Home » Histoire (Page 5)

Category Archives: Histoire

Jules CÉSAR

Jules CÉSAR

Jules César  est né à Rome en juillet 101 avant J.C. Il est mort en mars 44 avant J.C

Il est sans doute le général romain le plus mythique. Homme de stratégie politique comme militaire, il gravit tous les échelons jusqu’à se faire proclamer dictateur à vie et conquérir un empire gigantesque jusqu’aux confins du monde connu de l’époque. Son opposition aux membres du Sénat connut son apogée lorsqu’il entra dans Rome avec son armée et mit en fuite Pompée. Elle lui vaudra également sa chute, il sera victime d’un complot organisé par quelques sénateurs dont son fils spirituel Brutus.

La jeunesse de César
Bien que patricienne, la famille de César était pauvre. Ce qu’elle possédait se réduisait à très peu de chose. Les parents du jeune garçon habitaient dans les faubourgs de Rome une maison des plus modestes, et leurs voisins n’étaient que de simples artisans ou des gens de basse condition.
De bonne heure, l’enfant apprit la valeur de l’argent, qui posa pour lui, pendant longtemps de véritables problèmes. Il eut un professeur d’une valeur exceptionnelle. Grâce à lui, César apprit le grec d’une façon parfaite. Toute sa vie, il lui fut profondément reconnaissant de lui avoir révélé les merveilles de la culture hellénique.
César avait des dons particuliers pour l’étude. Il était trop intelligent pour n’en pas comprendre la nécessité, et de plus les travaux intellectuels lui plaisaient beaucoup. Un temps, il pensa se consacrer à la littérature et il écrivit de nombreux poèmes ainsi que plusieurs pièces de théâtres.
Le jeune César n’était pas particulièrement robuste, et d’ailleurs, il préféra toujours les livres aux jeux athlétiques. Mais à cette époque, un jeune romain devait fréquenter les stades, pour y développer sa force et son adresse. César devint donc excellent dans la course à pied, l’escrime et l’équitation.
Pourtant sa santé fut toujours assez délicate. Il devint sourd de bonne heure et subit vers la trentaine des crises d’épilepsie. Toutefois, celles-ci ne furent jamais très graves et elles ne l’empêchèrent pas d’accomplir ses multiples tâches.

A Rome, on était majeur de très bonne heure, et César le devint dès sa 16ème année. Presque aussitôt, il obtint sa 1ère charge, grâce à son oncle Marius qui le fit désigner comme prêtre de Jupiter.
Son père décida plus tard qu’il épouserait Cossutia. L’idée ne l’enchantait pas mais il accepta. Cependant, ce mariage ne dura pas plus de quelques mois et fut suivi d’un divorce. Un peu plus tard, le père de César mourut. Jules avait à peine 19 ans quand il s’éprit de la belle Cornelia qui accepta de l’épouser. Elle devint sa seconde femme et ne cessa jamais de l’aimer tendrement. Bientôt, ils eurent une fille qu’ils appelèrent Julie.

La famille de César

Sa famille était non seulement une des plus anciennes mais encore une des plus importantes de la cité. Quelques uns de ses membres avaient joué un grand rôle dans les assemblées romaines.
Plusieurs de ses oncles et de ses cousins exercèrent des fonctions importantes et se signalèrent par leur profond dévouement à l’intérêt public.
Le nom de César fut donné en surnom aux empereurs qui lui succédèrent. Littéralement il signifie frisé. Mais il a aussi un autre sens, il désigne l’éléphant dans la langue carthaginoise.
Le père de César se nommait Lucius comme tous les chefs de familles à cette époque, il exerçait sur les siens une autorité indiscutable. C’était un aristocrate et un citoyen digne d’estime mais il ne fit jamais parler de lui. Il mourut d’une crise cardiaque un jour où il se baissait pour mettre ses sandales. Son fils n’avait alors que 16 ans.
Aurélie la mère de César exerça une influence beaucoup plus profonde. Elle était d’un admirable dévouement et enseigna à son fils les plus hautes vertus romaines : la virilité, l’obéissance, la dignité et le courage. Elle vécut assez longtemps pour voir le début de son exceptionnelle carrière.

