11 juin 2015 – La classe coopérative (Sylvain Connac)

Sylvain Connac : « La classe coopérative »
Jeudi 11 juin 2015 – Saint-Sernin-du-Bois (71)

à télécharger : La classe coopérative – Sylvain Connac 110615

Introduction
Le chercheur se présente succinctement : Il est professeur à l’université de Montpellier. Puis il
prévient : « Je ne vais pas beaucoup parler » !
Activité 1 : « En 2015, à quoi ça sert de faire coopérer les élèves ? »
Les participants sont invités à faire quatre groupes et à tenter de répondre à la question suivante : « En 2015, à quoi ça sert de faire coopérer les élèves ? »
Chaque groupe a 15 minutes pour répondre à la question : Un participant est désigné référent du
temps. Il y a également un distributeur de parole, un référent du calme et un porte-parole qui sera invité à résumer la discussion du groupe en 1 minute.
Compte-rendu de chaque groupe :
– Groupe 1 : Coopérer permet d’améliorer le climat de classe et permet aux enfants de se prendre plus
en charge. C’est aussi un apprentissage de la démocratie. Mais ça pose beaucoup de questions pour
l’enseignant.
– Groupe 2 : Coopérer c’est réunir des forces, accepter les critiques et apprendre à prendre la parole. Chacun a une valeur au sein du groupe. Cela peut permettre une prise de confiance. La question est de savoir quelles répercussions cela peut avoir à l’extérieur.
– Groupe 3 : Coopérer c’est accepter l’autre, accepter qu’il puisse avoir des idées différentes des nôtres. L’enseignant a plus un rôle d’observateur.
– Groupe 4 : Coopérer c’est faire ensemble. C’est aussi savoir à qui demander de l’aide. Cela peut permettre de trouver sa place dans la société. Il y a une responsabilisation individuelle de l’élève.

Intervention de Sylvain Connac

C’est intéressant mais il y a beaucoup d’impasses. Dans une classe où les enfants coopèrent, il y a plus de risques de conflits ! Les enfants se croisent plus donc il y a beaucoup de sources de conflits. C’est beaucoup plus risqué de créer un climat serein dans une classe coopérative. Introduire de la coopération ce n’est pas de l’angélisme !
Risques majeurs lorsque l’on met en place de la coopération :
1) Plus de pagaille
2) Moins de vie familiale
3) Plus d’inégalités dans la classe
Activité 2 : Le dilemme du prisonnier
Les participants sont invités à recomposer les 4 groupes, avec un distributeur de parole, un référent du temps, un responsable des cartes x et y, un participant qui note les événements qui se passent dans le groupe.
SC : Quand je dirai au référent x et y de lever une carte, les référents des quatre groupes devront lever une seule carte tous en même temps.
SC : Le but est de gagner le plus de points possibles.
Tour 1 : chaque groupe dispose d’une minute puis le référent x y lève une carte.
Le « maître du jeu » note les résultats.
La procédure se répète pour les tours 2 et 3
A chaque fois SC rappelle que le but est de gagner le plus de points possibles.
Avant le tour 4 les équipes disposent de deux minutes pour discuter entre elles.
Puis de nouveau une minute pour que chaque groupe se décide.

juin 11, 2015