Passe moi le sucre

Boris Vian adolescent. Source : https://www.telerama.fr/livre/centenaire-boris-vian-il-est-mort-comme-il-a-vecu,-tres-vite,n6605194.php

Conte de fées à l’usage des moyennes personnes est un roman écrit par l’écrivain Boris Vian, publié au milieu de la Seconde Guerre mondiale, en 1943. Ce roman nous offre un univers fantastique avec beaucoup de rebondissements. Il faut aussi savoir que Boris Vian a écrit ce livre pour distraire sa femme, Michelle, à l’époque souffrante. Je trouve l’action de cet écrivain envers sa femme tellement adorable !

Boris Vian y raconte une histoire romantique faite d’aventures. Cette histoire est celle d’un prince nommé Joseph qui vit avec son chien et son palefroi (cheval). Il répète toujours que la vie est amère quand il n’y a pas de sucre et, malheureusement, une pénurie de sucre est au cœur du récit ! Il décide alors de chevaucher son palefroi pendant de longues journées, traversant de nombreux pays inconnus, pour tenter de trouver ce sucre si précieux et si rare. Sur son chemin une pluie violente survient. Il décide de s’abriter dans une auberge et demande à une fillette du sucre. Celle-ci se retourne et meurt !: Le prince devient très mélancolique, alors son cheval l’emmène vers un autre pays où il aperçoit une caverne. Il décide donc d’y entrer quand, tout à coup, il aperçoit une petite fée nommée Mélanie… Le jeune prince demande à cette fée de l’aider mais, hélas ! celle-ci ne le peut pas. Il reprend donc sa route et fait la rencontre d’une magnifique princesse. Celle-ci parviendra-t-elle à l’aider dans sa quête? A vous de le découvrir…

Conte de fées à l'usage des moyennes personnes

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Chers lecteurs, vous allez sûrement vous demander pourquoi Joseph tiens tant à ce sucre. Pour quelle raison Boris Vian en fait l’objet de la quête de son personnage ? En fait, à l’époque où il écrit ce conte, les gens faisaient face à une pénurie de sucre due à la guerre. Si Boris Vian à écrit ce conte à l’âge de 23 ans, en pleine guerre, c’est peut-être aussi pour rendre plus légère cette sombre époque. L’amitié entre les personnages du récit peut aussi faire référence à l’entraide qui est essentielle en situation de guerre.

J’ai moyennement apprécié cet ouvrage car les premiers chapitres sont très courts, voire très très courts. Pour preuve le troisième chapitre énonce seulement deux mots « Sans intérêt ». Mais rappelez-vous que Boris Vian a écrit ce livre pour distraire sa femme et qu’il est connu pour son écriture surréaliste, ce qui explique qu’on retrouve ce type de chapitre. Je trouve qu’il faut aussi lire ce conte d’un œil attentif pour ne pas être perdu, d’autant que l’auteur fait allusion à des faits d’actualité de son époque.

Cependant c’est une histoire avec beaucoup d’humour et de blagues comme l(attestent ces mots qui reviennent souvent « grosse tête, espèce de noix, une pinasse ».  Ce sont certes des mots inappropriés à un conte mais ils rendent la lecture plus distrayante. Les personnages sont très drôles, comme son chien Barthélémy qui se plaint très souvent auprès de Joseph . Je ne me suis pas ennuyée en lisant ce livre, c’est pour cela que je lui attribue trois étoiles.

 

Bonne lecture à vous !

Vian, Boris. Conte de fées à l’usage des moyennes personnes. Librairie Générale Française, 08/2019. 125 p. Le Livre de poche, 14696. ISBN 978-2-253-14696-4

Léa LHERBIER, 1ST2S1

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