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Alala Inaya…

Jusqu’à la mort, une chronique disponible sur wattpad écrite par Inaya (ina_bsh sur wattpad).

Cette chronique est une des seules choses que j’ai lu en 5j malgré le fait qu’il y est 81 chapitres.

L’histoire est captivante et elle procure une dizaine d’émotions à la fois, et le fait que cette histoire soit réel avec de la fiction nous donne encore plus envie de la lire.

L’histoire parle d’une fille, Inaya, qui part vivre chez sa mère et après revoit le meilleur ami de son frère, Aymen, et ainsi que leur histoire d’amour commença, ils vécurent heureux et eurent pleins d’enfants (non c’est faux).

Personnellement, j’ai pleuré en la lisant, j’ai sourit et j’ai crié.

Je le recommande plus pour les adolescents (sans vouloir vexer les adultes).

Le masque de la Mort rouge, pièce de théâtre.

Personnages

Prospero.

Le valet.

L’homme en suaire.

Les courtisants.

Des cardinaux.

Le chef d’assemblée.

L’architecte d’interieur.

Acte unique

Scene 1

Prospero, Le valet

Le valet

Prince! Prince! C’est l’épidémie, la Mort rouge, le peuple s’inquiète, tant de gens sont morts, la maladie se propage comme u…

Prospero, le coupant

Du calme, la Mort rouge est encore loin. De plus,  je ne laisse pas les paysans porteurs de maladies entrer dans mon château.

Le valet

Mais ce n’est pas qu’une histoire de paysans, le chevalier Camus a lui-même rendu l’âme. Je pense que la maladie se propage dans l’air en deltaplane et qu’elle peut infiltrer les abbayes les plus fortifiées.

Prospero

Tu dis n’importes quoi, de plus, Camus a toujours été l’ami de la plèbe, c’est normal qu’il ait dut attraper une de leurs maladies. Et puis je suis prince je contrôle tout ici, même mon propre destin.

Le valet

Je vous aurais avertis.

Scene 2

Le chef d’assemblée, Des cardinaux (1 mois plus tard)

Cardinal 1

Ce Prince fait vraiment n’importes quoi, les domaines sont déjà à moitié dépeuplés et il ne fait rien !

Cardinal 2

Ne m’en parle pas, c’est mon neveu qui a rendu l’âme hier, la pauvre a ressentit des douleurs aigues, un vertige soudain et puis un suintement des pores.

Cardinal 1

Je ne sais pas lequel est le pire, si c’est la Mort rouge ou ce prince qui ne sais pas ce qu’il fait.

Le chef d’assemblée

Silence dans la salle, le Prince Prospero va faire son entree.

Scène 3

Les mêmes, Prospero, Le valet

Prospero

Comme vous le savez la Mort rouge se propage à grands pas et nos enfants et nos femmes se meurent, enfin vos enfants et vos femmes, moi ça va, mais…

Cardinal 2

C’est une honte ! Vous vous croyez invulnérable mais dès que vous serez a la portée de la Mort rouge vous ne tiendrez pas une seconde.

Prospero

Il n’y a pas que la Mort rouge qui est un danger, grâce aux impertinents comme vous je suis l’ami des croques mort.

Cardinal 2

Désolé.

Prospero

Tout comme je vous le disais, nous, les nobles sommes…

Le valet entre brusquement

Le valet, affole

Prince ! C’est…euh…horrible, c’est madame…euh…elle est morte…les médecins légistes…euh…affirment…sans l’ombre d’un doute…euh…que c’est…la Mort rouge.

Prospero

Ma femme ! Non ! Quelle femme d’ailleurs ?

Le valet

Bah vous savez celle avec des lunettes, un grain de beaute et des…

Prospero

Laisse tomber j’en ai d’autres de toute façon.

Le valet

Oui mais elle est morte dans le palais, il peut être infecte.

Prospero

Mon palais ! Non ! Quel palais d’ailleurs ?

Le valet

On se fiche du palais il faut se cacher de la Mort rouge !

Cardinal 1

Il a raison, cachons-nous.

Cardinal 2

Oui nous pourrions ramener ceux qui le méritent mais pas de gueux.

