Le monde entier est une chanson française (5)

«Dans le port d`Amsterdam, Y a des marins qui chantent »

Cette chanson de Brel, toujours ce Grand Jacques comme on l’appelle, date de 1964 et a été adaptée par de nombreux artistes, tel le génial Bowie.

Aussi, rien de mieux que de partager sa langue et sa culture qu’à travers la chanson.

Objectifs :

  • culturel : l’internationalisation de la chanson française, de présence discrète mais à réelle influence
  • linguistique / CE/ CO : comprendre la chanson (paroles ci-dessous)
  • PO : 1) trouver un sens aux paroles et noter le crescendo narratif et interprétatif «Dans le port d`Amsterdam Y a des marins qui chantent », «Y a des marins qui dorment », «Y a des marins qui meurent », «Y a des marins qui naissent », …« Se mouchent dans les étoiles » 2) Présenter un exposé sur une chanson emblématique de la culture française. D’ailleurs, tous mes voeux de réussite à mon intrépide étudiant, aux qualités vocales indéniables,  Derin Eralp, qui a présenté un intéressant  exposé argumentatif  sur cette chanson de Jacques Brel et son appartenance à la culture punk

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Fcw4SRGcY_E[/youtube]

La version de David Bowie, qui a tant apprécié cette chanson pré-punk :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=4uPZIG5BHD4[/youtube]

Dans le port d`Amsterdam Y a des marins qui chantent

Les rêves qui les hantent Au large d`Amsterdam

Dans le port d`Amsterdam Y a des marins qui dorment

Comme des oriflammes Le long des berges mornes

Dans le port d`Amsterdam Y a des marins qui meurent

Pleins de bière et de drames Aux premières lueurs

Mais dans le port d`Amsterdam Y a des marins qui naissent

Dans la chaleur épaisse Des langueurs océanes

Dans le port d`Amsterdam Y a des marins qui mangent

Sur des nappes trop blanches Des poissons ruisselants

Ils vous montrent des dents A croquer la fortune

A décroisser la lune A bouffer des haubans

Et ça sent la morue Jusque dans le cœur des frites

Que leurs grosses mains invitent A revenir en plus

Puis se lèvent en riant Dans un bruit de tempête

Referment leur braguette Et sortent en rotant

Dans le port d`Amsterdam Y a des marins qui dansent

En se frottant la panse Sur la panse des femmes

Et ils tournent et ils dansent Comme des soleils crachés Dans le son déchiré

D`un accordéon rance Ils se tordent le cou

Pour mieux s`entendre rire Jusqu`à ce que tout à coup

L`accordéon expire Alors le geste grave

Alors le regard fier Ils ramènent leur batave Jusqu`en pleine lumière

Dans le port d`Amsterdam Y a des marins qui boivent

Et qui boivent et reboivent Et qui reboivent encore

Ils boivent à la santé Des putains d`Amsterdam

De Hambourg ou d`ailleurs Enfin ils boivent aux dames

Qui leur donnent leur joli corps Qui leur donnent leur vertu

Pour une pièce en or Et quand ils ont bien bu

Se plantent le nez au ciel Se mouchent dans les étoiles

Et ils pissent comme je pleure Sur les femmes infidèles

Dans le port d`Amsterdam Dans le port d`Amsterdam.

Version en anglais :

In the port of Amsterdam there’s a sailor who sings Of the dreams that he brings from the wide open sea In the port of Amsterdam there’s a sailor who sleeps While the river bank weeps to the old willow tree In the port of Amsterdam there’s a sailor who dies Full of beer, full of cries in a drunken town fight In the port of Amsterdam there’s a sailor who’s born On a hot muggy morn by the dawn’s early light In the port of Amsterdam where the sailors all meet There’s a sailor who eats only fish heads and tails And he’ll show you his teeth that have rotted too soon That can haul up the sails that can swallow the moon And he yells to the cook with his arms open wide « Hey, bring me more fish, throw it down by my side » And he wants so to belch but he’s too full to try So he stands up and laughs and he zips up his fly In the port of Amsterdam you can see sailors dance Paunches bursting their pants grinding women to porch They’ve forgotten the tune that their whiskey voice croaked Splitting the night with the roar of their jokes And they turn and they dance and they laugh and they lust Till the rancid sound of the accordion bursts And then out of the night with their pride in their pants And the sluts that they tow underneath the street lamps In the port of Amsterdam there’s a sailor who drinks And he drinks and he drinks and he drinks once again He’ll drink to the health of the whores of Amsterdam Who’ve given their bodies to a thousand other men Yeah, they’ve bargained their virtue, their goodness all gone For a few dirty coins, well, he just can’t go on Throws his nose to the sky and he aims it up above And he pisses like I cry on the unfaithful love In the port of Amsterdam In the port of Amsterdam

Un spot percutant pour une argumentation percutante

Pour travailler l’argumentation, le sujet suivant est accessible par sa simplicité et son actualité :

Selon vous, est-il préférable de circuler en ville à vélo plutôt qu’en voiture pour les petits déplacements quotidiens ?

