Un conte allemand

J’ai choisi le conte „Max et Moritz – eine Bubengeschichte in sieben Streichen“, en francais : « Max et Moritz – une histoire de gamins en sept tours » par Wilhelm Busch. Wilhelm Busch est un poète, un auteur satirique et un dessinateur allemand très connu. Le conte a paru pour la première fois le 4 avril 1865, donc il est très ancien et a la réputation d’être un héritage culturel et historique majeur dans la littérature. Mais quand même ce conte est très ancien, il est  très connu en Allemagne et il a été traduit dans plus de 200 langues et dialectes. En plus il existe beaucoup de réinterprétations et adaptions différentes aujourd’hui qui montrent la signification culturelle, par exemple en 2005 le film « Max et Moritz reloaded » est paru et il y a plusieurs pièces de musique ou de danse qui reposent sur ce conte.

En général cette historie est racontée en vers et donc c’est très rythmique en raison des rimes. Le texte est agrémenté d’illustrations faites par Wilhelm Busch lui-même. Il s’agit de deux garçons Max et Moritz, qui sont très vilains et font beaucoup de mauvais coups aux gens qui habitent dans le village. L’histoire est fragmentée en 7 épisodes, chacun racontant un tour et sa conclusion.

Max und MoritzLe conte commence par une préface présentant les gamins Max et Moritz qui habitent dans un village où ils font des bêtises graves. Les épisodes 1 et 2  parlent de leurs tours à la veuve Bolte. Dans le premier épisode la veuve Bolte a trois poules et un coq. Max et Moritz leur donnent du pain qui est attaché aux fils à coudre qui viennent d’un arbre et donc les animaux se pendent après avoir mangé du pain. Dans le deuxième épisode la veuve cuisine les poules, que Max et Moritz ont assassinées, pour les manger. Mais Max et Moritz les volent et les mangent eux-mêmes. Le troisième tour des gamins est joué au couturier du village. Max et Moritz scient un trou dans le pont devant sa maison pour qu’il tombe dans la rivière froide. Le quatrième tour est joué à l’enseignant Lämpel. Pendant qu’il assiste à la messe dans l’église ils changent le tabac de sa pipe par de la poudre noire, et donc après l’église quand l’enseignant veut fumer il y a une explosion. Le cinquième tour est joué à son oncle, ils ramassent des hannetons, plus précisément des scarabées, et les mettent dans son lit. Le tour 6 ne réussit pas. Ils cambriolent la boulangerie du village. Mais le boulanger les voit et comme punition il les cuit au four. Etant dans la pâte ils survivent et ils sont en train de jouer un autre tour, le septième tour où ils coupent des trous dans les sacs de céréales du paysan. Mais il les prend et il les remet au meunier qui moud les garçons et les céréales en farine. Ils perdent la vie dans ce dernier épisode. La fin parle du village et de ses habitants, qui ne sont pas tristes du tout de la mort des garçons.

J’ai choisi ce conte parce que c’est un patrimoine littéraire d’Allemagne. J’aime beaucoup la façon dont Wilhelm Busch a écrit Max et Moritz, la langue du 19ième siècle avec les mots plus vieux et je trouve que les rimes sont géniales. En plus c’est vraiment un conte très drastique et radical parce que les garçons meurent à la fin, donc ce conte est une histoire morale qui prend pour sujet les thèmes sociétaux et culturels de cette époque. Je ne suis pas sûre que ce conte ait des éléments universels. Après la discussion en classe j’ai eu l’impression, que ce conte est très typique allemand car la fin est négative et choquante.

Pendant la dernière séance on a fait connaissance de contes très différents. La littérature est une partie importante d’une culture et écouter des contes divers m’a  beaucoup plu. J’ai aimé bien le conte « Oh wie schön ist Panama » raconté par Paulina. Je connaissais l’histoire avant et j’aime bien le message du conte qu’il ne faut pas aller à étranger pour trouver le paradis, mais le paradis est où on est. Souvent on rêve d’être ailleurs (au paradis) mais en fait si on apprécie ce qu’on a, le paradis est très proche.

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