Le valet

Et nous devrions nous cacher dans une abbaye fortifiée entourée d’un gouffre rempli de lave en fusion dans lequel nagerons des requins-piranhas équipés de fusils à rayons laser et de…

Prospero

Je pense que nous nous arrêterons à « fortifiée ». Bien alors c’est acté.

Scene 4

Prospero, Le valet, Les courtisants

Prospero

Et voici l’abbaye, mes chers courtisans. Nous condamnerons les entrées lus tard.

Le valet

Je ne suis pas sûr que…(s’arrête)

Prospero

Pas sûr de quoi ?

Le valet

Que l’abbaye nous protège, je vous l’ai dit, je pense que la peste se propage dans l’air.

Prospero

Et comment en deltaplane ?

Scene 5

Prospero, le valet, les courtisans

Prospero

Mes chers courtisans et courtisannes, dans une semaine nous fêtons la demi-année de notre exil, et pour marquer l’occasion j’ai décidé d’organiser un grand bal.

Courtisan 1

Nous sommes à vos ordres, O sauveur.

Courtisan 2

L’homme qui nous a sauvé a le sens de la fête !

Prospero

Tu vois à quel point ces gens m’acclament, tu te fais de fausses idées.

Le valet

Je maintien mes propos sur le risque que nous courrons.

Prospero

Une fois de plus tu ne sais pas ce que tu dis.

Scene 6

Prospero, l’architecte d’intérieur

Prospero

Architecte, pour ce bal je veux quelque chose qui sort de l’ordinaire.

L’architecte d’intérieur

Si vous voulez je peux vous proposer ce model pour un bal d’exeption, de plus il permet…

Prospero

Nan ! Ce n’est pas ce que j’imaginais, je pensais plus a un endroit un peu moins…volumineux.

L’architecte d’intérieur

Comme le Couloir des sept salles ?

Prospero

Oui ce couloir sera parfait.

L’architecte d’intérieur

Mais comment voulez-vous voir plus d’une salle a la fois, c’est complètement…

Prospero

Original ? Oui je sais.

L’architecte d’intérieur

Je pensais à « insensé », mais c’est vous le prince.

Prospero

Alors je veux une salle un couleur, et ce sera en ordre « bleu, pourpre, vert, orange,…

L’architecte d’intérieur

Du calme, moins vite.

Prospro

Le reste sera : blanc,…

L’architecte d’intérieur

Très bien

Prospero

Violet,…

L’architecte d’intérieur

Si vous voulez.

Prospero

Et enfin en noir.

L’architecte d’intérieur

C’est noté.

Prospero

Aussi je veux une fenêtre dont les verres seront teintés pour chaque salles.

L’architecte d’intérieur

Oui mais nous n’avons ni de verres, ni de parquets noirs.

Prospero

Ce n’est pas grave, vous mettez des verres et un parquet écarlates et vous ajoutez une horloge et les gens n’y verrons que du feu.

L’architecte d’intérieur

Je suis à vos ordres.

Scene 7

Prospero, Le valet (habillé en chef d’orchestre), L’orchestre,

Prospero

Allez, le bal c’est demain et je ne veux pas être la honte de ma propre abbaye.

Le valet

Oui sire, je vous ai choisi la meilleure compilation de musique que je connaisse. (A l’orchestre) Aller, 1, 2, 1, 2, 3, 4.

Les musiciens chantent. L’horloge se met à sonner. Les musiciens s’arrêtent.

Prospero

Pourquoi vous arrêtez-vous ?

Musicien 1

Bah,… Je ne sais pas trop,… C’est l’horloge.

Musicien 2

Oui, depuis que cette horloge est là nous nous arrêtons de jouer Dieu sais pourquoi.

Musicien 3

Non moi j’avais juste faim.

Le valet

Vous pensez que c’est un signe de la Mort rouge.

Prospero

Ne dis pas de sottise. Nous sommes a l’abris et demain est un grand jour.

Scène 8

Prospero, Le valet, les courtisans

Prospero

Mes chers courtisans, mes chères courtisannes, Nous passons une fantastique orgie et je souhaite vous remercier pour votre présence à mes cotes.

Courtisan 1

Hip-hip-hip-houra pour le prince !

Courtisan 2

Vous nous avez sauve !

L’horloge sonne.

Les musiciens s’arrêtent.

Les courtisans se taisent.

L’horloge s’arrete.

