M. Pierre BOULLE

84 Avenue de la Folie

Avignon, France

Avignon, le 1^er janvier 2063

Cher Monsieur,

J’ai récemment appris l’adaptation de mon romans « La Planète des Singes » au cinéma. Je vous envoi donc cette lettre pour vous parler des scènes qui, je pense, sont nécessaires pour votre long métrage.
Tout d’abord, nous avons la scène de la battue dans les forêts de Soror. Cette scène a une grande importance car c’est la première fois que notre héro va rencontrer les habitants de Soror, les singes ; singes qui ont un comportement similaire à celui des hommes de la Terre. Une certaine peur doit être ressentie en regardant cette scène.

Ensuite nous avons la découverte des villes simiennes par Ulysse. Je pense que cette scène est cruciale car c’est la première fois que notre protagoniste retrouve un certaine liberté. Ces villes doivent êtres similaires à celles de notre planète tout en gardant certaines infrastructures simiennes ; comme les câbles pour que les singes traversent la route. Néanmoins, il faut garder en tête le retard des singes dans leurs avancés technologiques et ceci doit aussi se voir dans leurs villes.

Enfin, les scènes de la découverte de la poupée humaine et celle de la femme qui parle doivent être surprenantes voire oppressantes. C’est à ce moment qu’Ulysse comprend qu’il y avait une forme de vie humaine similaire à celle de notre planète et quelle à été remplacée par celle des singes.

Si je peux vous donner un dernier conseil, ça serait d’utiliser une bande sonore qui est en rapport avec le film. Je m’explique, dans la plupart des films d’aujourd’hui, nous remarquons que la musique de fond est jouée par un orchestre symphonique. Pour vous démarquez des autres, je vous propose d’imaginer et de mettre en œuvre les instruments de Soror pour composer votre bande sonore. Je vous donne le contact d’un ami, Hans Zimmer. Si cette suggestion vous interesse, veuillez me contacter et je vous communiquerai son numéro de téléphone.

Je vous remercie pour cette adaptation de mon roman et j’espères que nous pourrons collaborer de nouveau dans le futur.

Bien cordialement,

Pierre BOULLE