César avait aussi deux sœurs qui n’ont joué qu’un tout petit rôle dans l’histoire.
La famille de César était patricienne. En face d’elle, il y avait la Plèbe venue s’incorporer au reste de la population romaine sans avoir le droit de participer à la vie publique.
Jules César avait une tante nommée Julie qui l’influença beaucoup. En effet, elle épousa un plébéien nommé Marius ce qui équivalait à se retrancher du reste de la famille. Il avait à peine deux ans lorsque Marius devient consul pour la sixième fois consul, un rôle exceptionnel pour un représentant de la Plèbe. Ainsi, la figure de ce personnage domina toute son enfance…

Cléopâtre
Arrivant en Egypte, tout auréolé de gloire, César rencontra la jeune reine Cléopâtre, une des femmes les plus fascinantes qui aient jamais vécu.
Bien entendu, elle n’eut aucune peine à séduire le Romain, bien qu’il eût dépassé la cinquantaine, alors qu’elle n’avait pas 20 ans.
Une dynastie grecque gouvernait le royaume depuis 3 siècles et Cléopâtre-la dernière des Ptolémée- appartenait à cette famille.
César vit Cléopâtre pour la 1ère fois dans son palais d’Alexandrie et, il fut profondément impressionné, non seulement par sa grande beauté, mais encore par ses qualités intellectuelles.
A cette époque, l’Egypte était en proie aux plus sombres intrigues. La plus importante personnalité du royaume, l’intendant Pothinus, haïssait César et cherchait à lui nuire par tous les moyens. Il éloigna Cléopâtre de la Cour afin d’avoir les mains libres. César le convoqua pour lui adresser de sévères reproches et il exigea une forte indemnité.
César passa plusieurs mois en compagnie de Cléopâtre. Ils remontèrent le Nil sur une barge magnifiquement décorée suivie d’une douzaine de navires qui transportaient des baladins, des jongleurs et des musiciens. Depuis longtemps, César n’avait pas eu de telles vacances !
Il serait bien allé jusqu’en Ethiopie avec la belle Cléopâtre, mais ses troupes s’impatientaient à Alexandrie. D’autre part, des tâches urgentes l’attendaient en Orient. A regret, il dut se séparer de la reine, après de tendres adieux.
Son prestige avait alors atteint des proportions immenses, et l’on eût dit que l’amour de Cléopâtre décuplait en lui toutes ses ressources d’énergie.

La carrière de César
Rentré à Rome en 78 av J.C, après la démission de Sylla, il entreprit une brillante carrière politique: questeur en 69 av J.C, édile curule en 65 av J.C, puis gouverneur en Espagne, il se joignit aux forces de Pompée et de Crassus pour former le premier triumvirat. Consul en 59 av J.C, il se fit attribuer le proconsulat de l’Illyrie, de la Gaule cisalpine et transalpine, et fit voter des lois agraires qui lui assurèrent l’appui de la plèbe.
En 58 av J.C, il entreprit la guerre des Gaules, au cours de laquelle il réprima l’insurrection dirigée par Vercingétorix. Cette difficile conquête lui donna l’occasion de se forger une armée entraînée et dévouée et de s’attirer gloire et richesse. A l’issue de la guerre, en 51 av J.C, la souveraineté de Rome fut établie sur l’Europe centrale et occidentale à l’ouest du Rhin. Au début de 49 av J.C, César, refusant de céder aux injonctions de son rival et de démanteler son armée, franchit le Rubicon. Il marcha sur Rome, où il se fit nommer dictateur jusqu’à son élection au consulat en 48 av J.C, porta la guerre en Grèce où Pompée s’était enfuit, l’écrasa à Pharsale et le poursuivit en Egypte, où Pompée se fit assassiner par les agents du roi Ptolémée XIII. En butte aux révoltes de la plèbe d’Alexandrie et aux problèmes de succession du trône vacant, César donna le trône d’Egypte à Cléopâtre.
En 47 av J.C, il réorganisa l’Asie mineure et retourna à Rome, où il obtint à nouveau la dictature. Il entreprit ensuite, entre ses campagnes, de profondes réformes: il affaiblit le pouvoir du sénat, des comices et celui des magistrats en multipliant le nombre de ces derniers; sur le plan économique, il prit des mesures en faveur des travailleurs agricoles libres, en réduisant le nombre des esclaves, en fondant des colonies à Carthage et à Corinthe mœurs. Il reçu l’inviolabilité tribunicienne, le titre d’imperator en permanence. Soupçonné d’aspirer à la royauté, il fut assassiné le 15 mars 44 av J.C (ides de mars) par un groupe de sénateurs dirigé par Caius Cassius et Marcus Junius Brutus.
Orateur talentueux et écrivain au style limpide et clair, figure d’une stature inégalée, il a inspiré beaucoup d’auteurs parmi lesquels Virgile, Horace, Tacite, Marc Aurèle, Shakespeare, Corneille.