Le valet

Sire, puis-je vous parler en prive ?

Prospero

Bien sûr.

Scène 9

Prospero, le valet

Le valet

Je sais vous l’avoir dit plus de mille fois mais…

Prospero

Plus de mille trois cent cinquante et une fois, plus précisément.

Le valet

Certes, mais plus j’entend cette horloge plus je me dis que la Mort rouge est proche et je pense…

Prospero

Aah ça, je pensais que c’était les fois ou tu voulais aller au petit coin, non ça tu me l’as dit près de…

Le valet

On se fiche de ça, il faut partir et vite !

Prospero

Non, Je ne partirai pas ! C’est hors de question.

Le valet

Alors j’irai seul.

Prospero

Et comment ? Toutes les issues sont bouchées.

Le valet

Vous avez utilisé une partie de l’impôt récolté pour acheter 47 deltaplanes, je vais en utiliser un.

Prospero

Alors je ne te retiens pas.

Le valet

Adieu et bonne chance.

Prospero

Adieu et bonne continuation.

Scène 10

Le valet (En deltaplane), L’homme en suaire

Le valet(voyant l’homme en suaire en deltaplane)

Bonjour.

L’homme en suaire

Salut.

Scène finale

Prospero, les courtisans, l’homme en suaire

L’homme en suaire entre.

Prospero

Toutes mes salutations étranger…Comment es-tu entré ?

L’homme en suaire

Prospero

Quoi ? tu ne réponds pas au Prince.

L’homme en suaire

Prospero

Assez d’insubordination ! Saisissez-le ! (Un temps passe et personne n’obéi) Si vous êtes trop couards pour le faire je le ferai moi-même !  (Prospéro sort un poignard et se jette sur l’homme en suaire)

L’homme en suaire attrape la main de Prospéro.

Un temps passe.

Prospero tombe raide mort.

Un temps passe.

Toute l’assemblée, pétrifiée par la peur, tombe raide morte.

L’homme en suaire reste là à fixer l’horloge qui sonne.

Rideau

texte de Bekkaoui Yassine et de Marwa Boulalf

Illustration du château de La Mort Rouge

Ce dessin représente le fameux château où se manifeste la mort malgré le confinement qui était censé les protéger du danger et de la mort…

Sofia Obda, Yasser Bensmaine, Marouane Hsaien

Le Masque de la Mort Rouge

Un petit booktok pour mieux comprendre la nouvelle « le Masque de la Mort Rouge » d’ Edgar Allan Poe traduite par Charles Baudelaire.

Bon visionnage ! (・∀・)

La Mort Rouge – Malak Assia Eva-Victoria 1B.mov

Edgar Allan POE, Le Masque de la Mort Rouge

Activités


C’est reparti pour une nouvelle saison, avec de belles réalisations autour de cette nouvelle magnifique.

Rabat en 2123…

Très fier de mes élèves !

Des textes magnifiques, et pleins d’humour et de finesse !

Sous la constellation du Fury

La navette se déposait dans un spatio-port vide, la Lune et les lampes nucléaires s’occupaient d’illuminer la nuit. en descendant du vaisseau j’ai vu la constellation du furry wolf qui a été découverte en 2024 par Darth Malak. Il était 26h du soir donc je décidais de marcher un peu.

Arrive au centre ville, je voyais des gens de toutes les couleurs, blancs, noirs, jaunes, rouges, verts, bleus, mauves,… Le nouveau model de policier robot, appelé le Robocop, était partout, dans toutes les avenus, toutes les rues, toutes les ruelles.

Je déteste le centre ville, ces stupides gratte-ciels de 2000 mètres de haut nous cachent le ciel, je n’ose même pas imaginer la vie a New New New York.

Les gens fessaient la queue devant le distributeur de protéines, ma jauge de nutriments était basse mais si c’est pour poireauter le temps que des demi-cyborgs se remplissent la panse, non merci.

En parlent de demi-cyborg, il faut que je vous parle de la mode du moment, elle s’appel la « Scarification+ProMax », elle consiste a payer quelqu’un pour vous charcuter un membre histoire d’en avoir un nouveau cybernétique. Grave, être a moitié robot c’est trop dar mon frère, trop un truc de jeunesses.