Objectifs :

  • PO : trouver des arguments : les élèves cherchent des avantages puis des inconvénients aux déplacements en ville à vélo
  • CO : visionnage du spot suisse

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=MAOr3YrgKFA[/youtube]

 

  •  PO /  francophonie : observer les indices (culturels ou autres) qui montrent qu’il s’agit d’un spot suisse et non français
  • CO / vocabulaire : 1) reprendre le spot étapes par étapes (j’ai coupé en 6 parties) puis expliquer la situation (relations de travail) et  le langage familier (boite, bosser, kiffer, boulot, bagnole…) 2) relever l’humour noir ( les rimes + redondance de Lambert + »c’est pas la mort », « la mort c’est de rouler comme un con« ,  « il est pas là le cycliste ? il a encore dû crever « , alléluia final…)
  • PO / donner son avis : 1) vérifier que les arguments trouvés avant de visionner le spot correspondent à ceux énoncés dans le spot 2) exprimer son opinion sur ce spot (drôle, percutant (!), provocateur, efficace…)

La science-fiction raconte le monde dans lequel nous vivons

Objectifs :

  • définir le genre littéraire de « science-fiction » : « Romans mettant en scène des événements réels ou imaginaires, mais explicables par des lois scientifiques reconnues ou hypothétiques » selon Hugo GERNSBACK
  • CE : lire un extrait du Meilleur des Mondes d’Adlous Huxley,  paru en 1932 ou de
    1984 de George Orwell, publié en 1949,puis l’article de J-M. Ligny Petits hommes verts
  • CO / PO : visualiser le court-métrage canadien réalisé par Neill Blomkamp, 2006 (6 mn) puis donner son avis sur le parti pris du réalisateur : contexte historique (pourquoi Johannesburg, en 1990 ?) /  accueil des réfugiés (qui sont-ils ? comment sont-ils accueillis au début, ensuite ? comment survivent-ils ? quel rapport avec la population locale ?) à la manière d’un reportage avec interviews authentiques (effet sur le spectateur ? objectif souhaité par le réalisateur ?)
  • Analyser :  1) quel lien avec l’actualité  ?/  conditions d’accueil des réfugiés dans le monde occidental ? conséquences ? (racisme ? quels parallèles possibles avec l’installation puis la fermeture de camps de migrants et de réfugiés telle « la jungle de Calais »?)/ dangers de la privatisation de secteurs publics tels que l’armée, la sécurité intérieure et l’administration 2) l’effet reportage : savoir repérer la fiabilité ou la fausseté d’une information

Alive in Joburg

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xsvx3q_alive-in-joburg-court-metrage-vost_shortfilms[/dailymotion]

Pour plus d’action et de réflexion : possibilité de visionnage à la maison du film District 9 réalisé par Neill Blomkamp, 2009. Les ET survivent 20 ans dans un ghetto, de d’entre eux parviennent à s’enfuir, avec l’aide d’un humain.

Deux pieds, bon œil !

Travailler le vocabulaire de tous les jours, dans une ambiance très parisienne, avec ces deux clips animés du chanteur Thomas Fersen. Attention, ne nous trompons pas,  le deuxième clip n’est pas pour les enfants !

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=2Kj8KdRNExk[/youtube]

(Clip signé Jérôme Combe et André Bessy ; album Pièce montée des grands Jours, 2003)

"On me dit que je suis paresseux
 Que je ne fais que ce que je veux
 C'est à dire, pas grand chose
 On dit que je me repose
 
 Je suis désolé
 Je n'ai que deux pieds
 Je n'ai que deux pieds
 Franchement désolé
 
 La vaisselle envahit l'évier
 Et le linge déborde du panier
 J'ai les cheveux sales, je suis barbu,
 Mais m'en vais mon café bu
 
 Je suis désolé
 Je n'ai que deux pieds
 Je n'ai que deux pieds
 Franchement désolé
 
 Dans la rue il y a des travaux
 Et moi j'aime regarder les travaux
 On me dit : "du balai,
 plus vite que ça s'il vous plaît"
 
 Je suis désolé
 Je n'ai que deux pieds
 Je n'ai que deux pieds
 Franchement désolé
 
 Elle me dit que je suis en retard
 Que je me coiffe avec un pétard
 Elle veut déplacer les meubles
 J' suis pas là pour déplacer les meubles !
 
