Dessine-toi comme…

Le premier dessin que j’ai fait me représente comme une étudiante à l’ESPE. Pendant ce semestre j’ai eu plus de temps libre qu’ à mon université en Suisse. C’est pour ça que j’ai dessiné plein de choses qu’on a faites après les cours ou le week-end. D’abord c’est le temps passé avec toutes les nouvelles amies à l’ESPE. Nous avons fait beaucoup de choses ensemble ; on sortait, on allait au marché pour acheter des ingrédients frais et puis on les cuisinait et mangeait ensemble, on regardait beaucoup de films en français ou on faisait des jeux. Une autre partie qui représente mon expérience Erasmus est la découverte des nouveaux endroits soit dans la ville de Caen, soit en Normandie ou en France. Néanmoins j’ai aussi travaillé pendant mon semestre pour progresser en français et nous avons décidé entre les germanophones de seulement parler en français. Pour moi le stage que j’ai fait dans une école élémentaire était aussi une grande partie de ce semestre.

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L’autre image me montre comme une enseignant dans l’avenir. Je suis dans une salle de classe avec les élèves qui sont assis par terre et  m’écoutent. Pour la classe c’est la première fois qu’elle a des cours de FLE (français langue étrangère) et toute le monde est curieux de connaître cette nouvelle langue. Moi comme enseignante j’essaye d’introduire cette langue d’une façon ludique. Parce que apprendre une nouvelle langue devrait être intéressant et il faut animer les élèves à apprendre plus.

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Stage à l’école élémentaire

Pendant mon semestre à l’ESPE j’ai eu la possibilité de faire un stage dans une école à Caen. Alors j’ai passé deux semaines dans une école au sud de la ville dans un quartier particulièrement difficile. Les élèves de cette classe de CM2 avaient entre neuf et onze ans. Avant de commencer le stage, j’étais vraiment curieuse de découvrir comment le système scolaire fonctionne en France.

Pourquoi faire un stage à l’étranger ? Je trouve que c’est une chance unique de regarder dans un système scolaire et comparer les deux. Bien que nous apprenions plein de choses dans les cours à l’ESPE, c’est quelque chose de complètement différent d’être dans une classe en réalité. Cette expérience m’enrichit personnellement et m’aide à clarifier mon propre rôle d’enseignante en herbe. De plus il faut que je fasse une recherche et des observations à l’école française pour mon université. Pour ça j’ai choisi un sujet qui m’intéresse beaucoup. C’est la relation entre le professeur et les élèves dans la classe. Je suis venue avec l’opinion – ou le préjugé – que les professeurs français sont plus autoritaires et sévères qu’en Suisse. Dans plusieurs recherches il est prouvé que l’enseignant a un rôle important à l’école et que les élèves apprennent plus quand ils se sentent à l’aise dans la classe. Donc la relation entre le professeur et ses élèves est très importante pour créer une atmosphère agréable dans la salle de classe. Par ailleurs les performances scolaires sont influencées positivement par un environ plaisant.

Ce qui m’a étonnée le plus pendant le stage est que la structure de la journée est très différente en France. D’abord les cours commencent à 8.45 heures, tandis qu’en Suisse le début de la journée scolaire est normalement à 8 heures. Un autre événement remarquable est que la maîtresse cherche sa classe chaque matin à la cour de récréation et après ils vont ensemble à la salle de classe. Je trouve bon le geste d’aller ensemble, parce que chez nous toutes les élèves viennent seuls en classe.

Pour comparer l’enseignement en Suisse avec celui de la France, les écoles français sont plus sévères et le rôle de l’enseignant est différent. Quelquefois je croyais que j’étais  dans une école du XIXe siècle parce que l’enseignement est directif et centré sur l’enseignant. Il manque les séquences interactives, le travail en groupe et en tandem. Ce que m’a vraiment dérangée est la façon dont la maîtresse parlait aux élèves. La parole est souvent négative et les élèves sont pressés de se dépêcher. Pour moi, l’école devrait être un endroit où développer ses propres aptitudes et en plus  se sentir bien. Mais dans la classe où j’étais, ce n’était pas possible. Je ne veux pas critiquer toutes les choses parce que les circonstances sont peut-être différentes comparé à la Suisse et notre système a des fautes d’ailleurs. Donc j’admire que la maîtresse enseigne à 27 élèves dans une salle de classe. Parce que nos classes sont plus petites et il y a normalement entre 18 et 22 – au maximum 25 –   enfants dans une classe. Probablement mon opinion sur l’enseignement est influencée par ma culture. Parce que pendant notre évaluation du stage avec les autres étudiants étrangers, les Russes et les Moldaves ont affirmé que l’école en France est très libre et les élèves peuvent décider de ce qu’ils veulent faire. Moi, à l’inverse, je n’étais pas d’accord avec cette opinion. Ça serait certainement intéressant de visiter une école en Russie ou en Moldavie.