L’allais par la foret, j’allais par la montagne. A! Non! Parce qu’il n’y a plus de forets et plus de montagnes et plus de poèmes de Victor Rimbaud ou de Molière Orwell, je sais plus. Revenons a la nature, je la fais courte : bla bla bla…conflits, bla bla bla…guerre, bla bla bla… radiations, bla bla bla…plus d’animaux et de végétaux. Les seuls animaux restent se vendent a prix d’or, mais les gens les achètent car c’est une preuve d’empathie ou un truc du genre, c’est pourquoi des gens achètent des animaux électroniques mais quand il sont démasqué c est la honte.

Il me semble que cette situation a été prédite par un américain du nom de Aldous.K.Dick ou quelque chose du genre. Je ne peux pas m’en souvenir, pas après que les élevés du groupe scolaire Jaques Chirac aient interdit les livres de plus de 0,451 pages.

La recherche de mon âme

Il s’est passé cent ans, un mois, seize heures, quinze minutes et trente-six secondes depuis la dernière fois que je suis venue à Rabat. Vous me demanderez surement pourquoi je me suis absentée si longtemps mais surtout pourquoi je suis encore vivante. Eh bien, figurez-vous que les « progrès scientifiques » et mes « performances professionnelles » m’ont permis d’alimenter le sablier de mon cœur, repoussant ainsi chaque jour un peu plus mon dernier soupir, pour me « récompenser ». À l’âge de dix-huit ans, j’ai eu des envies d’ailleurs, je ne savais pas qui j’étais, ce que j’aimais, ce qui me faisait fleurir tout comme ce qui me faisait flétrir. M’interrogeant constamment, je suis partie à la recherche de mon âme. Je me suis alors retrouvée à réaliser mes rêves, gravir le Kilimandjaro, me laisser transporter au pays du Soleil levant, voir des aurores boréales, traverser la Mongolie à cheval, ou encore admirer la Mer de Corail.

J’ai pris ma retraite hier, me laissant donc un jour de vie. Fatal, me direz-vous. Oui, hélas mais vivre dans un monde où l’on m’apprécie seulement pour ce que je suis en mesure de donner et au-dessus de mes forces. Je n’ai plus rien à faire ici, certainement encore des merveilles à voir mais la barbarie de l’Homme m’en dissuade.

Mais avant de tirer ma révérence quoi de mieux de retourner là ou tout a commencé, là où j’ai passé mon adolescence, pour y fermer ma paupière. Me voilà donc à Rabat aujourd’hui, après cent ans, un mois, seize heures, quinze minutes et quarante-six secondes. Tic-tac, tic-tac, tic-tac…Le temps presse. Retourner sur les traces de mon âme avant qu’elle ne soit perdue par ce monde proactif est ma dernière volonté, partir avec mes souvenirs n’est-il pas plus poétique que partir avec ce que la société attend de moi : mes biens, ma belle voiture, ma grande maison, les photos de familles parfaitement accrochées aux murs, les dessins de mon petit dernier.

