Une BD qui vous transperce le cœur !

Si l’on devait symboliser cette BD en citant un extrait de son texte, ce serait inéluctablement celle-là :

Le Transperceneige en pleine action Source : http://filmsketchr.blogspot.com/2013/01/cool-snowpiercer-concept-art-shows.html

« C’est le Transperceneige aux mille et un wagons, c’est le dernier bastion d’la civilisation… »

Cette citation caractérise bien cette BD car, comme elle l’affirme, le reste de la civilisation humaine se trouve à bord de celui-ci, à bord des « mille et un wagons »… un train d’un taille exceptionnel pour sauver le reste de l’humanité !

Source : https://www.allocine.fr/article/fi   chearticle_gen_carticle=18632007 .html

Transperceneige est une bande dessinée de science-fiction post-apocalyptique. Cela se devine dès le début de la lecture où nous sommes transportés à l’intérieur d’un train qui jamais ne s’arrête et duquel il est tout simplement impossible de sortir. Suite à une catastrophe climatique, l’entièreté de la population doit se réfugier au bord du Transperceneige. En dehors c’est l’apocalypse, le froid s’y trouvant est invivable. La Terre est partout enneigée, l’ère y est donc glaciale. Si quelqu’un sort de ce train, il n’y survivrait sûrement pas. Durant ce voyage infini, nous suivons le chemin de Proloff et d’Adeline Belleau qui, tout au long de leur périple, nouent des liens, liens qui originellement étaient amicaux et qui par la suite deviennent sentimentaux. Durant leur voyage Adeline et Proloff tenteront de faire changer les choses et d’abolir les différences de classes qui existent à bord de ce train. Classes sociales bien évidemment délimitées par des différences de confort, de nourriture, etc. A bord du Transperceneige, les classes s’établissent ainsi : celles aisées, où les gens mangent bien, sont en bonne santé, se divertissent; classes qui s’apparentant à l’aristocratie, et celles beaucoup plus pauvres, où les passagers sont mal nourries, malades, sans aucun conforts (ils restent toute la journée debout et ne dorment que très peu); classe sociale que l’on pourrait apparenter au « bas-peuple ». Et de toute évidence, le but d’Adeline et Proloff sera bien sûr de briser cette hiérarchie…

J’ai plus ou moins aimé cet ouvrage qui, avant toute chose, dénonce les différences de traitement des individus en fonction de leur appartenance à telle ou telle classe sociale. comme j’ai pu le mentionner ci-dessus. La lecture est fluide et les termes utilisés simples à comprendre. Au niveau du graphisme, les dessins sont à mon sens très beaux. On perçoit dès les premières planches leur finesse et le fait qu’ils sont incroyablement bien dessinés, avec beaucoup de détails, rattrape le choix artistique du noir et blanc qui peut rebuter certains. On ressent les émotions des personnages avec ces dessins, on ressent leur douleur, mais aussi leur joie. Si en premier lieu on peut avoir du mal à accrocher à l’histoire, plus on lit, plus on avance dans le récit, plus on s’attache à celle-ci et aux faits malheureusement actuels qu’elle raconte bien que nous soyons dans de la pure science fiction. Car, oui, les différences sociétales se font de plus en plus grandes dans notre pays et le sont encore plus dans certains pays. On s’attache également aux personnages, à leurs histoires et leurs parcours. Toujours est-il qu’à mon goût l’intrigue aurait pu être plus prenante et je m’attendais à davantage de rebondissements pour un ouvrage de science-fiction !

Je mets tout de même à cette bande dessinée une note de 3/5 car l’histoire reste plutôt belle même si, n’étant pas une fan de science fiction, je n’ai pas totalement accroché à l’histoire, laquelle est trop futuriste à mon goût.

Lob, Jacques / Rochette, Jean-Marc / Legrand, Benjamin. Le transperceneige. Casterman, 2014. 250 p

SAMIER Maëva, 1ère 1

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