : la vie, ma mort, le cycle du Nil, l’agriculture, le jour et la nuit. La religion égyptienne accorde une grande importance aux animaux : vache, bélier, taureau,cobra, vautour, chat, crocodile,ibis … Mais l’animal n’est pas adoré en tant que tel, on honore à travers l’animal le symbole, la puissance qu’il incarne. Les dieux sont à l’image des hommes, ils ont une âme, ne sont pas parfaits, se querellent, se font la guerre, se marient, ont des enfants et meurent.

On regroupe les dieux sur le modèle « père – mère – fils » c’est une triade. La triade la plus connue : Osiris, Isis, Horus.

OSIRIS – le dieu de la mort et de la renaissance, père
Il est représenté comme un homme momifié au visage vert ou noir coiffé de la couronne blanche.

ISIS – la déesse, mère
Isis est la femme d ’Osiris et le mère d’Horus, elle est la magicienne qui favorise la résurrection des morts.

HORUS – le dieu du ciel, fils
Fils d’Isis et d’Osiris, dieu du ciel et du soleil, il est le protecteurs des pharaons.Les égyptiens croyaient que les inondations, les sécheresses, les famines ou les épidémies étaient provoquées par la colère des dieux. Comme il existait beaucoup de dieux, les égyptiens consacraient énormément de temps à la prière et à la construction de temples. Ainsi, ils espéraient que les dieux allaient être satisfaits et qu’ils allaient les protéger. Ils recherchaient soutien et protection contre les forces du mal.

L’un des plus beaux mythes égyptiens était celui des funérailles. Une fois morte la personne était momifiée. Lorsque la personne était déposé dans son tombeau, les égyptiens croyait qu’elle était jugée par un tribunal divin. Les dieux décidaient si le mort était digne de vie éternelle. Pour en être digne, il fallait avoir été juste, bon et fidèle aux dieux toute sa vie. Dans la salle du jugement, on croyait qu’il y avait une balance avec deux plateaux .Cette balance servait à peser le cœur de la personne décédée. D’un côté on y plaçait le cœur et de l’autre une plume. Si le défunt avait été bon toute sa vie, les plateaux s’équilibraient et le mort entrait dans la vie éternelle. Au contraire, s’il avait été mauvais, il était dévoré par un monstre à la fois crocodile, hippopotame et panthère.

Source principale pour cet article : L’Egypte, site de Caroline FERLAND et Caroline LAFLAMME

Rosalie PARENT (5ème C)

Constantinople, capitale d’Empire

Née d’une colonie grecque, Byzance prend de plus en plus d’importance au cœur de l’Antiquité. La cité dispose d’un emplacement privilégié, s’élevant sur la rive occidentale du Bosphore, un détroit qui relie l’Europe à l’Asie. Attisant les convoitises, elle est souvent détruite et pillée, avant d’être finalement intégrée à l’Empire romain.

En 324, l’empereur Constantin le Grand décide que Byzance est parfaite pour y installer la nouvelle capitale de l’Empire. Elle est surnommée la « Nouvelle Rome ». La ville de Byzance devient Constantinole en hommage à l’empereur romain Constantin Ier, qui choisit d’en faire la capitale de l’empire dés 330.

Elle s’impose rapidement comme la deuxième ville de l’empire jusqu’à la chute de Rome.
Sous l’impulsion de son fondateur, elle devient rapidement le centre de la religion chrétienne et de l’Empire romain. Mais à la mort de l’empereur Théodose Ier, en 395, le territoire est partagé entre ses deux fils. L’Occident et l’Orient sont à nouveau séparés. Constantinople devient alors la capitale de l’empire Byzantin.

Tandis que Rome et l’Occident cèdent sous le poids des Barbares, Constantinople rayonne de plus en plus. Durant tout le Moyen-Âge, elle apparaît comme un prolongement de l’Empire romain, où la culture, l’architecture, la population et le commerce se développe,  notamment sous Justinien. En quelques décennies, la ville antique devient une des plus grandes métropoles de l’Orient romain grâce à son rôle politique et à ses activités économiques et aux incitations financières impériales. L’église de la Sagesse Sacrée (Sainte-Sophie) fut un des plus grand édifice religieux de l’antiquité et sa coupole restera longtemps la plus imposante jamais construite.