César n’était pas seulement un militaire de génie et un grand homme d’État. En effet, très cultivé (il s’exprimait dans un grec parfait.), il était aussi un très bon orateur et un écrivain de talent.

Lorenzo SAVIO (5ème D)

Sources :
L’internaute.com
Jesuismort.com
www.monsieur.biographie.com
wikipedia

Charles DE GAULLE

Charles DE GAULLE
durant la Grande Guerre

Charles de Gaulle est né le 22 novembre 1890 à Lille . Il a trois frères et deux sœurs. En 1908 il rentre à l’école militaire de Saint-Cyr, après avoir fait une année de service militaire au 33ème régiment d’Infanterie En 1912, il sort diplômé avec le grade de sous lieutenant et il est affecté à sa demande au 33ème régiment d’Infanterie basé à Arras, il est  alors sous  les ordres du colonel Pétain. Le 1er octobre 1913, il est nommé lieutenant et est chef de section a la 11ème compagnie du 1er bataillon.

A la déclaration de la guerre, il est sous les ordres du capitaine Maës, et participe à la bataille de Dinant le 15 août 1914 où il a son baptême du feu. Alors que  la bataille tourne au désavantage des français, la compagnie du Lieutenant de Gaulle reçoit l’ordre de contre  – attaqué c’est alors qu’il est blessé aux genoux et il est évacué sur Charleroi puis sur Lyon. Il rejoint son régiment le 18 octobre dans la région de Pontavert près de Reims. Il est alors nommé a la tête de la 7ème compagnie du 2ème bataillon. A la mi-décembre après une période de repos le régiment fait mouvement vers la Marne pour participer aux offensives de Champagne. Entre janvier et février 1915, le lieutenant de Gaulle se distingue en effectuant des reconnaissances dans les lignes ennemies. Le 10 février, il est nommé capitaine à titre provisoire avant d’être nommé à titre définitif le 3 septembre comme on peut le voir sur la photo de gauche. Le 6 mars il est blessé une deuxième fois a l’oreille puis lors d’une relève il est blessé gravement a la main et doit être hospitalisé dans la région de Clermont.

Il rejoint son régiment le 13 juin sur l’Aisne, où il y restera pendant 9 mois dont 7 en première ligne. Il est à nouveau nommé adjoint du Colonel Boud’Hors. Néanmoins en octobre, il reprend le commandement d’une compagnie, la 10ème.
Le 25 février 1916, son unité rejoint Verdun par la voie sacrée et prend position près de Douaumont. Le Capitaine de Gaulle est d’ailleurs désigné pour reconnaître les futures positions de son régiment.
Sa compagnie s’installe en première ligne comme nous pouvons le voir sur la deuxième photos.
Le 2 mars son régiment subit un terrible bombardement et sa compagnie ne compte plus que 37 survivants. Le capitaine de Gaulle est blessé d’un coup de baïonnette à la cuisse en essayant de briser l’encerclement à la tête des survivants de sa compagnie. Il est alors fait prisonnier et il est soigné par deux
médecins français fait prisonniers en même temps que lui.

