Stage à l’école élémentaire

Pendant mon semestre à l’ESPE j’ai eu la possibilité de faire un stage dans une école à Caen. Alors j’ai passé deux semaines dans une école au sud de la ville dans un quartier particulièrement difficile. Les élèves de cette classe de CM2 avaient entre neuf et onze ans. Avant de commencer le stage, j’étais vraiment curieuse de découvrir comment le système scolaire fonctionne en France.

Pourquoi faire un stage à l’étranger ? Je trouve que c’est une chance unique de regarder dans un système scolaire et comparer les deux. Bien que nous apprenions plein de choses dans les cours à l’ESPE, c’est quelque chose de complètement différent d’être dans une classe en réalité. Cette expérience m’enrichit personnellement et m’aide à clarifier mon propre rôle d’enseignante en herbe. De plus il faut que je fasse une recherche et des observations à l’école française pour mon université. Pour ça j’ai choisi un sujet qui m’intéresse beaucoup. C’est la relation entre le professeur et les élèves dans la classe. Je suis venue avec l’opinion – ou le préjugé – que les professeurs français sont plus autoritaires et sévères qu’en Suisse. Dans plusieurs recherches il est prouvé que l’enseignant a un rôle important à l’école et que les élèves apprennent plus quand ils se sentent à l’aise dans la classe. Donc la relation entre le professeur et ses élèves est très importante pour créer une atmosphère agréable dans la salle de classe. Par ailleurs les performances scolaires sont influencées positivement par un environ plaisant.

Ce qui m’a étonnée le plus pendant le stage est que la structure de la journée est très différente en France. D’abord les cours commencent à 8.45 heures, tandis qu’en Suisse le début de la journée scolaire est normalement à 8 heures. Un autre événement remarquable est que la maîtresse cherche sa classe chaque matin à la cour de récréation et après ils vont ensemble à la salle de classe. Je trouve bon le geste d’aller ensemble, parce que chez nous toutes les élèves viennent seuls en classe.

Pour comparer l’enseignement en Suisse avec celui de la France, les écoles français sont plus sévères et le rôle de l’enseignant est différent. Quelquefois je croyais que j’étais  dans une école du XIXe siècle parce que l’enseignement est directif et centré sur l’enseignant. Il manque les séquences interactives, le travail en groupe et en tandem. Ce que m’a vraiment dérangée est la façon dont la maîtresse parlait aux élèves. La parole est souvent négative et les élèves sont pressés de se dépêcher. Pour moi, l’école devrait être un endroit où développer ses propres aptitudes et en plus  se sentir bien. Mais dans la classe où j’étais, ce n’était pas possible. Je ne veux pas critiquer toutes les choses parce que les circonstances sont peut-être différentes comparé à la Suisse et notre système a des fautes d’ailleurs. Donc j’admire que la maîtresse enseigne à 27 élèves dans une salle de classe. Parce que nos classes sont plus petites et il y a normalement entre 18 et 22 – au maximum 25 –   enfants dans une classe. Probablement mon opinion sur l’enseignement est influencée par ma culture. Parce que pendant notre évaluation du stage avec les autres étudiants étrangers, les Russes et les Moldaves ont affirmé que l’école en France est très libre et les élèves peuvent décider de ce qu’ils veulent faire. Moi, à l’inverse, je n’étais pas d’accord avec cette opinion. Ça serait certainement intéressant de visiter une école en Russie ou en Moldavie.

Enfin chacun a son propre avis sur ce sujet divers, mais je trouve aussi qu’il faut être ouvert de connaître les autres façons de manier les choses.

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