Repoussant toutes les tentatives d’invasions étrangères, elle fait difficilement face aux épidémies, aux tremblements et aux  désaccords d’une population d’origines diverses.
Moins peuplée, elle n’en reste pas moins la plus belle ville chrétienne et devient vite l’étape privilégiée des croisés.

Lorsque la Quatrième croisade fut détournée par les Vénitiens , la ville est mise à sac en 1204. La cité perd alors définitivement ses ressources commerciales au profit des Vénitiens et des Génois, puis l’Empire se scinde en trois états: le Despotat d’Epire, l’Empire de Nicée et l’Empire de Trébizonde.

En 1261, les forces de l’empire de Nicée conduites par Michel VIII Paléologue la reprennent. Mais elle est vidée de toutes ses richesses, de ses habitants et aux trois quarts en ruine. En 1355 les Turcs ottomans, qui se sont déjà emparés de la totalité de l’Anatolie, passent en Europe et s’emparent en quarante ans de la Péninsule des Balkans : Constantinople est encerclée le 29 mai 1453, Constantinople est prise par les forces ottomanes conduites par Mehmet II. Le dernier empereur romain Constantin XII Dragasès meurt sur les remparts en défendant sa ville qui va devenir Istanbul sous la domination turque.

Erwan REBOURS (5eme C)

L’armée romaine

I. Le recrutement dans l’armée romaine

Sous la république, le cens était un dénombrement qui servait de base au recrutement. Les jeunes espoirs romains (jeunes patriciens) et les Étrusques ou les italiques d’Ethnie ayant porté les armes contre Rome n’ont pas le droit d’entrer dans l’armée.
Jusqu’en -107, les troupes étaient constituées par convocation, une fois l’an, des petits propriétaires, qui avaient les moyens de s’acheter leur équipement de légionnaires et constituaient une armée de guerriers-citoyens. Le recrutement se généralise, même si certaines unités restent mono-ethniques. Désormais, les non-possédants peuvent être engagés sur la base du volontariat. Les esclaves ne sont engagés qu’en cas d’urgence.
Les congés n’ont lieu que tous les deux ans. Cela assure à la fois une armée nombreuse de vétérans bien formés. Les troupes auxiliaires, elles, sont dues par les états ou les peuples inféodés.

Après la réforme de Marius, la troupe recevait la solde Les auxiliaires étaient moins bien payés que les légionnaires eux-mêmes moins bien payés que les Prétoriens. Sous Jules César les légionnaires recevaient 225 deniers par mois, contre 300 pour un prétorien. Domitien les augmenta et elle passa à 300 pour les légionnaires. Sûrement à cause de l’inflation durant le second siècle, Septime Sévère la passa à 500 pour le légionnaire. D’autre part, suivant son grade, chaque soldat avait le droit à une part de butin en cas de victoire militaire. Il pouvait également espérer des primes exceptionnelles pour des événements importants.

II. L’organisation de l’armée romaine

L’armée romaine est organisée en légions et son général en chef est l’empereur.
Subdivision d’une légion :
•    une centurie est composée de 80 à 100 légionnaires, dirigée par un centurion (officier subalterne).
•    une cohorte est composée de 6 centuries (2 de jeunes, 2 d’âge mûr et 2 de légionnaires expérimentés), sauf la 1ère cohorte qui est composée de 5 groupes de 160 hommes,
•    une légion est composée de 10 cohortes numérotées de I à X (la 1ère est la plus prestigieuse et la plus nombreuse) : cela représente environ 6 000 légionnaires. La légion est commandée par un légat (général d’armée), 6 tribuns et une cinquantaine de centurions.

Par exemple, l’armée romaine durant le siège d’Alésia était composée de 12 légions, soit près de 70 000 légionnaires (dont certains étaient d’ailleurs des gaulois). Ils parviendront par leur siège à soumettre les 80 000 gaulois retranchés dans leur oppidum et résisteront aux 24 000 fantassins et 8 000 cavaliers de l’armée de secours gauloise.