Emmenés en Allemagne, il est d’abord interné à Friedberg, puis au fort IX à Ingolstadt, entre octobre 1916 et juillet 1918, il tentera de s’évader 5 fois mais sera toujours repris. Ce qui lui vaudra de faire 120 jours d’arrêt de rigueur. Il aura comme compagnon de captivité le célèbre pilote Roland Garros.
Il est libéré après 44 mois de captivité et retrouve sa famille. Il recevra le 23 juillet 1919, la Croix de chevalier de la Légion d’Honneur et la Croix de Guerre avec étoile de bronze. Durant la guerre, il aura également obtenu une citation en 1916.


Anne-Sophie PISANI (3ème B)

SOURCES :
Wikipedia.
Livre « Il était cinq dans les tranchée » de Philippe Conrad aux éditions Heimdal.
Livre « Un grand français : Le Général de Gaulle » de R. Perrein aux éditions Musy.
Les cahiers de l’express n°2 de novembre 1918.

Winston CHURCHILL

Sir Winston Leonard Spencer CHURCHILL

Winston Churchill est surtout célèbre pour son rôle pendant la seconde guerre mondiale, durant laquelle il a incarné la résistance du peuple britannique aux assauts des nazis.

De 1874 à 1940
Fils d’aristocrates, il est né le 30 Novembre 1874 au Palais de Blenheim en Angleterre.
Il fait ses études à Harrow School et à l’Académie royale militaire de Sandhurst.
Il fut marié à Clémentine Hozier et eut 5 enfants.
A la fin de ses études il devient militaire, puis correspondant de guerre durant le conflit des Boers.
Il devient « héros national » à la suite de son évasion réussie d’Afrique du Sud.
Après il commence une carrière politique. Il est élu du parti conservateur au Parlement en 1900, puis il adhère au parti libéral en 1904.
En 1905, il est nommé sous-secrétaire d’Etat aux colonies. De 1908 à 1922, il occupe successivement les postes de président du Ministère du Commerce, ministre de l’Intérieur, ministre des Munitions, secrétaire d’Etat pour la Guerre et les affaires aériennes et secrétaire aux Colonies.
Il est réélu député conservateur en 1924 au Parlement et il devient Chancelier de l’Echiquier dans le gouvernement Baldwin Ses avertissements face à l’avancée nazie et aux dangers de la politique d’apaisement sont ignorés. En 1939, l’Allemagne déclare la guerre à la France et à la Grande-Bretagne.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale de 1940 à 1945
Il est nommé Premier ministre le 10 mai 1940, alors que l’Allemagne nazie lance sa guerre-éclair à l’Ouest. Il habite alors au 10 Downing Street (Résidence officielle) et à Chartwell (Résidence privée).
Il incarne pendant toute la guerre l’esprit de résistance du Royaume-Uni, et il prononce cette phrase célèbre « du sang, des larmes et de la sueur ».
Il accueille à Londres les gouvernements en exil.
Il participe en Février 1945 à la conférence de Yalta. Il perd son poste de 1er ministre, le parti travailliste ayant remporté les élections. Et malgré qu’il ne participe pas directement au règlement des réorganisations internationales de l’après-guerre, il est considéré comme un héros national. Leader de l’opposition à partir de 1945, Churchill plaide pour une politique favorable à l’Union européenne.

