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LUX -Partie 1- de Victor Hugo

1-L’auteur:

Victor Hugo est un poète, écrivain, dessinateur et dramaturge Français né en 1802 et décédé en 1885.

Victor Hugo était très impliqué en politique, il a été parlementaire sous la seconde et troisième république et sous la monarchie de Juillet, mais a été exilé sous le second Empire.

Après sa mort, Hugo a reçu l’honneur des funérailles nationales et a vu sa dépouille se faire transférer au Panthéon de Paris le 1er juin 1885.

Il est considéré comme étant l’un des chefs du romantisme Français. Il a réalisé différentes œuvres tel que Cromwell (1827) et Hermani (1830) pour le théâtre, Notre-Dame de Paris (1831) et Les Misérables (1862) pour les romans, Claude Gueux (1834) et La Chute (1862) en termes de nouvelles, mais aussi des recueils de poèmes tel que Les Châtiments (1853) où nous trouvons le poème qui va nous intéresser : LUX.

2-Le poème :

    A-Présentation :

Temps futurs ! vision sublime !

Les peuples sont hors de l’abîme.

Le désert morne est traversé.

Après les sables, la pelouse ;

Et la terre est comme une épouse,

Et l’homme est comme un fiancé !

Dès à présent l’œil qui s’élève

Voit distinctement ce beau rêve

Qui sera le réel un jour ;

Car Dieu dénouera toute chaîne,

Car le passé s’appelle haine

Et l’avenir se nomme amour !

                                                                                        ~Victor Hugo ; Extrait de la première partie de LUX

Ce poème a été écrit à Jersey entre le 16 et le 20 décembre 1853. Il se divise en 5 parties mais l’article d’aujourd’hui parlera de la première partie du poème, vous avez pu voir un extrait plus haut.

Ceux qui ont fais du latin sauront que LUX veut dire « LAVE-VAISSELLE », ainsi, avec ce titre Hugo dénonce ce qu’il considère comme étant le « faux luxe » du Second Empire Français, pour ce faire le poète oppose ce faux luxe à ce qu’il appelle « la vraie lumière de la République Universelle » ( car oui LUX, LUCIS, f veut dire lumière, ça ne connait pas le mot latin le plus connu et ça dit que c’est une langue morte).

C’est le premier chant messianique de Victor Hugo, ce chant comporte un grand nombre de références bibliques, à l’Apocalypse et aux prophètes de l’ancien testament.

    B-Question

« En quoi ce poème est au service de le République Universelle et comment utilise-t-il la religion dans ce but ? »

Victor Hugo nous propose ici une nouvelle vision des chants religieux Chrétiens, ne servant plus à étayer le pouvoir absolu du roi de France ou de l’Eglise, cette nouvelle version a pour but de se battre contre l’absolutisme impérial. Mais comment Hugo s’y prend-il ?

1-L’Empire : Un passé douloureux

+Hugo utilise des champs lexicaux tel que :

  -Champ de la douleur et de la tristesse : « morne ; douleurs ; haine »

  -Champ lexical des ténèbres : « sombre ; ténébreuse »

  -Champs du temps passé : « Apres ; le passé ; oubliant »

+Tous ces éléments sont reliés entre eux pour nous dire que le passe, symbolisant l’Empire, est relie aux ténèbres, a la douleur, a la tristesse.

  -« Le désert morne est traversé.

      Après les sables, la pelouse ; »

Ici Hugo nous dit que la période empirique était une terre aride et triste, mais c’est fini et ce désert peut laisser place a un espace doux, ici la pelouse mais symbolisant la République.

  -« Car le passé se nomme haine

       Et l’avenir s’appelle amour ! »

L’auteur affirme que le passé qui représente l’Empire est associé à des sentiments néfastes tel que la haine, mais que la République qui est ici l’avenir est synonyme de paix et d’amour.

-« O triomphe après douleurs ! »

Ici les douleurs veulent dire l’Empire et le triomphe est ce que la République apporte.

