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Le calendrier, toute une histoire…

Chaque jour, lorsque nous consultons notre calendrier, nous partageons un peu le quotidien de nos ancêtres Romains. Chez eux, en effet, le mot calendae  est le premier jour du mois. Bien sûr, leur calendrier a subi de nombreuses évolutions au fil du temps avant de devenir celui que nous connaissons aujourd’hui. Revoyons ensemble quelques étapes de cette histoire du temps…

Etape 1 : le calendrier romain 1 (avant la réforme)

Les Romains avaient un calendrier lunaire de 10 mois, avec 29 et 30 jours alternés. L’année comptait donc 295 jours et commençait en mars, période du printemps. Sous le règne de Numa POMPILIUS ( vers 700 avant J.-C.), on jugea l’année trop courte par rapport à l’année tropique. On lui ajouta donc deux mois, januaris et februarius. D’abord placés en fin d’année, ces deux mois furent finalement considérés comme les deux premiers mois de l’année. De fait, le début de l’année ne coïncidait plus avec le printemps mais avec l’hiver, période où les jours commencent à s’allonger. Petit à petit, les durées des mois furent modifiées afin de maintenir les dates en accord avec les saisons. Un seul intrus dans ce calendrier bien pensé : le mois de décembre. En effet, pourtant devenu alors le douzième mois, il conserva son appellation de « dixième »… Nul ne sait vraiment pourquoi !

Les mois quant à eux se divisaient en trois parties inégales organisées autour de jours particuliers. Ceux-ci devaient correspondre aux phases de la Lune : les calendes (début de la nouvelle lune) , les nones (premier quartier de lune) et les ides (début de la pleine Lune). Ces noms furent utilisés jusqu’au XVIe siècle.

Etape 2 : le calendrier romain 2 (après la réforme)

Les Romains payaient leurs dettes au début de chaque mois, ces jours étant appelés calendes, ou calendae – d’où le mot «calendrier» qui désigne le registre où sont inscrits les comptes puis la mesure du temps elle-même.

En l’an 46 avant J.-C., Jules César, sur les conseils de l’astronome égyptien Sosigène d’Alexandrie , décida que l’année serait de 365 jours : 4 mois de 30 jours , 7 mois de 31 jours et 1 mois de 28 jours. Le début de l’année fut fixé le premier janvier (jour de l’entrée en fonction des consuls). Ce nouveau calendrier, cette fois de type solaire, est dit julien en référence à son promoteur. L’équinoxe de printemps fut fixée au 25 mars , le solstice d’été au 24 juin , l’équinoxe d’automne au 24 septembre et le solstice d’hiver au 25 décembre . Ces dates étaient en fait décalées d’un jour par rapport à la réalité astronomique.

Le mois « sextilis » fut renommé « augustus » en l’honneur de l’empereur Auguste. De plus , le mois d’augustus ne pouvant pas , pour des raisons de dignité , comporter moins de jours que le mois de Julius , la durée des mois fut de nouveau modifiée pour aboutir à celle que nous connaissons : 31 jours pour juillet et donc 31 jours pour août ; il a donc fallu enlever un jour au mois de février qui se retrouvait ainsi avec 28 jours les années normales et 29 jours les années bissextiles.

Ainsi , le calendrier julien avait pratiquement le forme que nous lui connaissons aujourd’hui mis à part la semaine qui n’avait pas encore été définie.

Etape 3 : le calendrier grégorien (après réforme)

Le lendemain du jeudi 4 octobre 1582, les Romains se réveillèrent le vendredi… 15 octobre 1582. Cette nuit du 4 au 15 octobre 1582 avait été choisie par le pape Grégoire XIII pour l’entrée en application de sa réforme du calendrier julien, ainsi nommé d’après Jules César.

C’est le 5 octobre 1582 (calendrier julien) que le pape Grégoire XIII décida que ce jour serait le 15 octobre 1582 (calendrier grégorien) vu le retard de 10 jours accumulé par le calendrier julien. Avec une année-origine fixe – la fondation de Rome en 753 av. J.-C., la durée de l’année julienne dépassait de presque 12 minutes l’année des saisons (ou année tropique) c’est à dire l’intervalle moyen de deux retours consécutifs du soleil à l’équinoxe de printemps. On assiste alors à une lente dérive de 3 jours en 400 ans, qui perturbe la date de Pâques, fête mobile.