Enfin chacun a son propre avis sur ce sujet divers, mais je trouve aussi qu’il faut être ouvert de connaître les autres façons de manier les choses.

L’exposition : Setomaa, un royaume sur le fil

Pendant le festival des boréales j’ai visité l’exposition Setomaa, un royaume sur le fil à l’abbaye aux dames. Ceci c’est une exposition des photos de l’artiste français Jérémie Jung qui est parti en ’Estonie pour rencontrer les Setos un peuple minoritaire. Le royaume de Setomaa est situé à la frontière de la Russie où la situation n’est pas encore clarifiée entièrement. Parce que la Russie n’a pas ratifié d’accord sur leur frontière commune. Donc la frontière officielle est seulement celle-ci de l’Union-Européenne. En 1991 l’Estonie a été indépendante des dizaines d’années dans l’ Union des républiques socialistes soviétiques (URSS). Le pays lutte encore contre des problèmes d’acceptation des minorités. Les Setos sont un peuple avec des traditions profondes, leur propre langue et un roi.

J’ai cho022326_030isi une photo avec un jeune couple assied dans un fauteuil en train de s’embrasser. A côte de cette photo il y avait une étiquette qui explique la situation dans l’image. En fait la jeune fille s’appelle Liisi et elle est seto. Son petit ami Elari par contre n’est pas un membre de la tribu des Seto. Au début de XXe siècle ça aurait été impossible que des gens d’une différente ethnie soient en couple. Les Setos étaient mal éduqués et en plus ils ont été dénigrés par les autres. Aujourd’hui ils sont très fiers de leur royaume et de leur peuple. Sur la photo on peut voir que les deux jeunes sont très amoureux et pour eux cela ne dépend pas du fait que l’une ou l’autre soit d’une autre ethnie. Cette histoire me rappelle de celle de Roméo et Juliette de Shakespeare. Les conventions d’une société interdisent le bonheur de deux personnes à cause des événements de l’histoire ou des préjuges d’une autre ethnie.

Au début de cette exposition j’ai seulement regardé les photos et j’ai trouvé qu’ils sont très belles. Mais après j’ai commencé à lire les textes et les petites notes avec des informations sur le moment de la photo. Avec tous les informations sur les Setos je peux mieux comprendre les photos et en plus elles racontent une histoire que me fait rêver de visiter l’Estonie un jour.

Un conte suisse

Pour la présentation d’un conte de mon pays j’ai choisi Heidi de Johanna Spyri.Comme ce conte est déjà très vieux – écrit en 1880 – l’histoire d’Heidi est bien connue dans certains pays et particulièrement en Suisse.

Heidi est une petite orpheline qui habite chez son grand-père sur un alpage au-dessus de Maienfeld en Suisse. Au début le grand-père n’est pas content de devoir garder la petite fille. Mais peu à peu Heidi s’acclimate à la vie sur l’alpage et elle trouve des nouveaux amis, Peter le petit chevrier et sa grand-mère aveugle. Peter et Heidi gardent les chèvres ensemble et ils sont tous heureux. Toutefois ce bonheur finit avec l’arrivé de la tante d’Heidi. Elle est revenue pour la chercher et partir à Francfort parce qu’elle a trouvé un emploi chez la riche famille Sensemann. Clara, la fille de la famille, est paralysée et de ce fait elle est dans un fauteuil roulant. Rapidement Heidi et Clara devient des amies et en plus Heidi apprend à écrire et à lire. Néanmoins elle n’est pas heureuse dans la grande ville de Francfort et elle souffre du mal au pays et la nuit elle est somnambule. Comme le docteur dit qu’elle est gravement malade, Heidi rentre chez son grand-père. A partir de son retour sur l’alpage Heidi  guérit et elle redevient une petite fille naturelle comme avant.

image1Selon moi, le conte d’Heidi représente la relation entre la nature et les hommes, mais aussi la relation avec notre origine. Heidi était malade dans la grande ville de Francfort et elle avait le mal du pays. Le pays d’origine d’une personne, c’est une partie de sa personnalité. C’est comme on a grandi, notre propre culture, notre langue et nos traditions. Chacun a son pays d’origine ou un lieu où il ou elle a passé son enfance. Avec ça on a beaucoup des souvenirs liés à des émotions et des sentiments. On peut comprendre pourquoi Heidi était malade et pourquoi elle ne se sent pas bien dans la grande ville. En plus cette histoire montre la liberté qu’on peut ressentir dans la nature. Une grande ville à l’inverse restreint l’autonomie et les gens sont normalement plus stressés et occupés que ceux de la campagne.