Afin de nous décrire l’Empire comme étant quelque chose de douloureux, Hugo emploie des champs lexicaux des ténèbres, de la douleur et de la tristesse, il décrit aussi le régime dans lequel il vit comme étant quelque chose de passée dans son poème en utilisant des verbes au passé ou avec le champ lexical du temps passé.

2-La République : Une vision sublime

+ Les Champs lexicaux

Hugo utilise certains champs lexicaux pour décrire ces « Temps futurs ».

  -Champ lexical de la beauté : « sublime ; beau »

  -Champ lexical de la paix : « paix ; amour ; triomphe »

  -Champ lexical de la liberté : « dénouera toute chaine ; ailes ; libre ; oiseau

  -Champ lexical de l’union : « épouse ; fiancé ; nubiles ; lier »  

+ Une République future

Le poète utilise des indicateurs de temps pour nous faire comprendre que cette république est encore à venir . 

          – « futurs ; vision ; l’avenir ; Demain »

Certains verbes décrivant ce régime sont conjugués a des temps du futur.

         -« sera ; dénouera »

+Une « vision sublime »

A l’instar de la première partie, certains éléments peuvent être interprétés.

-« Temps futurs ! Vision sublime !

    Les peuples sont hors de l’abime. »

Ici Hugo a eu une vision non pas male ou belle mais sublime, le poète utilise ici un extrême pour décrire le temps futur qui est la République. Dans cette nouvelle ère, Hugo dit que les hommes sont sortis du trou béant et ténébreux qu’est L’empire.

-« Oh ! voyez !la nuit se dissipe ;

     Sur le monde qui s’émancipe,

    Oubliant Césars et Capets, »

La nuit symbolise une période de noirceur donc ici l’Empire qui s’en va et laissant ainsi l’humanité s’affranchir du joug impérial en oubliant Césars et Capets qui sont des représentations de l’impérialisme Latin et Français.

-« O République universelle,

    Tu n’es encor que l‘étincelle,

   Demain tu seras le soleil ! »

Hugo ne parle pas de la République comme étant une vision ou autre mais emploie pour la première fois du poème « République universelle ». Il dit que cette République est à peine naissante mais quelle sera un jour le centre de la vie en France et que, comme le soleil, illuminera hexagone de « la vraie LUX ».

Victor Hugo présente la République comme étant quelque chose de beau en utilisant les champs lexicaux de la beauté, de la liberté ou de la paix. Néanmoins cette vision qu’est République n’est pas encore réalisée, c’est pourquoi le poète utilise des indicateurs de temps du futur.


3-Dieu : Au service de la République universelle

+Champs lexicaux

Hugo introduit Dieu en utilisant le champ lexical de la religion :  « Dieu ; l’hymen »

+Dieu : gardien de la liberté et de la paix

-« Dieu dénouera toutes chaines »

Cet extrait veut dire que Dieu va briser les chaines qu’a mis l’Empire sur la France, chaines qui sont la représentation de l’esclavage et donc redonner sa liberté à la France, Nous avons vu plus tôt qu’Hugo considérait la République comme étant quelque chose ou y règne la liberté. Mais ici le poète veut surtout dire que Dieu serait contre l’absolutisme de l’Empire.

-« Tout les cœurs, toutes les pensées,

     Qu’anime le même dessein,

     Ne font plus qu’un faisceau superbe ;

     Dieu prend pour lier cette gerbe »

La gerbe ici symbolise les cœurs et pensées qui sont les idées de libertés et de paix de la République. Ainsi Hugo affirme que Dieu aide ces idées à être liées et les empêcher de se fragmenter.

Dieu est ainsi celui qui lie les pensées de libertés et de paix de la République qu’il protège face a l’impérialisme.

Ce poème décrit l’Empire comme étant une source de douleurs en utilisant les champs lexicaux de la douleur ou des ténèbres et en la confrontant a la République universelle qui est décrite comme étant le signe de la paix et de la liberté en utilisant des procédés techniques, cette République reste un idéale à atteindre pour Hugo car il la décrit comme étant une chose future. Dieu se positionne ici du côté de la République, l’aidant dans ses désirs de liberté et de paix.

Lecture de la première partie de LUX

L’épicier a cote de chez moi (communément appelé Victor Hugo)

L’amour impossible et le poète…

A Cassandre

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au votre pareil.

