Un tableau maudit

Serge, amateur d’art, invite son ami Marc à venir admirer sa toute nouvelle acquisition. Il s’agit d’un tableau blanc, oui totalement blanc. Quelle sera la réaction de Marc quand il saura que son prix est de 200 000 francs? Marc veut à tout prix en parler avec leur ami commun, Yvan, qui d’ailleurs n’en portera pas un très grand intérêt d’autant plus que son mariage arrive à grand pas. Les trois amis se déchireront à coup d’injures jusqu’à en venir aux mains! Une question se pose alors : leur amitié résistera-t-elle au tableau blanc?

 

filmée à sa création en 1994 à la Comédie des Champs-Elysées, avec Pierre Vaneck, Fabrice Luchini et Pierre Arditi

Cette pièce m’a plu car elle montre que l’art contemporain ne peut plaire à tout le monde. Les gens ont tous des avis différents et leurs propres sentiments face à une peinture, qui plus est ici blanche, sans motif ni couleur. Cette pièce montre aussi que l’amitié peut être remise en cause pour une simple question d’avis et de vision des choses. Dans cette œuvre nous voyons les trois amis se disputer pour des choses qui peuvent nous paraitre futiles en tant que lecteurs ou spectateurs, mais cela peut nous arriver dans la vie de tous les jours car nous avons tous un avis différent et aussi peut-être l’envie de convaincre les autres que notre vision est la meilleure, de prouver que nous avons raison. Notre tolérance face aux choix d’autrui est ici mise à rude épreuve. C’est en effet, selon moi, un des thèmes principaux de la pièce. Vous vous retrouverez certainement à travers l’un de ces personnages. Pour ma part, je trouverais saugrenu qu’un ou une de mes ami(e)s achète un monochrome cependant je respecterais son choix .

Cette pièce à été jouée pour la première fois le 28 octobre 1994 et a été mise en scène par Patrice Kerbrat.

Reza, Yasmina. Art. Magnard, 2001. 122 p.

Proust Zélie, 1ère L

 

 

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