Home » Carnet de lectures » 2nde D » Une femme sans homme, c’est comme un poisson sans bicyclette – Eva-Victoria Schneider-Reine

Bienvenue chez nous

Une femme sans homme, c’est comme un poisson sans bicyclette – Eva-Victoria Schneider-Reine

 Drôle d’époque est une chanson interprétée par Clara Luciani, et écrite et composée par Clara Luciani et Ambroise Willaume. Elle est sortie en 2018 dans l’album « Sainte-Victoire » de Clara Luciani.

 
Drôle d’époque est une chanson d’actualité féministe. Elle traite le sujet de la classification des genres, de l’image que l’on attribue à la gent féminine, et de la place des femmes dans la société. Clara Luciani évoque ces sujets en mettant en lumière la charge mentale féminine, des remarques types ou encore en évoquant ses blessures d’enfant. Mettre en avant ces questions permet de progressivement briser l’image de femme affiche.

Drôle d’époque est une chanson poétique car elle exprime les sentiments et les émotions de Clara Luciani. On constate également la présence de plusieurs procédés stylistiques.

Ainsi on note l’allusion à ses blessures d’enfance due à la difficulté qu’elle éprouvait à s’intégrer en raison de sa « non-conformité aux standards de beauté » par les vers suivants : « Qu’est-ce qu’on va faire de toi ? » ou bien « T’as l’allure de ton père ».

On sent également la frustration qu’elle ressent lorsqu’elle fredonne l’air de la chanson de plus en plus fort avant le refrain qui, lui, exprime le plus sa vision de la situation. On pourrait comparer cela à une colère montante qui mène petit à petit au climax de la chanson.

Les pronoms personnels « Toi » et « Moi » apostrophent l’auditoire dès le début de la chanson et contribuent à une identification à la chanson presque immédiate. Clara Luciani cite aussi des répliques et remarques types dans la vie quotidienne des femmes telles que : « Comme une femme », « T’as pas l’air d’une femme », « Où sont passés tes seins ? » ou encore « Tantôt mère nourricière, tantôt putain vulgaire ».

Luciani s’ouvre également à l’auditoire en témoignant de la difficulté qu’elle éprouve à mener tous les rôles que la société lui attribue. On le constate dans les vers suivants : « Je sais pas être cette femme » ou encore « Tu voudrais voir en moi, ta mère et ta sauveuse »

Les rimes sont également de vigueur mais ne suivent pas une construction définie.

Plusieurs figures de styles sont employées telles que l’anaphore et la paronomase.

On remarque la répétition régulière de mots et des anaphores : « Conduis-toi comme une femme, Comme une femme, Comme une femme », mais aussi « Tantôt mère nourricière, Tantôt putain vulgaire ».

On note la présence de paronomase avec le rapprochement de mots ayant des sonorités identiques avec « faire » et « père » ou encore « épaules » et « drôle ».

Eva-Victoria Schneider-Reine


Un commentaire

  1. Excellent article, Eva-Victoria ! C’est très intéressant. Des sujets et débats d’aujourd’hui avec tout un jeu sur la langue.
    J’ai ré-intégré la vidéo qu’on ne voyait pas.

Leave a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

buy windows 11 pro test ediyorum