SOSEKI, Natsume. Je suis un chat

Dans la demeure de maître Kushami, professeur d’anglais peu respecté, entrent et sortent toute une galerie de personnages tous plus étranges les uns que les autres, sous le regard amusé du chat de la maisonnée : Meitei, un artiste qui n’en a que le nom et qui se délecte à élaborer des histoires rocambolesques, Kangetsu, le scientifique dont les sujets d’études vont de la Dynamique de la pendaison aux Effets du rayonnement ultra-violet sur le mouvement des pupilles de grenouilles, la voisine Kaneda, épouse au grand nez d’un industriel fortuné et malveillant, Dokusen, philosophe imprégné de doctrine zen,…

Le chat observe, commente, critique ce petit monde oisif d’un air détaché et nonchalant ; pour lui, les hommes ne sont que des « infirmes à deux pattes », incorrigibles et créant eux-mêmes leur propre malheur.

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Composé de onze récits initialement publiés séparément entre 1905 et 1906, ce grand classique de la littérature japonaise forme un ensemble cohérent, exigeant et étonnant de modernité. Tantôt burlesque par ses dialogues désopilants aux accents de vaudeville, nostalgique dans la contemplation d’une société japonaise traditionnelle qui s’efface devant la modernité et l’occidentalisation en plein cœur de l’ère Meiji, la plume acerbe et poétique de Sôseki nous invite à contempler l’âme humaine à hauteur de félin. Nous en ressortons touchés et plus humains que jamais.

Incipit : « Je suis un chat. Je n’ai pas encore de nom »

Titre original : 吾輩は猫である Wagahai wa neko de aru
Traduit du japonais par : Jean Cholley

ISBN : 978-2070706341
439 pages
Éditeur : Gallimard / Unesco ; Connaissance de l’Orient (12/03/1986)



SOLYOM, Anna. Derrière la porte du café des chats.

A l’approche de ses 40 ans, Nagore quitte Londres où elle a vécu plus de dix ans et rentre à Barcelone pour tenter d’oublier sa rupture avec Owen et le chaos absolu qu’est devenue sa vie. Son amie Lucia lui trouve un travail bien payé et aux conditions idéales comme serveuse et assistante dans un café à chats qu’une amie japonaise va prochainement ouvrir dans la ville. Seulement voilà : Nagore a toujours détesté les chats ! Elle n’est cependant pas en position de refuser une si bonne offre…

La voilà donc désormais entourée de sept chats qui l’observent, semblent la juger et se mettent dans ses pattes… Yumi, la patronne, la trouve cependant parfaite pour le poste, non seulement parce qu’elle dessine de magnifiques chats sur la crème du café, mais aussi parce qu’elle sait que les chats ont beaucoup à nous apprendre. Nagore saura-t-elle surmonter son aversion et réapprendre à s’accepter telle qu’elle est ?

« Les chats ont six vies au Moyen-Orient et en Turquie, sept en France et dans de nombreux pays à travers les monde, tandis qu’on leur en prête neuf partout où l’on parle la langue de Shakespeare« .(incipit)

Un petit roman tout doux qui se dévore en une journée et qui nous rappelle d’écouter notre rythme, nos désirs et de prendre le temps de savourer la vie car, contrairement à ces charmants félins, nous n’en avons qu’une ! Et comme le commente le vieil Elias au cours du récit : « Un bon livre, un thé chaud et un chat sur les genoux. Peut-on rêver plus grand bonheur dans ce monde ? »

Titre original : Neko Café
Traduit de l’espagnol par : Sofia Spero 

ISBN : 978-2266322737
176 pages
Éditeur : POCKET (21/04/2022)


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JAMES, Miranda. Succès mortel – Le chat du bibliothécaire, 1

À Athena, dans le Mississippi, Charlie Harris travaille à mi-temps comme archiviste à la bibliothèque universitaire. Pour combler ses journées solitaires suite au décès de sa femme et de sa tante, il a adopté Diesel, un maine coon de deux ans et une douzaine de kilos qui doit son nom au bruit de ses ronronnements. Et tout comme sa tante avant lui, Charlie héberge des étudiants dans la vaste maison qu’elle lui a léguée. Cette année, Justin, le fils unique de son amie d’enfance Julia, est l’un de ses résidents.

Alors quand il apprend que le vrai père de Justin est un auteur à succès local, prétentieux et antipathique depuis toujours, il fait tout pour aider le jeune homme à accepter cette vérité. Et quand ce dernier est le suspect numéro un du meurtre de son père naturel, rien ne peut empêcher Charlie et Diesel de mener l’enquête…

Même si Charlie n’est pas vraiment bibliothécaire et que ce n’est pas vraiment lui qui résout l’énigme, la lecture de ce livre est agréable. Outre la bienveillance et la sympathie de Charlie, Diesel a le rôle principal. Car sous ses caractéristiques physiques impressionnantes se cache un chat au grand cœur, à l’oreille attentive et à la patte réconfortante. Ce chat semble doté d’une sensibilité humaine. Et on l’adore !

Un ouragan avait traversé ma cuisine, ce matin-là. Un ouragan nommé Justin.

incipit

Titre original : Murder Past Due
Traduit de l’américain par : Guillaume Le Pennec 

ISBN : 978-2290358429
320 pages
Éditeur : J’AI LU (10/11/2021)