3. Audumla la vache

En même temps apparut une vache nommée Audumla.

Audumla, la vache sacrée dont le nom signifie « la richesse de la vache sans corne », léchait les masses de glace autour d’elle, et de ces blocs sortiront les premiers géants.

Des trayons de pis d’Audumla la vache s’écoulaient quatre torrents de lait qui nourrirent, également, le géant primordial Ymir.

Ce dernier en fut rassasié. La vache chercha alors à s’alimenter, et s’installa sur un iceberg pour en lécher le revêtement salé avec sa langue râpeuse. Un matin, elle passa et repassa sa langue sur l’iceberg jusqu’à ce qu’il fonde pour laisser apparaître Buri l’ancêtre des dieux, et le deuxième être vivant.

Le premier jour, ses cheveux apparurent.

Le deuxième jour, l’on vit sa tête et le troisième jour, il fut achevé.

Jérôme

4. La naissance d’Odin

Le corps d’Ymir engendra d’autres géants.

Quand ses deux pieds se rejoignirent, ils donnèrent naissance à un géant à six têtes nommé Thudgelmir ( »celui qui crie fortement »). De la sueur de ses aisselles naquit le premier couple de géants, et tout ce monde commença à fraterniser.

Ainsi Bor, le fils de Buri, et la géante Bestla donnèrent naissance à 3 fils :

• Odin (« le chef inspiré »),
• Vili (« la volonté »),
• Vé (« la spiritualité »),

Ils symbolisent la naissance de la conscience et forment ainsi une triade parfaite.

Baris

5. Odin

Odin, père céleste, était le dieu de la magie, de la sagesse, de la guerre, de la poésie et du savoir-faire.

Son nom signifiait furieux ou hors de soi.

Il ne mangeait rien. La nourriture déposée devant lui, il la donnait aux deux loups Gjere et Freke tapis à ses pieds.

C’était un homme âgé, barbu et borgne car il obtint une parcelle de sagesse qu’il paya d’un œil.

Au prix d’autres souffrances, il acquit la science des runes qui lui conféra un immense pouvoir.

Sur ses épaules se perchaient deux corbeaux Hugin (la pensée) et Mun (la mémoire), qui volaient chaque jour à travers les mondes et lui disaient tout ce qui s’y passait.

Odin réfléchissait constamment à ce que les deux volatiles lui racontaient car il portait la responsabilité de retarder le Ragnarok.

Il avait également un cheval à huit pattes : Sleipnir qui avait la capacité de galoper aussi bien sur terre, sur mer que dans les airs.

Ainsi, peu de choses échappaient à Odin car du haut de son rocher, il observait les neuf mondes et tout ce qui s’y déroulait.

Adrian

6. La mort d’Ymir

C’est alors qu’Odin et ses deux frères tuèrent Ymir.

Puis, ils créèrent le ciel et la terre avec son cadavre.

Son sang forma la mer et les rivières, son corps fit la terre, ses os façonnèrent les montagnes, ses cheveux modelèrent les arbres, et son crâne généra les cieux.

En outre, les larves qui rongeaient le cadavre d’Ymir servirent à Odin et à ses frères pour engendrer les nains.

Ces derniers, vivant sous terre, étaient très adroits dans les travaux manuels. Quatre d’entre eux, des nains gigantesques, Nordi, Sudri, Austri et Westri servirent à soutenir la voûte céleste et donnèrent leurs noms aux quatre points cardinaux : le nord, le sud, l’est et l’ouest.

Puis Odin, Vili et Vé créèrent le temps en utilisant le cerveau d’Ymir.

Aurélien.

7. Yggdrasil, l’arbre du monde

Le cosmos tout entier était relié à un frêne géant, Yggdrasil. Ses branches soutenaient les mondes parallèles qui composent l’univers.

On y trouvait le Walhalla.

Les guerriers vikings qui mouraient au combat étaient reçus dans le palais d’Odin, le walhalla où ils festoyaient pour l’éternité. Chaque jour, ils se battaient. Ceux qui se faisaient «tuer» se relevaient à la fin de la journée et regagnaient le Walhalla pour participer au banquet.

Ásgard était la demeure des dieux qui gouvernaient, les Ases.

Un arc-en-ciel, Bifrost, reliait Ásgard à Midgard.

Les branches d’Yggdrasil abritaient, aussi, plusieurs créatures. Parmi celles-ci, on trouvait quatre biches conduites par le cerf Eikthymir.

Elles se nourrissaient des feuilles de l’arbre. Un serpent géant, Nidhogg, se tapissait au milieu des racines. Un aigle plein de sagesse était assis au sommet de l’arbre. Quant à l’écureuil Ratatosk, il montait et descendait le long de l’arbre, transportant les messages que s’adressaient l’aigle et Nidhogg.

Un autre serpent géant appelé Jormungand vivait dans l’océan entourant Midgard. Il était si long qu’il encerclait le monde entier.

Alexandre G.

8. Les neuf mondes

Yggdrasil abritait en outre les neuf mondes. Le premier était ASGARD c’était le pays des Ases, les grands dieux. Ce pays prospère était recouvert de champs dorés et de belles rivières.