En effet, le concile de Nicée , en 325,après 3 siècles de conflits, a fixé une règle « Pâques est le dimanche qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge au 21 mars ou immédiatement après  » . Cette règle ne peut plus être appliquée au début du XVIe siècle car l’équinoxe de printemps tombe un 11 mars ! Cela devient un  peu n’importe quoi, surtout dans un monde profondément christianisé à l’époque. Il apparaît donc urgent de déterminer rigoureusement la date de Pâques, fête centrale dans le calendrier liturgique. La réforme du calendrier est donc confiée au pape Grégoire XIII par le Concile de Trente ( 1545-1562).

Etape 4 : en quoi consiste la réforme grégorienne ? 

Pour mener à bien cette mission un peu spéciale, le pape fait construire au Vatican une tour d’observation et nomme une commission de savants. Comme l’équinoxe de printemps tombe le 11 mars en 1582 – en avance de 10 jours sur la règle fixée à Nicée – on décide alors de supprimer les 10 jours qui empêchent d’appliquer la règle ! Il suffisait d’y penser…

Si le calendrier grégorien garde le système des années bissextiles tous les 4 ans, il y introduit une modification pour les années séculaires (1600, 1700, 1800…). Et c’est là que ça se complique car, en effet, l’année tropique étant plus courte que l’année julienne qui sert de base au nouveau calendrier, on supprime le jour ajouté aux années séculaires. On le supprime… sauf quand le millésime est divisible par 400 (1600, 2000) : ainsi 1600 et 2000 ont été bissextiles, et pas 1700 , 1800, 1900. C’est bon, vous suivez toujours ?

Etape 5 : une réforme difficile à adopter

C’est une bulle du pape qui rend public le nouveau calendrier le 24 février 1582. L’application est immédiate . La suppression de 10 jours entre le 4 et le 15 octobre ne soulève aucune réaction, ce qui montre l’indifférence des peuples à la définition d’un calendrier plus abstrait… On voit bien qu’il n’avait pas de jours de RTT à rattraper à l’époque !

Au niveau des États, l’application a été fonction des choix religieux : les États catholiques (Espagne, France, Portugal, États italiens) l’ ont adopté immédiatement. Facile de deviner que les États protestants le refusèrent catégoriquement puisqu’ils ne voulaient pas reconnaître le pouvoir de l’Église catholique sur le temps ! Ainsi, les États allemands ne l’ont adopté qu’en 1699. En Angleterre , le calendrier grégorien ne remplaça le calendrier julien qu’en 1752. Le début de l’année y passa alors du 1er avril au 1er janvier et 11 jours furent supprimés entre le 2 et le 14 septembre. Ces jours perdus provoquèrent la colère du peuple et des émeutes eurent lieu dans les rues car la population pensait que le gouvernement essayait de leur voler onze jours de salaire !

Le monde orthodoxe aussi a retardé l’application du calendrier grégorien. En Russie, son adoption a été décidée par les Bolcheviques en 1918, après la révolution des 24-25 octobre… qui a eu lieu les 6 et 7 novembre 1917. Beau bazar dans les calendriers européens, n’est-il pas ?

Etape 6 : et aujourd’hui ?

D’autres pays n’ont adopté ce calendrier qu’au XXe siècle : la Bulgarie et l’Albanie en 1912 ; la Chine en 1912 ; la Roumanie et le Yougoslavie en 1919 ; la Grèce en 1923 – mais ils utilisèrent encore longtemps le calendrier julien pour la fixation des dates religieuses. La Turquie l’adopta en 1926… sans pourtant renoncer au calendrier musulman ! Le Japon , la Chine , l’Inde , le Vietnam l’utilisent parallèlement à leur calendrier national .