De 1946 à 1965
En 1946, dans le discours de Fulton aux Etats-Unis, il lance l’expression du « rideau de fer », il est le 1er à dénoncer l’expansion du communisme en Europe orientale et centrale.
Dans le discours prononcé à Zurich, le 19 septembre 1946, il n’hésite pas à parler de futurs « Etats-Unis d’Europe », avec l’ambition de « reconstituer la famille européenne et de lui fournir une structure qui lui permette de vivre et de croître en paix, en sécurité et en liberté ».
En mai 1948, à la Haye, tous les Etats européens se réunissent sous la présidence de Churchill en un Grand Congrès de l’Europe. Ce dernier aboutit à l’adoption du projet du Conseil de l’Europe qui devient réalité le 5 mai 1949. Churchill fait partie des membres de la première assemblée.
En 1951 il revient aux affaires et assume le poste de Premier Ministre. Churchill s’éloigne de ses propos européens antérieurs.
La position de Churchill se confirme en 1953 lorsqu’il déclare que le Royaume-Uni est aux côtés de la Communauté Européenne de Défense (CED) mais qu’il n’en fait pas partie.
Churchill quitte son poste en 1955 mais demeure membre du Parlement jusqu’en 1964.
Il reçoit le prix Nobel de littérature pour ses écrits en 1953.

En 1963, le Congrès américain lui confère la citoyenneté américaine.
Il décède à l’âge de 90 ans le 24 Janvier 1965 à Londres.

Sources : Wikipédia, Touteleurope, Churchill images.

Marie PENNEQUIN (3ème B)

Joseph STALINE

Joseph STALINE
(du russe stal, « acier »), de son vrai nom Iosif Vissarionovitch Djougachvili , il est né le 21 décembre 1879 à Gori ,aujourd’hui Tbilissi en Géorgie et mort à Moscou le 5 mars 1953.

1. La jeunesse de Staline.

Dans son enfance , le jeune Staline est brutalisé par un père alcoolique et violent qu’il perd à l’age de onze ans. Cela a créé en lui un profond désir de vengeance à l’encontre de quiconque s’opposerait à lui. Sa mère travaille durement pour l’envoyer à l’école religieuse de Gori.
Bon élève, il entre au séminaire orthodoxe de Tiflis (capitale géorgienne) en 1893.Il y apprend le russe et est influencé par le nationalisme géorgien. Mais , il se révolte contre les règles de cette institution et ses idées marxistes lui valent d’étre exclu du séminaire en 1899.

Il se rallie aux milieux ouvriers de Tiflis et assiste à des réunions du parti ouvrier social démocrate de Russie (POSDR) clandestin. Dés lors, il mène une activité révolutionnaire marquée par plusieurs arrestations par la police tsariste, déportations en Sibérie et évasions.
En 1904, il rejoint les Bolcheviks et devient un militant exemplaire. Il participe activement à la révolution de 1905. Il organise en 1907 au Caucase des expropriations pour financer le parti, provoque des grèves. Dés cette époque, son caractère témoigne de sa brutalité  de sa facilité à s’emporter.


2. L’accès au pouvoir supréme (1917-1929).

Après la révolution de février 1917, Staline prend en main la direction du parti à Petrograd. Il ne joue aucun role important dans la révolution russe, mais il se fait remarquer par Lénine. Il est membre fondateur du Politburo et nommé comissaire aux nationalités. Il participe activement à la guerre civile de 1918 à 1921 et s’oppose plusieurs fois avec Trotski, chef de l’armée rouge. En 1922, il est élu secrétaire général du comité central.

Lénine meurt en 1924, Staline en profite pour devenir son successeur en éliminant Trotski du parti (1927). Il est à présent seul maitre à bord.

3. Le Stalinisme.

Staline met en place durant les années 1930 son système : le Stalinisme contient des éléments propres à la révolution bolchevique, à l’héritage marxiste-léniniste et des particularités russes. Il instaure une nouvelle orientation politique et économique , un climat de terreur et met en place un pouvoir absolu avec un véritable culte de la personnalité. Le fondement idéologique du stalinisme est la dictature du prolétariat mais en réalité il s’agit de la dictature d’un seul homme appuyé sur plusieurs appareils : le parti communiste, l’état et la police.

La priorité est donnée aux industries lourdes (plans de 5 ans) pour redresser le pays en retard par rapport aux autres puissances industrielles. Il y a aussi collectivisation des terres agricoles avec des famines  en Ukraine et les déportations des koulaks .

Aucune résistance n’est tolérée et des millions de russes iront dans les goulags ou seront exécutés ( grands procès de Moscou de 1936 à 1938) meme ses anciens camarades ou ceux  de Lenine .