Las ! voyez comme en peu d’espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautés laissé choir !
Ô vraiment marâtre Nature,
Puis qu’une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur la vieillesse
Fera ternir votre beauté.

Pierre de Ronsard, Les Odes

Présentation du poème :

Pierre de Ronsard était un poète du XVIème siècle. En 1547, il rencontre Joachim du Bellay, les deux hommes de lettres deviennent rapidement inséparables et constituent la Brigade, qu’ils rebaptisent la Pléiade en 1553. En 1553, Ronsard publie ses Odes, un recueil poétique. Ce recueil met grandement en valeur Cassandre Salviati, une jeune femme dont le poète est fortement épris.

Parmi cet ouvrage, une œuvre attire particulièrement l’attention, il s’agit de l’ode : « Mignonne, allons voir si la rose… ». Ce texte est composé en octosyllabes, ses rimes suivent la structure aabccb et il s’inspire profondément de Pétrarque. En effet comme Pétrarque s’adresse à Laure, Ronsard apostrophe sa Cassandre au début de son ode. Ce procédé nous donne l’impression d’intégrer la sphère privée de l’auteur et d’ainsi avoir l’impression d’écouter des mots qui ne sont en aucun cas dédiés au public. Le poème traduit un univers lyrique du fait de l’amour impossible et inatteignable que le poète ressent pour Cassandre, représentée comme un élément de désir important. Pour illustrer son poème et représenter Cassandre de la plus fidèle façon, il la compare à une rose afin de montrer que la beauté intimement à l’âge de sa dulcinée est aussi temporaire la beauté d’une fleur.

Schneider-Reine Eva-Victoria

« Loved and were loved, and now we lie, in Flanders fields. »

Le poème ‘In Flanders Field’ de l’écrivain canadien, John McRae, a été publier en 1915 au lendemain du début de la Première Guerre Mondiale, en hommage à toutes les personnes perdues en Flandre, , lors des batailles acharnés, parmi eux son meilleur ami. Les champs en Flandre sont aujourd’hui couvert de vallées de coquelicots.

Le poème commence par la visualisation de coquelicots, qui certains comparent la couleur et forme aux marques de balles et sang qui transpercent le corps des soldats.

Les deux premiers vers de la première strophe : « Dans les champs de Flandre soufflent les coquelicots, Entre les croix, rang sur rang », permettent au poète de générer une autre comparaison avec les rangées de coquelicots aux rangées de croix de soldats morts.

Le deuxième et troisième vers de la deuxième strophe : « Nous avons vécu, ressenti l’aube, vu le coucher du soleil briller, Aimé et été aimé, et maintenant nous reposons, Dans les champs de Flandre », décrivent les soldats tels qu’ils étaient avant la guerre. Ils vivaient comme nous le faisons maintenant, sentant le soleil, aimant et étant aimés mais qui maintenant reposent en paix dans les champs de Flandre. Le poète ensuite espère créer de l’empathie entre le lecteur envers à quoi ressemblaient ces hommes avant d’avoir vécu l’atrocité de la guerre.

John McRae marque la fin de son poème en reprenant l’image de coquelicots et comparant leur croissance au temps qui passe et incite à ne pas oublier l’histoire marquante de ces soldats.

ELOUASBI Malak 2de B

Soyez polis

« Soyez polis » est un poème de Jacques Prévert.

Jacques Prévert est un poète et scénariste Français du 20 -ème siècle.

« Soyez polis » me fait comprendre qu’il faut respecter la nature, avec les gens que l’on peut croiser tout les jours et l’environnement qui nous entoure.

Ce poème me permet de voir le monde d’une autre manière grâce a ce passe du poème:

Il faut les remercier

Pour la chaleur

Pour les arbres

Pour les fruits

Pour tout ce qui est bon à manger

Pour tout ce qui est beau à regarder

A toucher

Il faut les remercier

Il ne faut pas les embêter… les critiquer

Ils savent ce qu’ils ont à faire

Le soleil et la terre

Alors il faut les laisser faire

Ou bien ils sont capables de se fâcher.