Le deuxième monde se nommait VANAHEIM était le pays des dieux de la terre, les Vanes.

Le troisième monde s’appelait ALFHEIM le pays des elfes de lumière. Le soleil n’avait pas besoin de briller, car les gens de ce monde étaient plus brillants et plus beaux que le feu du ciel.

Le quatrième monde MIDGARD était le monde des mortels appelé encore MANNHEIM ou monde du milieu.

Le cinquième monde JOTUNHEIM : était le monde des géants de givre et de pierre C’était un endroit constitué d’immenses châteaux et de hautes montagnes. Thrym, le roi des géants, ennemi juré du dieu Thor et voleur de son marteau, vivait ici.

NIDAVELLIR, sixième monde, était, un royaume souterrain, caractérisé par sa chaleur et les coups de marteau de que l’on y entendait. Cet endroit sombre était le pays des nains. Aucune lumière ne filtrait hormis celle des forges rougeoyantes.

MUSPELHEIM : Le monde du feu, était le domaine de géants de feu, toujours prêts à faire la guerre. Dirigées par un roi aux yeux de charbon ardent, Surtr, les foules de ce monde étaient sans cesse en train de chercher querelles aux autres peuples.

SVARTALFHEIM, le huitième monde, appartenait aux elfes noirs.

Enfin, HELHEIM: le monde des morts, était un endroit lugubre dirigé par un maître tout aussi sinistré: une géante à moitié vivante et a moitié morte. C’était un pays étrange et aride constitué de glace et de brouillard, un lieu de perdition et d’oubli. Ici dans les brumes éternelles les HEL, déambulent les âmes malchanceuses ne se sont pas tombée, avec gloire au combat.

Yoann

1. Fenrir

Fenrir était le fils de Loki, le dieu du mal et d’Angerboda (une géante).

Son frère se prénommait Midgarsornr (le grand serpent) Sa sœur était la déesse Hel (gardienne des enfers). Tous les trois étaient des créatures monstrueuses.

Fenrir était de la taille d’un veau d’un an.

Beaucoup plus souple qu’un tigre, il avait une longue échine fauve rayée en long d’une bande plus sombre tachetée de rougeâtre.

Une sorte de crinière noirâtre se prolongeait sur son cou.

Le monstre possédait, en outre, une gueule très large, une queue assez longue qu’elle agitait avec violence, des pattes fortes et larges munies de griffes de belle dimension.

Fenrir était, donc, effrayant avec ses grandes dents aiguisées comme des poignards et ses yeux brillants de cruauté.

Le carnivore s’attaquait à tout le monde.

C’était un loup solitaire que les Ases élevèrent quand il était jeune, après l’avoir écarté des dieux, et des enfants de Loki, car une prophétie annonçait qu’il les anéantirait tous et ravagerait les mondes lors du Ragnarok.

Au fil des années, Fenrir devenait de plus en plus gros, et de plus en plus agressif envers les dieux. Seul Tyr osait encore l’approcher pour le nourrir

Patrice

2. Le conseil des Dieux

Alors les dieux se réunirent dans une salle pour un conseil…

L’heure était grave car le loup Fenrir devenait de plus en plus dangereux.

Les dieux devaient impérativement trouver une solution.

Il y avait réuni autour de la grande table :

Odin Roi des dieux, dieu de la guerre, de la sagesse et de la magie.

Friggsa, la femme d’Odin la déesse des mères.

Balder, le fils d’Odin, dieu de la paix.

Thor, dieu du tonnerre.

Tyr, dieu de la justice.

Freyr, dieu de l’agriculture.

Loki, dieu du mal.

Njord, dieu de la justice.

Nofn, déesse de l’amour interdit.

Eir, déesse de la guérison.

Ils décidèrent, finalement, d’interroger les 3 normes à propos de la prophétie dans laquelle Fenrir tue Odin. Ils en revinrent très inquiets et décidèrent d’enchaîner le loup géant.

Jordans

3. Les chaînes

Cette décision leur permettait d’être en sécurité.

Alors les Ases proposèrent au loup un jeu: il devait, pour montrer sa puissance, essayer de briser une chaîne.

C’était la plus grosse et la plus lourde qu’ils avaient pu fabriquer.

Mais Fenrir la brisa sans aucune peine.

Ils firent alors un deuxième lien en acier trempé deux fois plus solide que le premier, qu’ils appelèrent Dormi.

Mais elle ne résista pas mieux à la force incroyable de Fenrir:

Kama

4. Le lacet des nains

Alors sur les conseils d’Odin, les Ases envoyèrent le messager Skirnir, à Nidavellir, le monde souterrain, rencontrer les nains afin qu’ils fabriquent un objet magique que personne ne pourrait briser.

En contrepartie, les dieux leur promirent une montagne d’or.

À ce moment là, les yeux des nains brillèrent de convoitise et ils acceptèrent le marché.

Ils recoururent à la magie et forgèrent une chaîne nommée Gleipnir, faite de six parties : des bruits de pas de chats, de barbes de femme, de racines de montagnes, de nerfs d’ours, d’haleines de poissons et de crachats d’oiseaux.

Elle était aussi belle qu’un lacet de soie et aussi habilement entrelacée que les paroles d’une histoire.

Ludovic