Depuis 1950 , presque tous les pays du monde ont recours au calendrier grégorien , tout en conservant leurs propres calendriers pour établir la date des fêtes religieuses et traditionnelles .

Le calendrier grégorien n’avançait que de 26 secondes par an par rapport à l’année tropique. Actuellement , le décalage est de 3 heures. On estime donc qu’il atteindra une journée vers… 4700 ! Préparez vos montres.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=V62LkV7uVoY[/youtube]

Pour aller plus loin :

– une page spéciale Calendrier de la DAAC de l’académie de Toulouse

– sur le site « Histoire des chiffres » une page très complète relate cette histoire

– le site Herodote revient sur la réforme grégorienne

Dans le secret de la Kaaba

Au cours du dernier cours sur la présentation de l’Islam, beaucoup ont été intrigués par le mystère de la Kaaba. Voici quelques informations complémentaires.

La Kaaba, Ka’ba ou Ka’aba est une grande construction cuboïde au sein de la masjid al-Haram (« La Mosquée sacrée») à La Mecque. Ses noms sont des transcriptions approximatives d’un mot arabe qui signifie cube. C’est avant tout vers elle que les musulmans se tournent pour faire leurs prières quotidiennes.

Contrairement à ce que beaucoup pensent, ce sanctuaire n’a rien de spécifiquement musulman : c’est un temple érigé bien avant l’invention du culte musulman par Mahomet. Le coran énonce d’ailleurs qu’Abraham et son fils Ismaël auraient entrepris, après le Déluge, la construction de la ka’ba sur l’emplacement de la « maison de dieu ». L’édifice gagnant en hauteur, Abraham aurait été obligé de monter sur une grosse pierre pour poursuivre son « œuvre ». C’est cette pierre, nommée « station d’Abraham », qui se trouve sous une petite coupole située face à la ka’ba. Abraham ordonna le pèlerinage à la ka’ba et chargea son fils Ismaël, ancêtre mythique des Arabes, de veiller sur le temple. Ils creusèrent ensemble un puits pour que les pèlerins y déposent leurs offrandes.

Aujourd’hui, la symbolique de la Kaaba vide signifie quil ne peut y avoir d’objet d’adoration pour le croyant. Elle symbolise l’unité des musulmans qui adorent un Dieu unique, et représente le lieu vers lequel se dirige la prière. Le pèlerin doit se débarrasser de ses vêtements habituels pour arborer l’irha  (vêtement blanc fait d’une seule pièce de tissu). Avant de pénétrer dans les lieux saints, le pèlerin fait ses ablutions (il se lave complètement le corps) et il implore le pardon d’Allah. Il ira alors tourner sept fois (chiffre magique des Hébreux et des Arabes) autour de la Ka’ba, soit sept fois un parcours de 33 mètres (autre nombre magique que l’on retrouve aussi chez les chrétiens). Puis il se prosterne deux fois et récite les prières rituelles. Ce rituel se nomme la circumambulation.

La ka’ba se présente sous l’aspect d’un petit édifice cubique situé au centre du « Masjid al-Haram », la grande mosquée de La Mekke. A proximité de l’unique porte d’accès, on trouve la pierre noire qui a été enchâssée dans l’un des angles. A l’intérieur, la pièce est vide. Le plafond est supporté par trois piliers de bois et les murs sont recouverts de marbre.

Selon la tradition, Il y aurait deux Kaaba distinctes : l’une terrestre pour les hommes et l’autre céleste pour les anges. Voici une vidéo inédite qui vous fait entrer à l’intérieur de la Kaaba…

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=P1r0B-ElNtQ[/youtube]

Sources :

– article « Kaaba »  de Wikipedia

– article « Kaaba » sur le Blog Imaniatte

– article « la construction de la Kaaba » sur le site Sajidine

Qui sont les Roms ?

