Travailler le vocabulaire de tous les jours, dans une ambiance très parisienne, avec ces deux clips animés du chanteur Thomas Fersen. Attention, ne nous trompons pas, le deuxième clip n’est pas pour les enfants !
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=2Kj8KdRNExk[/youtube]
(Clip signé Jérôme Combe et André Bessy ; album Pièce montée des grands Jours, 2003)
"On me dit que je suis paresseux Que je ne fais que ce que je veux C'est à dire, pas grand chose On dit que je me repose Je suis désolé Je n'ai que deux pieds Je n'ai que deux pieds Franchement désolé La vaisselle envahit l'évier Et le linge déborde du panier J'ai les cheveux sales, je suis barbu, Mais m'en vais mon café bu Je suis désolé Je n'ai que deux pieds Je n'ai que deux pieds Franchement désolé Dans la rue il y a des travaux Et moi j'aime regarder les travaux On me dit : "du balai, plus vite que ça s'il vous plaît" Je suis désolé Je n'ai que deux pieds Je n'ai que deux pieds Franchement désolé Elle me dit que je suis en retard Que je me coiffe avec un pétard Elle veut déplacer les meubles J' suis pas là pour déplacer les meubles ! Je suis désolé Je n'ai que deux pieds Je n'ai que deux pieds"
L’effrayante et talentueuse chanson Hyacinthe où l’assassin a un prénom de fleur :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=VM8EMwKaBhE[/youtube]
(Scénario et dessin de Joann Sfar ; album Le Pavillon des Fous, 2005 )
"Il a un prénom de fleur A les cheveux qui s'en vont Et ses grosses mains d'étrangleur Sentent le savon, Hyacinthe, Hyacinthe
Je lui confirais pas ma sœur Je refuserais son parapluie Et je prendrais pas l'ascenseur Tout seul avec lui Hyacinthe, Hyacinthe Même s'il sent la camomille Même s'il propose des cachous Même si je me sens en famille En présence d'un fou Hyacinthe Il a un rire de fillette Quand un oiseau du seigneur Dans ses grosses mains d'étrangleur Vient manger des miettes Hyacinthe, Hyacinthe C'est peut-être moi qui déraille Mais si j'étais une caille J'aimerais mieux mourir de faim Que de manger dans la main De Hyacinthe, Hyacinthe... Ce formidable boudin Qu'en a fait jaunir plus d'un Parce qu'avec un air benoit Il brise une noix Moi-même je change de couleur Je me sens devenir liquide Je me sens tomber dans le vide Quand Hyacinthe l'étrangleur Croise mon chemin Hyacinthe Cheveux rares, barbe noire Je rajoute un entonnoir Dans un coin de mon cahier Je fais le portrait de Hyacinthe Malgré mon trèfle à quatre feuilles Ma médaille de communion Je vais plus aux WC tout seul Sans appréhension Hyacinthe, Hyacinthe... Si vous rencontrez Hyacinthe Avant que le jour s'enfuie Alors que la cloche tinte Alors qu'il s’ennuie Sans un cri, sans une plainte Sans un bruit, sans une quinte Vous partirez faire fortune Dans la région de la lune Car lorsqu’il pète un fusible Il n'a plus de sentiment Mais il a les pieds sensibles Et dans son logement Hyacinthe, Hyacinthe Rentre ses pieds dans une bassine Et rompt avec le passé Sa confiance assassine De fleurs est tapissée Hyacinthe, Hyacinthe..."