Rodrigues, N. (2016). Gouvernementalité algorithmique, smart cities et justice spatiale. Justice spatiale-Spatial justice, 10.

« Résumé La problématique explorée dans ce texte concerne les formes de gouvernementalité issues de diverses transformations technologiques, en particulier les projets associés aux smart cities et aux technologies digitales. Dans un premier temps, est étudiée la relation entre la gouvernementalité et les technologies digitales, ce qui pose plusieurs questions telles que la possibilité d’une gouvernementalité algorithmique ou le rôle de la technologie. Suit un examen critique sur les projets actuels de smart cities, l’accent étant mis autant sur leur généalogie et le contexte de leur apparition que sur les formes de gouvernementalité qu’elles expriment. La conclusion examine les défis et les risques d’injustice spatiale
qui sont dès lors inhérents aux formes de gouvernementalité algorithmique présentes dans les smart cities. » (Résumé de l’auteur)

Lussault, M. (2018). L’allégorie de la smart city. Tous urbains, 23, 14-16. https://doi.org/10.3917/tu.023.0014 :

« L’auteur, Michel Lussault, propose une analyse critique du concept de smart city (ville intelligente), qu’il considère comme une allégorie plutôt qu’une réalité. Il explique que la smart city repose sur une vision technocentrée et normative de l’urbanisation, qui occulte les enjeux sociaux, politiques et écologiques. Il souligne que la smart city n’est pas un modèle universel, mais une projection idéologique qui sert les intérêts des acteurs économiques et institutionnels. Il invite à dépasser cette allégorie et à penser l’urbanité comme un processus dynamique et pluriel, qui implique la participation des habitants et la diversité des situations. »