Brutalement sortis de l’ombre par une actualité parfois sulfureuse, les Roms sont pourtant mal connus. Ils sont une composante d’un peuple dispersé dans une multitude de pays : la nation romani. Elle regroupe notamment les Roms, les Manouches (Sintés) mais aussi les Gitans (Kalés). Partis d’Asie, peut-être d’Inde, ils ont débarqué dans les contrées occidentales au XVème siècle. Au fil du temps, les noms – Tsiganes, manouches, gitans, gypsys, etc. -, dont on les désignait changèrent souvent, le regard porté sur eux tout autant, et la fascination qu’ils exercèrent fut tour à tour aimant ou repoussoir. Si aujourd’hui nous serions plutôt dans une période de refus, la situation était tout autre au XVe siècle par exemple… En 1421 « ceux qui venaient d’Egypte » – comme on les appelait – furent souvent les protégés des seigneurs et leur arrivée dans les bourgades entraînait la joie plutôt que l’effroi !

Au fil des siècles, la vie quotidienne, le travail, le voyage, la famille, la musique, les vêtements, la foi tissèrent « le lien réel qui unit ces êtres dispersés à la surface de la terre ». Ce monde à part est marqué par une histoire tourmentée jusqu’au génocide de la seconde guerre mondiale, habité par une langue déclinée selon les géographies, riche d’une diversité culturelle réinventée au fil des errances. Le 5eme Congrès de l’Union Romani Internationale – réuni à Prague en juillet 2000 – précise d’ailleurs que les Roms forment une nation « sans territoire compact et sans prétention à un tel territoire ». Si revendications il y a, elles ne portent donc pas sur l’espace, mais sur le droit et la justice. Et c’est là que les choses se compliquent un peu…

Une proposition de statut-cadre, élaborée par le Ranelpi (Réseau rom des activistes sur les questions juridiques et politiques) pour l’Union européenne, définit le peuple rom comme « un élément constitutif de l’Europe, à laquelle il a apporté une contribution humaine, matérielle, artistique, économique, militaire et morale trop souvent négligée ». Elle souhaite « s’inscrire dans une dynamique progressiste, orientée vers l’intégration sociale, l’égalité des droits, le refus de l’exclusion et le respect mutuel de toutes les identités représentées en Europe ». Effectivement, depuis plus de mille ans, les Roms font partie de la civilisation européenne. Aujourd’hui, avec une population allant de 10 à 12 millions de personnes selon les estimations, les Roms constituent la plus grande minorité ethnique d’Europe, présente dans les 27 Etats Membres.  De fait, les institutions communautaires tentent depuis lors de  remédier aux difficultés d’une population trop souvent stigmatisée à travers tout le continent – le plus souvent repoussés, marginalisés, et parfois même, comme en Slovaquie, stérilisés.

Il faut bien avoir conscience que la plupart des Roms sont citoyens de l’UE, surtout depuis 2007, date à laquelle la Roumanie est devenue membre à part entière de l’Union Européenne. Toutefois, il faut bien avouer que la majorité des Roms connaissent discrimination et exclusion sociale au quotidien. La population Rom est également une population à risque en termes de pauvreté et de chômage, et est souvent victime des stéréotypes et des préjugés…

Martin OLIVERA, ethnologue spécialisé dans la communauté tzigane, explique à ce sujet que l’antitziganisme est « un trait structurant de l’identité nationale roumaine (comme dans d’autres pays européens, à l’Est et à l’Ouest) mais il est essentiellement valable dans les discours globaux sur “la société” et dans le rapport aux institutions. Au quotidien, il y existe une intimité socioculturelle très grande entre Roms et non-Roms, surtout à la campagne.[…] La réalité s’avère ainsi plus compliquée que l’image simpliste d’une “minorité fuyant les discriminations”. »

En Roumanie non plus, il ne fait pas bon être Rom et le pays peine à intégrer cette importante communauté (580 000 selon les chiffres officiels, près de 2 millions selon les estimations). « Tout est plus dur quand tu es tsigane, trouver un toit, un travail…. Les gens partent forcément avec un a priori négatif« , avoue Sorin, 42 ans, chauffeur de taxi à Bucarest.  Mais cette migration se vit comme pendulaire?: on part avec l’idée de réinvestir à la maison le fruit de sa réussite. Petit à petit, pour certaines familles, un choix involontaire s’opère car les enfants sont, malgré tout, allés à l’école en France, se sont habitués à la vie urbaine, etc. Comme pour d’autres mouvements migratoires, pour certains, le “retour?au pays” ne se fait pas. Le mouvement pendulaire n’est donc pas aussi automatique qu’on pourrait le croire.

