Espérer et espérer encore, c’est tout ce qu’elle peut espérer

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Antigone, un livre qui est certainement l’un des plus troublants, où la mort est banalisée et où la vie est bafouée. Nous retrouvons, tout au long de cette pièce de théâtre, l’histoire d’une pauvre fille qui se livre à ses risques et périls pour atteindre un seul et unique objectif; enterrer son frère Polynice qui n’a pas eu droit à des funérailles comme son frère Etéocle.

Antigone qui est à l’origine une œuvre de Sophocle, a été réécrite par Jean Anouilh, qui s’en est inspiré pour décrire la guerre et la situation dans laquelle il se trouvait. Elle est donc pour nous, ainsi que pour ce dernier, un rappel aux cruautés, à la mort mais aussi à l’impuissance face aux choix et aux décisions difficiles. Ici, c’est exactement le cas de la pauvre Antigone qui décide de rendre l’âme en enterrant son frère malgré les interdictions de son oncle Créon. En effet, ce dernier, qui est le roi de Thèbes, déclare à son peuple que celui qui aura le malheur de rendre des honneurs funèbres à Polynice – désigné comme étant un révolté et un traître – connaîtra alors comme sort la souffrance et la mort.

Pour ce qui est de mon avis personnel sur cette pièce, je l’ai appréciée mais sans pour autant l’adorer. Ce qui m’a énormément déplu et dérangé dans cet ouvrage est le prologue qui nous annonce, dès le départ, la mort de certains personnages ainsi qu’un petit résumé de l’histoire. Ce qui est vraiment embêtant, puisque cette pièce n’a donc plus aucun secret pour nous dès les toutes premières pages.

D’autre part, j’ai beaucoup aimé la tragédie de cette pièce. Bien que les morts de certains personnages nous sont citées dans le prologue, le déroulement de leur fin reste cependant troublant et impressionnant à apprendre lors de notre lecture.

Je vous invite tout de même à lire cette pièce pour que vous vous en fassiez votre propre avis. Mais aussi, je vous invite à faire comme moi durant votre lecture. C’est-à-dire, vous répéter sans cesse dans votre tête « Non je n’ai pas lu le prologue! ». Croyez-moi, votre lecture sera beaucoup plus intéressante après cela. Après, comme vous êtes avertis, ne lisez pas ce prologue !

Anouilh, Jean. Antigone. La Table ronde, 01-03-2008. 122 p.

LOUH Asma, 1ère L

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