 Je suis désolé
 Je n'ai que deux pieds
 Je n'ai que deux pieds"

L’effrayante et talentueuse chanson Hyacinthe où l’assassin a un prénom de fleur :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=VM8EMwKaBhE[/youtube]

(Scénario et dessin de Joann Sfar ; album Le Pavillon des Fous, 2005 )

"Il a un prénom de fleur 
A les cheveux qui s'en vont 
Et ses grosses mains d'étrangleur 
Sentent le savon, Hyacinthe, Hyacinthe
Je lui confirais pas ma sœur
Je refuserais son parapluie
Et je prendrais pas l'ascenseur
Tout seul avec lui
Hyacinthe, Hyacinthe
 
Même s'il sent la camomille
Même s'il propose des cachous
Même si je me sens en famille
En présence d'un fou
Hyacinthe
 
Il a un rire de fillette
Quand un oiseau du seigneur
Dans ses grosses mains d'étrangleur
Vient manger des miettes
Hyacinthe, Hyacinthe
 
C'est peut-être moi qui déraille
Mais si j'étais une caille
J'aimerais mieux mourir de faim
Que de manger dans la main
De Hyacinthe, Hyacinthe...
 
 Ce formidable boudin
 Qu'en a fait jaunir plus d'un
 Parce qu'avec un air benoit
 Il brise une noix
 
 Moi-même je change de couleur
 Je me sens devenir liquide
 Je me sens tomber dans le vide
 Quand Hyacinthe l'étrangleur
 Croise mon chemin
 Hyacinthe
 
 Cheveux rares, barbe noire
 Je rajoute un entonnoir
 Dans un coin de mon cahier
 Je fais le portrait de Hyacinthe
 
 Malgré mon trèfle à quatre feuilles
 Ma médaille de communion
 Je vais plus aux WC tout seul
 Sans appréhension
 Hyacinthe, Hyacinthe...
 
 Si vous rencontrez Hyacinthe
 Avant que le jour s'enfuie
 Alors que la cloche tinte
 Alors qu'il s’ennuie
 
 Sans un cri, sans une plainte
 Sans un bruit, sans une quinte
 Vous partirez faire fortune
 Dans la région de la lune
 
 Car lorsqu’il pète un fusible
 Il n'a plus de sentiment
 Mais il a les pieds sensibles
 Et dans son logement
 Hyacinthe, Hyacinthe
 
 Rentre ses pieds dans une bassine
 Et rompt avec le passé
 Sa confiance assassine
 De fleurs est tapissée
 Hyacinthe, Hyacinthe..."

Un certain regard : Tintin à Istanbul

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Tintin et le Capitaine Haddock fument le narguilé devant Rumeli Hisar

Idéal pour terminer l’année après les dernières évaluations : vivement les vacances, mille millions de mille milliards de mille sabords !

Visionner le film  Tintin et le mystère de la Toison d’Or Film 1961 de Jean-Jacques Vierne (à noter que le capitaine est joué – façon pitre- par Georges Wilson,  père de Lambert ).

Objectifs (pour élèves turcs) :

  • culturel : initier à la lecture de B.D
  • interculturel :  1) faire un pont entre les cultures franco-belge et turque 2) découvrir sa ville à travers le regard de l’Autre : clichés et stéréotypes – lieux emblématiques- tracer un itinéraire touristique
  • comparer les paysages : Istanbul des années 60 / Istanbul aujourd’hui
  • (inciter à) visiter : le musée  Rahmi Koç où l’on peut voir les voitures américaines du film et  la Tour Galata où sont pris en guet-apens Tintin et le capitaine, accompagnés de leur guide Malik, qui ne peuvent donc admirer « le plus beau spectacle du monde »

tintin Casterman

Le château de Moulinsart est en fait celui de La Villette (Île de France) que les élèves connaissent pour l’avoir vu dans le film Da Vinci Code (2006). Hormis ce lieu, le tournage a eu lieu en Turquie et en Grèce.

chateau la villetteaffiche tintin

Pour les plus gourmands, mais pas gourmets  : Tintin (la faim dans le monde)

Le carnet de voyage

Feuilleter des carnets de voyage pour découvrir ce genre littéraire et artistique.

Quelques carnets remarquables :

  • la référence : Eugène Delacroix, Carnets marocains

carnet-de-croquis-du-maroc-1832

  • l’oublié sous le poids de la littérature, Victor Hugo, le dessinateur qui manie les mots, la gouache, l’encre de Chine, l’aquarelle et où la Bretagne est colorée de sombres traits. Exposition au lycée NDS d’Istanbul : Les Orientales

hugo_dessins

  • Sophie Abraham, une jeune carnettiste, venue en résidence au lycée SB, en partenariat avec l’Institut Français d’Istanbul. Elle a présenté ses carnets et proposé diverses techniques pour créer son propre carnet de voyage dont voici quelques pages :

istanbultrajet ploviv melnik2sofia - Copieasie europe

Pour découvrir Paris : un voyage dans le temps et dans l’espace

Paris au XVIIIème siècle …

Fermons les yeux et imaginons-nous, avec nos élèves, accompagnant Montesquieu, Diderot, Beaumarchais, Marivaux, Rousseau ou Voltaire d’une rive de la Seine à l’autre.