III. La vie du soldat romain

1. La discipline et l’entraînement
La discipline et l’entraînement des légions se manifestent également dans ses déplacements, et notamment dans ses cadences de marche. Cette rapidité de déplacement (inégalée jusqu’à la Révolution française) donne de grands avantages opératiques à la légion romaine : elle permet de réunir deux fois plus de troupes que l’ennemi en un endroit déterminé, avant qu’il puisse réagir. Sous l’Empire, pour les légionnaires, cette cadence est possible grâce à un entraînement ayant lieu au moins trois fois par mois, à date fixe.

L’alimentation du soldat est frugale, elle est à base de blé. Le repas type se compose de pain (1kg par jour), parfois de fromage et d’un 1/2 l de vin.

2. Les récompenses militaires
pour les soldats et les officiers: habituellement ils reçoivent des décorations comme des bracelets, des colliers, ou des médailles phalerae et surtout des couronnes décernées pour des actions d’éclat:
•    le titre d’imperator
•    des actions de grâce,
•    des ovations,
•    des triomphes.

Valentin ZÉNOUDA (5ème C)

C’est quoi Halloween ?

Mais quelle est donc cette fête barbare qui, depuis une dizaine d’année maintenant cherche (en vain) à détrôner notre très européenne Toussaint ? En fait, cette tradition est bel et bien européenne. Gauloise pour être précis !

Vieille tradition celtique, la fête de Samain était la plus importante des fêtes Gauloises. Les Celtes d’avant la conquête romaine fêtaient ce jour là leur nouvel an – soit le 6ème jour de la lune montante (entre le 25 octobre et le 20 novembre). Pour l’occasion, les druides cueillaient le gui, la plante sacrée qui donnait immortalité et régénération physique. Et la cueillette du gui était l’acte le plus important de la fête de Samain. Pour les autres, le porc habituellement ment servi à table était remplacé par deux taureaux blancs liés par les cornes, sacrifiés après la cueillette du gui. Le festin rassemblait tout le village – un peu comme à la fin de chaque album d’Astérix… On y buvait de la bière, du vin, de l’hydromel et la fête durait une semaine à quinze jours ! A cette occasion, pour être certains d’effrayer les esprits, les Gaulois étaient grimés et portaient des costumes effrayants.

Incorporer une telle fête pour le moins paillarde au calendrier catholique ne se fit pas sans peine et prit plusieurs siècles. Au Vllle siècle le pape Grégoire III déplaça la fête des Saints en novembre. Vers 840, le pape Grégoire IV installa Toussaint, décrétant que ce jour et la veille seraient observés. Odilon de Cluny choisit en 1048 le 2 novembre comme le Jour des Morts.

Le mot anglais viendrait de cette époque. All Hallows’day pour la Toussaint, All Hallow E’en pour la nuit sainte qui précéde et devint Halloween bien plus tard. Alors qu’en France la culture celte disparaissait, des coutumes populaires de Samain continuèrent à se développer en Irlande, Ecosse, Pays de Galles, et certaines régions d’Angleterre. A la suite d’une grande famine les pratiques d’Halloween se déplacèrent avec la grande émigration Irlandaise de 1846/48 vers les États-Unis. C’est à la fin du XIXe siècle que Halloween y devint une fête nationale, avec ses jeux, ses divinations, et la coutume du « Trick-or-treat« .

Pour célébrer avec vous ce petit moment de frayeur, voici le «lipdub» le plus abouti du moment : sur «Thriller» de Michael Jackson (c’est de circonstance), les étudiants de l’IUT de Rouen sortent la grosse artillerie à coup d’amphis bondés, de battes de base-ball et de tecktonik.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x70vsr_lip-dub-iut-src-rouen-2008_creation[/dailymotion]

Qui l’eût cru ? Un an et demi après sa création dans une start-up américaine, le «lipdub» bouge encore. Le principe de ce buzz Web, pour ceux qui n’ont pas suivi: une joyeuse bande de jeunes, le plus souvent des collègues de bureau, chante une chanson en playback, le tout filmé en plan-séquence. Et rien que pour le plaisir, voici une nouvelle fois celui réalise par mes collègues de Sainte-Thérèse à Quimper. J’adore !

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x5h2op_lip-dub-louxor-jadore_music[/dailymotion]

On en parle de plus en plus en ce moment au Collège Sainte-Clotilde de Douai : à suivre !

buy windows 11 pro test ediyorum