La propagande lui permet la considération du peuple russe ( petit père des peuples) et sa victoire contre l’Allemagne nazie renforce cette opinion favorable.
L’URSS sort victorieuse de la guerre et Staline impose la domination soviétique sur les pays de l’Europe de l’Est .Il crée en 1947 le Kominform, nouvelle internationale dirigée par le parti communiste soviétique, regroupant tous les partis staliniens. Staline règne donc sans partage sur le nouvel immense empire.

4. Sa mort.
A la fin de son règne, Staline organise encore de nouvelles purges ( procès de Prague, complot des blouses blanches) et devient de plus en plus humiliant avec son entourage. Il meurt le 5 mars 1953 et les funérailles se tiennent le 9 mars  avec des morts dus aux bousculades. Dans le monde socialiste , dans le mouvement communiste international et chez les anciens alliés de la seconde guerre mondiale , le chagrin semble etre le sentiment dominant ainsi que la peur devant un avenir incertain.

Il est exposé aux cotés de Lénine dans le mausolée de la place rouge jusqu’en 1961.

En conclusion, Staline a régné avec une poigne de fer sur l’URSS ou il a occupé une place essentielle  dans l’histoire . Il est parfois considéré comme l’un des pires dictateurs de l’Histoire, responsable de l’exécution de 20 millions de soviétiques et de nombreuses déportations pendant son règne. Il a fait preuve d’une cruauté démesurée en rapport avec ses origines dont il avait honte. Il a voulu se venger de la société ou il était né trop bas. Mais il a permis à l’union soviétique de résister au nazisme et d’etre une grande puissance mondiale.

Maxence LOBRY (3ème B)

Sources :
Marie J.-J.,Staline,PUF,Que sais-je ? n°3030,1995.
Alessandro Mongili,Staline et le Stalinisme xx siécle,CASTERMAN, Firenze,1995
Marie J.-J,Staline,Fayard,2001
http://fr.wikipedia.org/wiki/Staline.
http://histgeo.free.fr/BeriaStaline.html
http://www.herodote.net/



Franklin Delano ROOSEVELT

Franklin Delano ROOSEVELT
32ème président des Etats-Unis d’Amérique.
Né à Hyde Park le 30 janvier 1882, décédé à Warm Springs le 12 avril 1945

« La seule chose que nous devons craindre est la crainte elle-même » F. D. Roosevelt

Roosevelt fut le seul président américain à être élu à quatre reprises à partir de 1932. Il ne fit qu’entamer son quatrième mandat, emporté par la maladie quelques mois après le début de celui-ci.
Confronté à la Grande Dépression, Roosevelt mit en œuvre le « New Deal », un programme de relance de l’économie et de lutte contre le chômage. Il réforma le système bancaire américain, et fonda la Sécurité Sociale. Il créa de nombreuses agences gouvernementales telles que la Works Progress Administration ou la National Recovery Administration. Il réussit à élaborer un nouveau mode de présidence plus actif grâce à son équipe de conseillers, appelée Brain Trust.
Roosevelt fut l’un des principaux acteurs de la Seconde Guerre Mondiale. Avant l’entrée en guerre des États-Unis, il lança le programme Lend-Lease afin de fournir les pays alliés en matériel de guerre. Après l’attaque de Pearl Harbor, il assuma pleinement ses fonctions de commandant en chef de l’armée américaine et prépara largement la victoire des Alliés. Il inspira notamment la fondation de l’ONU. Critiqué par les uns, admiré par les autres, il a laissé une très forte empreinte dans l’histoire de son pays et celle du monde.