En sortant de l’aéroport, je me surprends moi-même à me sentir encore plus vivante qu’avant, malgré le compte à rebours qui ne me laisse pas beaucoup de répit. Je prends un taxi. Une quinzaine de minutes plus tard nous voilà au bord de l’océan. La douce brume marine me dit quelque chose, mais je suis en incapacité d’y poser la moindre image dessus. Je me souviens alors d’une plage, la plage de Skhirat. Je demande au chauffeur de m’y conduire. Là-bas, voir le roulement infini des vagues me rappelle de beaux moments, des éclats rires : j’entends Nicolas, Lilia, Cameron, Félix, Mamoun, M’hammed et moi se pousser de façon incessante dans l’eau. Je revois l’après-midi de surf où Élisa-Lou est repartie la jambe dans l’attelle. La plage ressemble beaucoup à celle dont on jouissait fut un temps. Le niveau de l’eau a augmenté et la couleur est plus foncée, mais le pouvoir qu’elle avait à faire ressortir en nous la tranquillité et l’innocence est retrouvé. Rechargée par la beauté de ce moment, j’ai immédiatement besoin de plus. Je devine que c’est mon côté humain, de ne jamais être suffisamment satisfaite par ce que j’ai. De retour dans la Mercedes des années cinquante qui elle n’a pas changée, je lui demande de m’amener à Mahaj Riad. Je revois notre QG, Blend. J’entre donc à l’intérieur. Il est bientôt l’heure de manger après tout. La déco vintage a pris un petit coup de vieux mais l’ambiance est toujours la même. Je m’assois à une table en face d’un coffre de voiture accroché au mur. Je l’observe attentivement et revois Cameron maintenir qu’une affiche d’un objet quelconque représentait un taureau. Je commande comme à mes habitudes passées un burger César, avec juste le poulet à l’intérieur. Félix sourirait surement à cette référence. Une fois ce mets dégusté, je me promène dans la rue piétonne. Je passe devant Burger King, une des seules chaines de restaurants du XXIème qui ait tenue. Je me demande si Yassine irait chercher sa couronne, et je dois l’admettre, sa vision du monde futur est bien celle à laquelle nous faisons face maintenant. Nous étions tous dans une forme de déni, et refusions d’admettre que les choses allaient changer. Assoiffée de me rappeler de plus de souvenirs, je réclame au conducteur de m’amener aux Oudayas. À la Kasbah, je regarde l’immensité bleue qui s’affiche en face de moi. Le gouvernement avait raison : les matériaux qu’ils ont choisis étaient effectivement durables. La Kasbah est la même qu’en 2023 avec quelques réparations occasionnelles par-ci par-là. Face à la vue, je revois Malak et moi en train de l’admirer lors du MUN, et je l’entends me dire qu’elle adorait marcher à travers la ville pour atteindre cet endroit. On s’était même promis de faire cela toutes les deux un jour. Quittant ce paysage resplendissant, je m’aventure dans les petites ruelles pour aller prendre un thé à la menthe poivrée. En montant dans un petit café, je souris au souvenir de Malak et moi en train de faire les folles avec notre tasse de thé, et je rigole même en me rappelant du fou-rire que Lilia El Gaidi et moi avons pris suite à une réplique de Malak. Mes souvenirs mi-adolescent, mi-enfant me donne un sentiment de satisfaction incomparable. Je demande au taxi de m’emmener dans une résidence diplomatique américaine en particulier. La maison est abandonnée. J’ouvre la porte et me promène dans le jardin dans lequel on se courait après autrefois. Une immense tristesse s’empare de moi, lorsque le trampoline qui nous rapprochait à chaque saut un peu plus des étoiles n’est plus présent. Une chaude larme coule sur mon visage.

Et après cent seize de vie, je compris enfin que mon âme était en fait constituée des éclats de rire, des débats, des sauts dans le trampoline, des couronnes Burger King, des câlins, les rangements de chambre de Nadine à quatre heures du matin, des danses sous la pluie, des larmes, des roulement de la mer, des notes de musique, des voyages, et de l’amour que les plus belles personnes autour de moi m’ont offert et permis.

Ça y est, je suis prête à partir pour des cieux meilleurs. Il ne me reste que trente minutes de vie. Je cours le plus vite possible pour rentrer dans le taxi. Tic-tac, tic-tac, tic-tac…Je n’ai plus une minute à perdre. Je lui demande de me conduire à l’océan, l’endroit où dans la longue recherche de mon âme, je me suis sentie le mieux.

Sur le sable fin, j’avance dans l’eau, jusqu’à me laisser porter par l’azur infini.

Schneider-Reine Eva-Victoria 2ndeB

Jacques et la mécanique du cœur

le 9 juin 2123

Dans un mois et une nuit exactement l’anniversaire de mes 116 ans aura lieu avec mon chien Thibaut nous décidâmes de revenir dans ma ville natale, rabat.

Tout avait changé, les visages auquel on était habitué, ont tous disparu. Suite à la guerre qui avait durée cinquante ans. Thibaut et moi n’étions pas vraiment étonne par l’état de rabat envahie par l’Europe. Ces ravages ont assassiné plusieurs milliers de personnes suite à la décision du roi de ne pas leur accorder notre richesse devenue incommensurable.

Étonne prenant le Maroc pour un pays pauvre et toujours en régression le monde tout entier n’était pas prêt au développement d’un pays jugé aussi négativement. Avant d’arriver à l’amélioration de nos armes, de nos bombes et de notre base militaire l’Europe a profitait de cette faiblesse pour nous écrase.