Alors même que les contes que nous avons présentés sont très divergents, je les ai trouvés très plaisants. Le conte qui m’a plu le plus est le conte de fées russe de la Princesse-Grenouille. Les images de ce conte étaient ravissantes et le sujet me rappelle lu conte « le roi grenouille » des frères Grimm.

Référence d’image : Marlene Stör-Brenner (2009), http://www.heidibuch.net/heidi-s-heimweh-3-5/

Bob Dylan méritait-il le prix Nobel ?

Premièrement Bob Dylan est un grand chanteur américain du XXe siècle qui a produit beaucoup de chansons très connues. Cette année il a reçu le prix Nobel de littérature comme le premier musicien « pour avoir créé de nouvelles expressions poétiques dans la grande tradition de la chanson américaine » (nobelprize.org, 2016). Quelques-uns trouvent que Bob Dylan a mérité le prix Nobel, d’autres ne sont pas d’accord avec la remise de ce prix. Il y a véritablement des raisons pour légitimer la réception du prix Nobel, mais aussi des arguments contre.

D’une part Bob Dylan est un musicien très célèbre qui a produit plusieurs  chansons poétiques. C’est-à-dire qu’il voudrait transmettre des émotions, des sentiments et un message aux hommes. Les sujets de ses textes sont diversifiés et incluent des actualités mondiales. Notamment ses textes religieux, politiques ou socioculturels. Dylan a créé un nouveau mode expression poétique et philosophique, donc sa musique est de la poésie pour les oreilles. C’est pourquoi on peut argumenter que la musique est aussi de la littérature. En outre sa musique peut toucher chacun parce qu’il a produit de la musique en différents genres comme le rock, le folk ou le blues.

D’autre part il y a beaucoup d’arguments pour défendre le fait que Bob Dylan ne méritait pas le prix Nobel de littérature. En particulier Dylan est un musicien et n’est pas un auteur ou un écrivain. Il a écrit des chansons poétiques mais il y a de nombreux autres musiciens comme par exemple Frank Sinatra qui a fait la même chose et n’ont jamais reçu le prix Nobel. Par ailleurs il y a déjà plusieurs prix en musique et il ne faut pas mélanger les prix de musique et de  littérature. Néanmoins et la musique, et la littérature sont artistiques et les deux doivent être estimées et soutenues.

De tout façon l’art pour moi, c’est quelque chose qui exprime les sentiments et les pensées d’une personne. Cette façon de s’exprimer diffère d’une personne à l’autre. L’art est aussi subjectif et chacun a une définition différente de l’art. Les chansons de Bob Dylan sont une œuvre d’art parce qu’il a créé des textes poétiques et philosophiques et avec ça beaucoup de gens peuvent se retrouver dans sa musique. En dernier lieu je trouve qu’il n’a pas mérité le prix Nobel de littérature parce qu’il est musicien et n’est pas un écrivain..

L’expérience interculturelle

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Trouver une image qui représente mon expérience interculturelle était très difficile. Selon moi l’expérience dans un autre pays ne peut pas se décrire avec une seule image. Il y a plusieurs de choses qui représentent l’interculturalité. Ce sont les moments qu’on partage avec les autres personnes qui parlent une langue étrangère ou ont un autre style de vie. On peut trouver des belles villes et paysages en tous lieux du monde. Ça ne dépend pas du fait qu’on soit en Normandie ou dans une autre région. Ce qui rend cette expérience plus intéressante et particulière ce sont les rencontres avec les gens. Nous étudions dans un autre pays et c’est-à-dire que nous vivons la vie quotidienne. Cette expérience diffère beaucoup de celle des sont touristes qui restent seulement pour quelques jours dans une ville. L’expérience culturelle se caractérise  plus par la diversité de gens dont les habitudes  diffèrent dans chaque pays. Cette diversité,  on peut la trouver aussi dans ma photo du jardin. J’ai pris cette photo pendant une excursion aux châteaux de la Loire avec ma famille d’accueil. Ce jour-là on a visité trois châteaux, mais le château de Villandry était celui avec le plus beau jardin. Regarder tous les couleurs et les différentes plantes, les fruits et légumes était très impressionnant. La photo se compose de tous le spetits parterres avec des fleurs et plants colorés différemment, mais l’ensemble est un grand jardin. On peut appliquer cette image du jardin à la définition de l’expérience interculturelle. Chacun a une personnalité qui est influencée par une certaine culture et cette diversité est représentée par les couleurs. Quelque fois ça cause des problèmes ou des malentendus parce qu’on ne comprend pas l’autre personne. C’est intéressant de découvrir des choses qu’on ne connaissait pas avant. En outre c’est toujours un enrichissement lorsqu’on est ouvert et curieux de connaître de nouvelles choses. Par exemple j’étais vraiment surprise de la façon dont ma famille d’accueil m’a souhaité la bienvenue. Ils sont très généreux et curieux des autres nationalités, langues et cultures. L’échange interculturel est aussi intéressant pour moi que pour la famille. À mon avis, c’est important que chacun essaie de s’’intégrer dans un nouvel environnement. Découvrir des nouveaux endroits comme des cafés, magasins ou un parc est essentiel pour connaître une ville et de plus pour se sentir bien. Afin de pratiquer l’échange interculturel il faut aussi être ouvert et s’intéresser aux autres. Finalement je suis très reconnaissante d’avoir la possibilité de faire cette expérience interculturelle.