Il serait tout aussi ridicule de nier le problème que pose la présence inopinée de certains Roms que de se laisser envahir par une phobie de nature xénophobe. Leur expulsion ne résout rien à long terme. Alors que, pour les citoyens européens « reconnus », les frontières disparaissent, pour les Roms, si souvent discriminés, et dont les droits les plus élémentaires sont sans cesse niés, elles restent un authentique cauchemar. C’est le leur mais aussi le nôtre, celui des citoyens d’une Union qui n’a de cesse de se chercher et qui n’ose pas encore s’affirmer comme telle. Unis ? Un jour, peut-être…

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Références :

– REKACEWICZ Philippe, « Les Roms, un peuple européen » article du Monde Diplomatique , juillet 2010

– COLLECTIF, L’Union européenne et les Roms du site europa.eu (août 2010)

– BURLET Laurent, « Clichés, idées reçues : qui sont vraiment les Roms ? » du site rue89.com (août 2010)

– GUYONVARCH Marion, « Les Roms, mal-aimés dans leur pays » du site lexpress.fr (publié le 21/08/2010)

– BRAIBANT Sylvie, « Les Roms, ces citoyens européens repoussés du vieux continent » du site TV5Monde (août 2010)

– Tableau statistique, source TV5Monde

La bataille de Roncevaux

La bataille de Roncevaux se déroula le 15 août 778 dans le col de Roncevaux situé dans les Pyrénées occidentales entre la France et l’Espagne.

ORIGINES DE LA BATAILLE
Charlemagne règne depuis 10 ans, il combat sur tous les fronts (Allemagne, Espagne) à coup d’épée et de hache pour faire progresser la foi chrétienne et consolider ses possessions.
Au printemps 778, Charlemagne se rend en Espagne avec son armée pour aider l’Emir de Saragosse en guerre contre l’émir de Cordoue. Charlemagne s’empare de Pampelune, il fait raser les murailles de la ville. L’émir de Saragosse s’est enfin soumis, c’est Ganelon un des officiers de Charlemagne qui a négocié cette soumission mais comme il est jaloux de la gloire de Roland duc de Bretagne et neveu de Charlemagne, il a en même temps prévu de le faire éliminer.
Charlemagne ayant eu de mauvaises nouvelles de son pays, reprend le chemin de la France.

DEROULEMENT DE LA BATAILLE
Rentrant en France, Charlemagne traverse les Pyrénées suivi par toute son armée. Mais l’armée avance lentement et Charlemagne est pressé de rentrer. Ganelon en qui il a confiance, propose à Charlemagne de confier l’arrière garde à son neveu Roland ce qui pourrait permettre au reste de l’armée d’avancer plus vite. Rassuré de savoir son arrière garde en bonnes mains, Charlemagne se hâte vers la France. Mais Ganelon est un traître, aussitôt Charlemagne éloigné, il permets aux sarrasins et aux basques de tendre une embuscade en attaquant l’arrière garde des Francs dans le col de Roncevaux. Installés au sommet de la montagne, les ennemis font tomber de lourds rochers sur les Francs et en tuèrent beaucoup .C’est une hécatombe. Voyant le désastre, Olivier le bras droit de Roland lui conseille d’alerter Charlemagne. Roland refuse, il veut combattre seul les sarrasins. La bataille est violente, les ennemis descendent de la montagne et font basculer les survivants dans le ravin qui borde le chemin. Une seconde fois Olivier supplie Roland d’alerter Charlemagne mais une seconde fois Roland refuse. Roland se retrouve maintenant seul face aux ennemis car Olivier et tous les autres soldats sont morts. Comprenant son erreur, Roland souffle de toute ses forces dans son cor pour appeler Charlemagne à la rescousse. Quand Charlemagne arrive enfin dans le ravin de Roncevaux, il est trop tard .Son armée est décimée et Roland est mort…