Cette partie du texte me fait comprendre que tout être vivant ressent quelque chose et que si je lui fait du mal il se « fâchera ».

Donc il vaut mieux faire du bien autour de nous que du mal car le bien nous fait ressentir du bien-être et les autres aussi se sentiront bien.

Donc en conclusion ce poème m’a permis de voir le monde et les êtres vivants autrement.

Voici un lien vidéo de mon poème :

La transition de l’été à l’automne par Victor Hugo

Ce poème de Victor Hugo parle de la fin de l’été. Il décrit comment les choses commencent à changer dans la nature à mesure que la saison estivale se termine. Hugo remarque que l’ombre devient plus grande, que le ciel perd de sa couleur bleue et que le vent devient plus frais.

Il dit que août et septembre se battent, ce qui représente la lutte entre la chaleur de l’été et l’arrivée progressive de l’automne. Hugo mentionne également que les alcyons, des oiseaux marins qui symbolisent la tranquillité, disparaissent, ce qui montre le changement dans l’atmosphère.

Le poème souligne que le temps passe rapidement, avec chaque jour qui raccourcit et chaque aurore qui perd de son éclat. Des détails comme une mouche qui reste immobile au plafond et l’été qui fond petit à petit illustrent la fragilité de la vie et le passage inévitable du temps.

Avec ces images frappantes, Victor Hugo nous invite à admirer la beauté éphémère de la nature et à réfléchir au cycle incessant des saisons, nous rappelant que tout change et se renouvelle en permanence.

Dua Lipa aime lire

Alors, ça, ça ne vous paraît pas ÉNORME ???!!!

Non, je ne parle pas que de l’erreur à « émus ».


https://dgxy.link/Club-de-Lecture

Que d’émotions !

la grande librairie

Droit dans les yeux : Faïza Guène

« Les textes classiques sont des tombeaux qui ne demandent qu’à être profanés. » (1:06) sont les mots de Faiza qui m’ont le plus touche durant cette vidéo car la lecture pour moi a plusieurs but précis : découvrir se libérer l’esprit et apprendre. D’où mon intérêt pour ces mots qui pour moi sont a retenir car les expérience passe sont nos leçons d’aujourd’hui et ca quelque soit le type de texte. Sans oublie de toujours en conclure une leçon de vie. Nadine

La lecture


Les livres nous apprennent beaucoup de choses sur la vie bonnes comme mauvaises.

Mais ce que l’on retient à la fin c’est qu’on a appris quelque chose.

Hyatna kif wellat – Nouamane Lahlou – حياتنا كيف ولات – نعمان لحلو

Bonjour,

La musique coup de cœur du moment.

Musique étudiée en cours d’Arabe.

KADMIRI IDRISSI Yasmine

« Hyatna kif Wellat » est une chanson de l’artiste marocain Nouamane Lahlou. Cette chanson qui se traduit par « Notre vie telle qu’elle est devenue » est une composition captivante qui aborde les réalités et les défis de la vie d’aujourd’hui.

Elle offre une réflexion profonde sur nos comportements actuels, par exemple: l’addiction aux téléphones, les changements liés à la technologie,…

Et il compare tout au long de la chanson ces comportements négatifs par rapport à ceux de nos grands-parents. Il oppose deux générations différentes.

Faut-il lire les vieux livres ?…

Une réponse possible -parmi bien d’autres – à un ado qui me disait récemment, et gentiment, et naïvement, que ça ne lui servirait jamais à rien de lire « Heureux qui comme Ulysse » de Joachim du Bellay.


Ici : https://dgxy.link/Lire-les-Classiques


Une remarque tout de même : Faïza Guène dit qu’on peut, qu’il faut être irrévérencieux à l’égard des Classiques ; je suis de cet avis depuis très longtemps. Mais pour dire « j’aime pas », il faut aussi avoir quelques références qui permettent d’exercer son jugement. Cela ne se limite donc pas seulement à dire « j’aime pas »


Et puis… découvrir… ce n’est pas mal, non ?


Et toi, qu’en penses-tu ? Ton COM, si tu veux !


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