Voici des extraits d’une page de sensibilisation à la dyslexie.

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3e partie : mettez-vous à la place d’un DYS

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1) Voici le descriptif de fonctionnement d’un appareil électrique. Après avoir lu le texte, vous répondrez à la question posée.

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Face à ce texte, vous vous imaginez que suite à une erreur de l’ordinateur, tous les espaces ont disparu du texte. Or en regardant autour de vous, vous découvrez que tous les élèves ont cette même feuille et que personne ne fait de remarque. Tout semble naturel et normal. Chacun répond rapidement à la question. Certains ajoutent même : « oh, c’est facile ! ». Vous vous dandinez sur votre chaise, mal à l’aise.

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2) Voici une citation extraite d’un exemple de photosensibilité de Louise Brazeau Ward, centre de dyslexie d’Ottawa. Après avoir lu le texte, vous répondrez à la question posée.

Lal ut tev er slar éu s sit e

A l ar e nt ré ed esc las ses, jes aut ai sdej oi ea vecl es ga rço nse tlesf il lesd uqu art ier, d és ir eux de co mm encerl es co ursq uico mb ler a ien tmo nes pritc urie ux.

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Vous vous découragez. Et toujours ces voisins de classe agaçants de réussite. Certains ont déjà rendu leurs feuilles depuis un moment, alors que vous êtes en train de lire le titre du texte.

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Des mises en forme inadaptées viennent entraver nos capacités de lecture. Bien sûr, nous réussissons à lire le texte mais avec difficulté. Nous devons relire pour bien segmenter les mots, puis relire parfois pour comprendre la phrase, et relire encore pour répondre à la question. Nous pouvons alors percevoir l’énergie qui est demandée aux enfants en grandes difficultés de lecture et le découragement qui peut survenir après quelques heures de classes.

Voici la suite des recherches et des explications de Clara, Léa et Alison. Merci à elles !

Mme Allera

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2e partie : les familles des DYS

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En France, plus de quatre millions de personnes sont touchées par les troubles spécifiques du langage et des apprentissages. Soit 6 à 8% de la population… soit un à deux enfants par classe…
Et si nous poursuivons dans les chiffres, un quart des élèves en échec scolaire sont dyslexiques.

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La DYSLEXIE et un trouble spécifique de la lecture. Est la difficulté d’identification des mots écrits, difficulté qui entraîne des problèmes d’écriture parfois qualifiés indépendamment de dysgraphie et de dysorthographie

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La dysorthographie est un trouble d’apprentissage persistant de l’acquisition et de la maîtrise de l’orthographe touchant principalement l’apprentissage de l’écriture (altération de l’écriture spontanée ou de l’écriture sous dictée), à distinguer de la dyslexie qui touche elle, principalement l’apprentissage de la lecture.

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Un DYSgraphique est quelqu’un qui a un trouble qui affecte l’écriture dans son tracé.

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La Dyscalculie est un échec dans l’apprentissage des premiers éléments du calcul et comme un échec dans la capacité à manier les nombres de façon adéquate. Un DYScalculique est quelqu’un qui confond les chiffres (quand on a une multiplication nous oublions souvent les retenues).

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La dysphasie est un trouble grave du développement du langage chez l’enfant qui touche la parole et l’écriture. La dysphasie résulte d’une dysfonction cérébrale au niveau de la zone du langage, entraînant des limitations au niveau de la compréhension et de l’expression du langage, au point d’empêcher l’enfant de communiquer normalement et d’accomplir des activités liées à son âge. Un DYSphasique est quelqu’un qui a un trouble du développement du langage oral (c’est quand un enfant a du mal a l’oral).

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La Dyspraxie est une altération de la capacité à exécuter de manière automatique des mouvements déterminés. Le dyspraxique doit contrôler volontairement chacun de ses gestes, ce qui est très coûteux en attention, et rend la coordination des mouvements complexes de la vie courante extrêmement difficile, donc rarement obtenue. Un dyspraxique est quelqu’un qui ne peut pas faire deux chose en même temps (il ne peut pas recopier le tableau et écouter le professeur par exemple).

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Pour finir, le témoignage de Victoria, 13 ans, dans un magazine, qui a touché nos rédactrices :

« Ma prof de français me déteste, je fais plein de fautes et dès que quelqu’un en fait, elle leur dit : « Ho la la, vous n’allez pas devenir comme Victoria ! » Comme si j’étais la honte de la classe. »

Aujourd’hui les professeurs sont informés des troubles dyslexiques et essayent de mettre en place des aides pour les élèves concernés.

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Clara, Léa et Alison

Clara, Léa et Alison vous présentent les « DYS ». Elles ont fait des recherches dans les livres et les revues du CDI pour vous expliquer ce que c’est qu’être DYS. Bonne lecture,

Mme Allera.

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Nous voulions faire ce travail pour expliquer aux autres élèves du collège ce que c’est qu’être « dys », et aussi car beaucoup d’élèves nous posent des question sur les troubles DYS…

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1ère partie : Le monde des Dys

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¨Dys¨, ça veut dire quoi?

Ce préfixe regroupe un ensemble de troubles des apprentissages dont le plus connu est la Dyslexie, qui est la difficulté à apprendre à lire.

Un Dyslexique confond les lettres qui ont des formes voisines, inverse des syllabes en lisant, a du mal à associer les sons entendus avec les lettres correspondantes.

La Dyslexie s’ accompagne parfois d’autres troubles : écriture (Dysorthographie), mathématiques (Dyscalculie), formation des mots ou des phrases (Dysphasie), coordination des mouvements (Dyspraxie).

27,75 millions d’européens seraient dyslexiques, dont 2,5 millions d’enfants.

On estime que de 6% à 8% des enfants souffrent de troubles ¨Dys¨.

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D’ où ça vient?

Cela se passe dans le cerveau : certaines zones ne traitent pas les informations correctement.

Cela n’est donc pas un manque d’intelligence.

C’est un handicap reconnu officiellement (ce qui permet aux familles d’être soutenues financièrement).

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La dyslexie c’est quoi ?

Certains élèves ont beau faire des efforts, leurs fautes d’orthographe feraient bondir tous les profs de français. Ils souffrent de dyslexie (on dit aussi dysorthographie dans certains cas), c’est un trouble de l’apprentissage écrit et oral.

La dyslexie nécessite des séances de rééducation auprès d’un(e) orthophoniste.

Au collège, les dyslexiques, et tous les autres dys, peuvent bénéficier d’aménagement dans leur scolarité et même de temps supplémentaire au brevet, à condition d’en faire la demande au rectorat d’académie.

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Comment savoir si un enfant est dyslexique :

Pour savoir si on est dys, on doit aller a l’hôpital, où on nous fait faire beaucoup de tests dans toute les matières (Maths, Français, Histoire et surtout en Mémorisation). Quand on est diagnostiqué dys on nous envoie chez un(e) orthophoniste qui nous fait faire des exercices pour que nous nous améliorions notre travail a l’école.

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à suivre…

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Clara, Léa et Alison