En 1921, Roosevelt eut une maladie, lui paralysant ses membres inférieurs. Le jour de sa première investiture présidentielle, il reçut personnellement des enfants paralytiques. Pendant sa présidence, il participa à la création de la National Foundation for Infantile Paralysis. Roosevelt cacha la dégradation de son état de santé pour pouvoir être réélu. En public, il marchait avec des attelles orthopédiques ou une canne ; en privé, il se déplaçait en roulant. Lors de ses apparitions publiques, il était soutenu par l’un de ses fils ou par un auxiliaire

Ses Mandats
4 Mars 1933- 20 Janvier 1937.
20 Janvier 1937- 20 Janvier 1941.
20 Janvier 1941- 20 Janvier 1945.
20 Janvier 1945- 12 Avril 1945.

Roosevelt fut élut le 8 Novembre 1932 et réélu le 3 Novembre 1936, le 5 Novembre 1940 et le 7 Novembre 1944.Il était du parti démocratique.
Il a eu comme vice-président: John Garner (1933-1941), Henry Wallace (1941-1945) et Harry Truman (1945).
Il a succédé à Herbert C. Hoover et fut remplacé par Harry S. Truman.

Quelques anecdotes
-Président, c’est de famille !
Il était cousin au cinquième degré avec Theodore Roosevelt, ancien président des Etats-Unis.

-4 fois 4 !
C’est le seul président des Etats-Unis a avoir été élu 4 fois successivement (1932, 1936, 1940 et 1944).

-Indices ?
Selon certaines sources, il aurait été prévenu de l’attaque sur Pearl Harbor et aurait retiré le plus gros du matériel avant le 7 décembre 1941.

«Faites quelque chose et, si ça ne réussit pas, essayez autre chose
[ Franklin Delano Roosevelt ] – Discours – 1939

Sources consultés : http://www.evene.fr/celebre/biographie/franklin-delano-roosevelt-419.php et wikipédia.


Julie VALLIN (3ème B)

La Droite en France, idéaux d’hier et d’aujourd’hui

HISTORICITÉ
La Droite en France, idéaux d’hier et d’aujourd’hui

Pour reprendre une vieille expression, « tout fout le camp », y compris le clivage gauche-droite, ce qui rend assez difficile le sujet de cette chronique. Nous sommes apparemment loin du bon vieux temps d’avant-guerre (la Deuxième), où il était possible de distinguer trois, voire quatre droites en France : la légitimiste (nostalgique de l’Ancien Régime), l’orléaniste (droite libérale), la bonapartiste (mélange de conservatisme, de nationalisme et d’idéal de grandeur) et la réactionnaire « populiste » (extrême-droite, louchant parfois vers un fascisme dont les racines sont aussi de gauche). Si elles ont toutes plus ou moins survécu aux aléas de l’Histoire, seules deux ont pu prétendre accéder et se maintenir au pouvoir : la libérale et la bonapartiste, rebaptisée gaulliste. Cette dernière paraît en voie d’extinction rapide depuis la création de l’UMP en 2002.

Ce parti, en position hégémonique sur la droite de l’échiquier politique français depuis 2002, et surtout 2007, n’a pas pour autant été totalement converti aux charmes du libéralisme brutal  prôné en leur temps par Alain Madelin et Patrick Devedjian : culte de la concurrence, exaltation du marché mondial et de la compétitivité, individualisme absolu…Les vieilles valeurs de la Droite (Honneur, Patrie, Travail et Famille) n’étant plus que des antiquités encombrantes bonnes à mettre au musée.  Les derniers défenseurs de ces principes (tels Dominique de Villepin, Philippe de Villiers…) pouvaient aussi recevoir le renfort d’une partie de la gauche dite « républicaine » attachée à une certaine idée de la France et de son pacte social (Jean-Pierre Chevènement).

Il fallut donc toute l’habileté, somme toute très bonapartiste, d’un Nicolas Sarkozy, pour faire une synthèse électoralement présentable de ces valeurs, épicée de quelques références à gauche (Jaurès et Blum), et ainsi conquérir l’Elysée. Tout le problème étant ensuite de ne pas décevoir…

Philippe BOUCHÉ
(professeur agrégé d’Histoire – diplômé de Sciences Po Bordeaux)

Pour en savoir plus, voir l’intégrale de cet article publié à cette adresse.

buy windows 11 pro test ediyorum