LA LEGENDE DE ROLAND
Selon la légende, le comte Roland blessé dans la bataille de Roncevaux, avant de mourir, tenta de briser son épée « Durandal » contre la roche pour qu’elle ne tombe pas aux mains de ses ennemis, mais l’épée brisa le rocher comme un vulgaire caillou créant ainsi « la brèche de Roland », l’épée quand à elle demeura ferme et solide, alors Roland lança de toute ses forces l’épée vers la vallée, l’épée traversa les airs sur des kilomètres et se planta dans un rocher à Rocamadour. Elle y est toujours visible de nos jours.

LA CHANSON DE ROLAND
C’est un poème et une chanson de geste de la fin du XI siècle crée par un poète anonyme. Cette chanson comporte environ 4 000 vers écrit en ancien français, elle relate le combat fatal du chevalier Roland. En voici un extrait :

« Le noble Charles, Roi des Francs,
Avait passé monts et torrents,
Restait l’arrière-garde
Ayant pour chef Roland le Preux
Voilà qu’ils se hasardent
Au fond d’un val bien ténébreux.

Hélas ! Le traître Ganelon
Avait gardé ce noir vallon
Car une armée immense
Soudain descend des pics voisins,
La lutte à mort commence
Aux cris stridents des Sarrasins. […]
« e.

Rosalie PARENT (5eme C)

Le noble Charles, Roi des Francs,
Avait passé monts et torrents,
Restait l’arrière-garde
Ayant pour chef Roland le Preux
Voilà qu’ils se hasardent
Au fond d’un val bien ténébreux.

Hélas ! Le traître Ganelon
Avait gardé ce noir vallon
Car une armée immense
Soudain descend des pics voisins,
La lutte à mort commence
Aux cris stridents des Sarrasins.

Un portrait de Charlemagne

Introduction
Charles dit le grand ou Charlemagne, est né le 2 avril, probablement en 742 ou 748. Il est mort à Aix-la-Chapelle le 28 janvier 814.
Il est roi des Francs (768-814), devient par conquête roi des Lombards (774-814) et est couronné Empereur par Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité prestigieuse disparue depuis l’an 476 en Occident.
Monarque guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes successives, en particulier par la lente mais violente soumissions des Saxon païens (772-804).
Souverain réformateur, soucieux d’orthodoxie religieuse et de culture, il protège les arts et les lettres et est à l’origine, dans son vaste Empire, du Brillant Mouvement ultérieurement qualifié de renaissance carolingienne.
Son œuvre politique immédiate ne le survit pas longtemps. L’Empire est partagé entre ses trois petits fils dès le Traité de Verdun en 843.

Couronnement impérial
Le jour de noël de l’an 800, charlemagne est couronné Empereur d’occident par le Pape   Léon III à Rome, en la Basilique Saint Pierre.
Si l’Empire d’orient peine à reconnaitre ce titre, charlemagne bénéficie d’une légitimité nouvelle. Malgré quelques difficultés sporadiques à l’est, les frontières de l’empire sont stables et charlemagne ne consacre avant tout à la politique intérieure durant les quatorze années de son règne.
Souhaitant moraliser le pays, il multiplie les initiatives favorisant une meilleure organisation de l’Empire et un renouveau culturel : c’est la Renaissance Carolingienne.

Fin de règne
Quelques années avant sa mort , charlemagne projette de partager ses territoires entre ses trois fils. Cependant deux meurent  entre 806 et 813. Sentent ses forces décliner, charlemagne décide finalement de transmettre son titre d’Empereur à Louis. Louis le Pieux est couronné en 813.
Un an plus tard, charlemagne décède dans sa capital, Aix-la-Chapelle.
Les extensions territoriales :
Dès 773, il scelle son union avec le Saint-Siège en attaquant les Lombards qui capitule à Pavie. Dès lors, Charlemagne se donne pour mission de christianiser l’Europe et notamment les rois saxon.
En 782, Charlemagne est aux prises avec l’ancien chef saxon Widukind qui le bat au mont Sunthal. Le roi franc fait alors preuve d’une violence inouïe en ordonnant l’exécution de 4500 otages retenus à Verden. Finalement Widukind sera battu en 785.
En 788, il s’attaque à Tassilon duc de Bavière qui conspire contre lui avec les saxons. Il le réduit à l’impuissance et ajoute ses états à son empire.
En 791, avec l’aide de son fils Pépin d’Italie, il mène contre les Avars une première expédition.
En 795, il réussit à s’emparer de leur camp retranché.
En 805, les derniers Avars rebelles sont définitivement soumis.