Face à cette scène mes larmes ont coulé à flot je n’arrivais pas à m’arrête. Noire et rouge sont les deux seuls couleurs que je perçois. Qu’on fait ces personnes pour mériter cela ?  Pourquoi détruire un pays tout entier allie au votre ? ces questions sont réponses n’ont cessé de tourner dans ma tête se percutant brutalement sur mon crane.

Les bâtiments détruits, les terres assèches, les écoles repeintes de sang et de cadavres accroche telle des trophées. Ces étrangers se sentait gratifier et surtout les français de cette action méprisable cette jalouser envers une terre qu’il avait colonisée, ou il avait vendu des êtres humains pour un bout de pain, trahit persécute Rabat était aujourd’hui la capitale d’un pays ravage par ceux qu’on appelle en Afrique tout entier les sans âmes.

Il fut un temps ou ces « nobles » français étaient vu comme intrépide et courageux fonçant dans le danger les yeux ferme. Notre estiment pour eux étaient tout aussi grande que notre richesse mais aujourd’hui que nos terres doivent tous être refaite nettoyé ces corps enterre cette même estime a changé dans toutes l’Afrique. Toutes les pays musulmans ce sont réunis suite à l’appel de mon chien ainsi que mon meilleur ami Thibaut désigne comme supérieur aux humains les corps ont étaient enterres les terres renouvelés les bâtiments tout entier moderniser avec des matériaux plus résistant et écologique et les survivants retrouvés logés blanchis et nourris.

Nous avons réussi a changé le Maroc en moins d’une semaine. Après cela Thibaut a entrainé des centaines de troupe pour se venger de ces sans âmes, les dirigeant qui ont décidé de viser la faiblesse de notre vaste pays, et m’a attribué le titre d’impératrice et redonné toutes la richesse de ces anciens empereur et grâce à mon statut j’ai pu établir un pacte avec cette espèce supérieure liant tous les pays régions et union amicalement.

ps : mon anniversaire c’est le 10 juillet.

Yassine, professeur en 2123 ?

À peine atterrie sur le sol marocain, je ne retrouve plus le ciel bleu que j’ai connu. À droite des gratte-ciels et à gauche plus de gratte-ciels. Suis-je à New York ou Rabat ?

Je me promène dans l’aéroport et à ma surprise tous les panneaux et directions sont en chinois… Suis-je à Rabat ou à Hong-Kong ?

Une fois dans le taxi, je sors mon traducteur numérique lorsque je remarque que le chauffeur n’est pas marocain mais philippin. Suis-je à Rabat ou à Manille ?

Perdue et confuse dans cette ville que je reconnais plus, je cherche les endroits qui m’avaient marqué auparavant… Enfin arrivée au souq, aucun marocain en vue. À ma surprise, tout le souq est en numérique et je me retrouve à dire la fameuse phrase : « Dit Siri, puis-je avoir 200g de poivre ? » au marchand robotique pour pouvoir acheter des épices. L’ère des négociations intenses avec Hamid le marchand Marrakchi est finie.

Je me rend ensuite à la marina, et sur ma route, j’ai eu des moments de doutes car je ne reconnais plus cette ville, plus d’arbres mais plus de gratte-ciels, plus de marocains mais plus de robots et plus d’endroits favoris mais seulement leurs souvenirs.

C’est bon , j’y suis enfin, je sens l’odeur marine. Je descends prête à savourer mes sardines cuites préférées. Ettttt non. La marina est devenue un port commercial. Mais où dois-je me rendre pour retrouver la vielle Rabat.

Je marche dans une direction fixe, c’est bon, je sais où me rendre. Arrivée à ma destination, je reconnais les murs blancs, les chaises bleus et vertes, les tables désagréables en forme triangulaire ainsi que le visage de mes anciens camarades qui sont devenus professeurs. Rien n’a changer au GSJC. Enfin si…À part un petit détail , Yassine étant devenu professeur qui torture les pauvres collégiens n’a plus sa moustache, mais sinon comme je l’affirmais, rien n’a changer au GSJC.

Je ne sais plus quoi penser de cette ville, qui a perdu sa culture, ses origines et son peuple. En tout cas, les bons souvenirs de l’ancienne Rabat resteront à jamais gravés dans mes pensées.

ELOUASBI Malak 2de B

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