Publié dans Année 2012-2013, écrits des 3èmes

La rédation de brevet blanc de Fanny

Sujet d’imagination

 

Ma grand-mère est une personne de coeur. Elle donne sans compte, elle aide sans rien attendre en retour. Son altruisme est tellement grand qu’elle serait capable de se priver pour les autres. Elle s’est toujours battue pour avoir ce qu’elle voulait.

 

Un jour, ma grand-mère et moi sommes allées marcher dans la forêt. L’endroit est calme et silencieux. Nous marchons, elle et moi, sans parler. Cette promenade nous offre le moyen de nous vider la tête quelques instants. Mais, ma grand-mère me propose de nous assoir sur un tronc d’arbre coupé. Comme je commençais à me fatiguer, j’acceptai. Toujours sans parler, nous nous asseyons. Quelques minutes sont passées quand tout à coup, nous entendîmes quelque chose tomber de l’arbre en face de nous. Je me demande ce que cela peut-être, mais je n’ai pas assez de courage pour aller regarder.

À peine deux minutes passées, que nous vîmes un oiseau plonger vers le sol et en remonter un oisillon !Je me mis à taper doucement l’épaule de ma grand-mère en lui disant : « regarde, Mamy, regarde ! ». Mais elle ne bougeait pas. Je me dis qu’elle n’avait pas dû voir la scène, pour ne pas réagir comme cela !

Après m’être remise de mes émotions, je repris le cours de ma réflexion précédant la chute de l’oisillon.

Quand, on entendit de nouveau, l’oisillon tomber ! Cette fois-ci, je voulus aller voir, mais ma grand-mère m’en empêcha avec son bras. Je rétorquais : « Il doit être blessé ! » mais le visage de ma grand-mère demeura sans émotion.

Puis, de nouveau, l’oiseau plongea pour remonter l’oisillon. À ce moment là, je ne pensais pas que cette action allait se répeter, mais si. Trois fois !

Étant toujours autant sensible aux douleurs que devait ressentir l’oisillon en heurtant le sol, je ne quittais plus l’arbre des yeux.

Une sixième fois, j’entendis la chute de l’oisillon, mais il ne heurta pas le sol. Il prit son envol. Alors à ce moment, j’ai tourné la tête vers ma grand-mère. Un sourire se dessinait sur son visage. Elle me regarda à son tour et me dit :

 » C’est à force d’échouer que l’on finit par réussir « 

Voilà ce qu’aujourd’hui, ma grand-mère m’a appris.

 

Auteur :

Enseignante au collège de l'Epine, à Novalaise, un village de Savoie, j'ai créé ce blog pour permettre un prolongement de mon enseignement à l'extérieur de la classe, permettre aux élèves de s'entraîner, s'ils le désirent, sur des sites que j'ai sélectionnés pour leur créativité, leur auto-correction, leur interactivité.

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