Conclusion
En restaurant l’Empire, charlemagne à contribué à stabiliser l’Europe du Moyen Age et à asseoir la présence et le pouvoir de l’église. Cependant, son immense Empire ne le survivra pas.

Sources : jesuismort.com, wikipedia, l’internaute, francehistoire.free

Lorenzo SAVIO (5eme D)

Constantinople, capitale d’Empire

Née d’une colonie grecque, Byzance prend de plus en plus d’importance au cœur de l’Antiquité. La cité dispose d’un emplacement privilégié, s’élevant sur la rive occidentale du Bosphore, un détroit qui relie l’Europe à l’Asie. Attisant les convoitises, elle est souvent détruite et pillée, avant d’être finalement intégrée à l’Empire romain.

En 324, l’empereur Constantin le Grand décide que Byzance est parfaite pour y installer la nouvelle capitale de l’Empire. Elle est surnommée la « Nouvelle Rome ». La ville de Byzance devient Constantinole en hommage à l’empereur romain Constantin Ier, qui choisit d’en faire la capitale de l’empire dés 330.

Elle s’impose rapidement comme la deuxième ville de l’empire jusqu’à la chute de Rome.
Sous l’impulsion de son fondateur, elle devient rapidement le centre de la religion chrétienne et de l’Empire romain. Mais à la mort de l’empereur Théodose Ier, en 395, le territoire est partagé entre ses deux fils. L’Occident et l’Orient sont à nouveau séparés. Constantinople devient alors la capitale de l’empire Byzantin.

Tandis que Rome et l’Occident cèdent sous le poids des Barbares, Constantinople rayonne de plus en plus. Durant tout le Moyen-Âge, elle apparaît comme un prolongement de l’Empire romain, où la culture, l’architecture, la population et le commerce se développe,  notamment sous Justinien. En quelques décennies, la ville antique devient une des plus grandes métropoles de l’Orient romain grâce à son rôle politique et à ses activités économiques et aux incitations financières impériales. L’église de la Sagesse Sacrée (Sainte-Sophie) fut un des plus grand édifice religieux de l’antiquité et sa coupole restera longtemps la plus imposante jamais construite.

Repoussant toutes les tentatives d’invasions étrangères, elle fait difficilement face aux épidémies, aux tremblements et aux  désaccords d’une population d’origines diverses.
Moins peuplée, elle n’en reste pas moins la plus belle ville chrétienne et devient vite l’étape privilégiée des croisés.

Lorsque la Quatrième croisade fut détournée par les Vénitiens , la ville est mise à sac en 1204. La cité perd alors définitivement ses ressources commerciales au profit des Vénitiens et des Génois, puis l’Empire se scinde en trois états: le Despotat d’Epire, l’Empire de Nicée et l’Empire de Trébizonde.

En 1261, les forces de l’empire de Nicée conduites par Michel VIII Paléologue la reprennent. Mais elle est vidée de toutes ses richesses, de ses habitants et aux trois quarts en ruine. En 1355 les Turcs ottomans, qui se sont déjà emparés de la totalité de l’Anatolie, passent en Europe et s’emparent en quarante ans de la Péninsule des Balkans : Constantinople est encerclée le 29 mai 1453, Constantinople est prise par les forces ottomanes conduites par Mehmet II. Le dernier empereur romain Constantin XII Dragasès meurt sur les remparts en défendant sa ville qui va devenir Istanbul sous la domination turque.

Erwan REBOURS (5eme C)

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