Résumé d’un sujet d’actualité

Nous avons choisi le sujet des langues étrangères enseignées à l’école élémentaire en Moldavie, en Suisse et en France, parce que nous étions toutes les deux curieuses d’apprendre le système d’apprentissage, les langues prioritaires dans chaque pays concerné et, le cas échéant, les reproches faits au curriculum d’enseignement, telles que celles qui existent en Suisse.
Tout d’abord la Suisse est le seul des trois pays où on apprend deux langues étrangères à l’école primaire. Pour ça on a discuté sur le but d’apprendre plusieurs langues étrangères. Certains soutiennent  l’apprentissage des langues  étrangères dans la petite enfance parce que c’est avéré que les enfants peuvent apprendre une deuxième ou troisième langue plus vite que les adolescents. Les autres – en revanche – pensent que les élèves à l’école primaire sont surmenés avec plusieurs langues. De plus ils trouvent que la priorité à l’école primaire devrait être les mathématiques et les sciences.
En outre, nous sommes toutes deux intéressées par les langues étrangères et lors de la rédaction de notre article nous étions motivées pour nous renseigner davantage sur ce sujet très en vogue actuellement et chercher différentes informations et citations concernant le plurilinguisme. Ce travail nous a donné encore plus envie d’étudier une langue étrangère d’arrache-pied, parce qu’une personne qui maitrise plusieurs langues a plus de chances d’ouverture d’une carrière intéressante. En effet elle est plus cultivée, plus consciente de la modernité  du monde et plus habile dans différents  espaces culturels.
Pendant notre travail nous avons conclu qu’apprendre une langue étrangère a plus d’avantages. Ce n’est pas seulement pour communiquer avec les autres mais aussi pour connaître une nouvelle culture. Travailler avec quelqu’un dans un autre pays n’était pas un problème. La seule difficulté était de trouver un sujet qui était intéressant pour les deux.

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Stéréotypes

Le dernier cours nous avons discuté des différents stéréotypes que chaque personne a sur les pays, cultures et nationalités. Un stéréotype est quelque chose que certaines personnes pensent d’autres pays. Cela peut être positif ou négatif, mais majoritairement les stéréotypes sont plus négatifs. C’est-à-dire les personnes ont des préjuges sur les autres. De plus ce sont des clichés d’une nationalité. À mon avis le fait que le stéréotype est positif ou négatif dépend de l’expérience d’une personne avec une certaine culture . D’une part c’est évident que les personnes de  même nationalité ont des préjugés similaires parce qu’ils ont la même éducation scolaire et ils sont influencés par les mêmes médias. D’autre part chaque personne est éduquée par ses parents qui peuvent avoir différents points de vue. Donc chacun a un avis sur les autres cultures qui a été influencé inconsciemment par des expériences. C’est normal que nous ayons des préjugés. Mais il faut que les gens  réfléchissent aussi bien aux différentes cultures des autres qu’à leur propre culture. En outre c’est important que les gens étrangers aient la volonté de s’adapter dans une nouvelle culture et essaient avec curiosité des choses inconnues. L’expérience que nous faisons dans un autre pays est enrichissante pour la personnalité et nous donne aussi la compréhension d’une autre culture. Grâce à cet exercice j’ai appris à réfléchir sur mes propres opinions sur les autre cultures et nationalités.