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x2so6ub_visite-de-paris-au-xviiie-quartier-du-grand-chatelet_news[/dailymotion]

Une équipe scientifique ( archéologie,  sociologie, ethnologie, histoire)… spécialisée dans l’archéologie des sons, a reconstitué l’ambiance sonore parisienne au XVIII ème siècle avec le maximum d’exactitude.

  • On peut demander aux élèves de nommer les sons qu’ils perçoivent et d’en expliquer la provenance :  présence d’animaux, d’artisans utilisant les mêmes outils qu’autrefois, des bateliers, des marchands ambulants, des véhicules….
  • On peut aussi leur faire imaginer un dialogue entre deux philosophes ou écrivains étudiés en cours se promenant dans les rues de Paris.

Aux Champs Elysées

Juste pour le plaisir et chanter l’avenue, chanter l’amour !

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=ObeDLFcceJ0[/youtube]

Je m’baladais sur l’avenue
Le coeur ouvert à l’inconnu
J’avais envie de dire bonjour

Je m’baladais sur l’avenue
Le coeur ouvert à l’inconnu
J’avais envie de dire bonjour
À n’importe qui
N’importe qui ce fut toi
Je t’ai dit n’importe quoi
Il suffisait de te parler
Pour t’apprivoiserAux Champs-Élysées
Aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie
À midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez
Aux Champs-Élysées

Tu m’as dit « J’ai rendez-vous
Dans un sous-sol avec des fous
Qui vivent la guitare à la main
Du soir au matin »
Alors je t’ai accompagnée
On a chanté, on a dansé
Et l’on n’a même pas pensé
À s’embrasser

Aux Champs-Élysées
Aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie
À midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez
Aux Champs-Élysées

Hier soir deux inconnus
Et ce matin sur l’avenue
Deux amoureux tout étourdis
Par la longue nuit
Et de l’Étoile à la Concorde
Un orchestre à mille cordes
Tous les oiseaux du point du jour
Chantent l’amour

Aux Champs-Élysées
Aux Champs-Élysées
Au soleil, sous la pluie
À midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez
Aux Champs-Élysées

Voyager, sans Joachim Du Bellay

Pour l’acquisition de la culture humaniste : Histoire et mythologie . La Grèce antique. L’Iliade et l’Odyssée.

Objectifs possibles :

  • Prendre conscience de l’impact des auteurs de la Pléiade sur les artistes de la Renaissance et d’aujourd’hui.
  • S’interroger sur les choix d’écriture d’un poète et les mettre en relation.
  • Savoir exprimer ses goûts par un lexique approprié,
  • savoir justifier en citant un texte d’auteur

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=WefxVZLhm9U[/youtube]

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m’est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine :

Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la doulceur angevine.

J. Du Bellay (1522-1560)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=GWlLNpJE1zI[/youtube]

A Paris, il n’y a pas de parking…selon Riff Cohen

A Paris
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=CeMtEa5QhcA[/youtube]
A Paris y a pas d’parking
A Paris y a des parfums
A Paris des beaux sacs à main
Et parfois des paroissiens

Y a du parquet dans les maisons
Y a mon parrain sur le balcon
Y a des couleurs et des partis
Des parodies de ces partis

A Paris y a pas d’parking
A Paris y a des parfums
A Paris des beaux sacs à main
Et parfois des paroissiens

Des magazines, des paravents
Des parapluies et des sorties
Des sens uniques, des partisans
Des particules des points virgules

A Paris y a pas d’parking
A Paris y a des parfums
A Paris des beaux sacs à main
Et parfois des paroissiens

Y a des anglais y a des bavards
Des paresseux et des boulevards
Y a des concierges, du tintamarre
Des romans et des mille feuilles

A Paris y a pas d’parking
Dans les studios il fait trop chaud
A Paris y a pas d’parking

Mais qu’elle est belle,

la tour Eiffel !

Tu paries ?

Cette chanson et son clip sont l’occasion de  :

  • relever les clichés sur Paris et la France en général
  • écrire un texte à oraliser sur le même modèle : « A Paris, y a pas … / A Paris, y a … » ou toute ville rattachée à des clichés « A Istanbul, y a pas … / A Istanbul, y a … »
  • lire un article sur la chanteuse : C’est le retour du soleil