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“La Nuit” de Guy de Maupassant : Cauchemar ou réalité ??

AUTEUR :

  • Guy de Maupassant est un écrivain du XIXe siècle, né en Normandie et connu pour ses nouvelles et romans évoquant le réalisme et le fantastique. Il est un grand ami de Gustave Flaubert, un célèbre écrivain français reconnu pour ses romans réalistes, ce qui a permis à Maupassant de perfectionner son écriture. Parmi les romans de Maupassant figurent « Bel-Ami » et « Une vie », ainsi que plusieurs nouvelles telles que « La Horla ».

ŒUVRE CHOISIE : « La nuit »

  • Dans cette nouvelle, le narrateur (à la première personne du singulier) raconte son histoire. Tout d’abord, le narrateur exprime sa joie et son amour pour la nuit en utilisant un champ lexical de l’amour et de la joie : aimer, amour, joie, animé, etc. On trouve également plusieurs comparaisons et métaphores personnifiant la nuit. Selon le texte : « je l’aime comme on aime son pays ou sa maîtresse », « je l’aime dans tous les sens, avec mes yeux qui la voient, avec mon odorat qui la respire, avec mes oreilles… ». En outre, l’auteur décrit ensuite sa haine envers le jour, avec plusieurs répétitions exagérant sa haine, selon le texte : « chaque pas, chaque mouvement, chaque geste, chaque parole, chaque pensée… ».

Le narrateur se promenait tard le soir et, à sa surprise, la nuit s’épaississait et s’assombrissait petit à petit. Cette nouvelle se termine avec le narrateur, ne sachant pas le mystère derrière cette nuit aussi sombre, finissant par se noyer dans la rivière de la Seine. On remarque que l’angoisse du narrateur augmente progressivement tout au long de la nouvelle. Pour décrire cette angoisse, le narrateur utilise des répétitions exprimant l’hyperbole pour insister sur sa panique et l’étrangeté de sa situation. Selon le texte : « Je marchais longtemps, longtemps » ; « elle coulait… elle coulait… » ; « mais l’heure ? l’heure ? qui me dirait l’heure ? ».

Cette nouvelle présente une fin ambiguë. Le lecteur ne sait pas ce qui se passe tout au long de l’histoire : la nuit qui change si rapidement pour devenir une nuit plutôt angoissante reste un mystère pour le lecteur et même pour le narrateur. Au début de l’histoire, cette nouvelle semble réaliste, mais au fur et à mesure que l’histoire avance, elle prend un aspect fantastique, se transformant en cauchemar.

EXTRAIT : 2ème page, lignes 18 à 34

  • Dans cet extrait, on retrouve plusieurs indices permettant de prédire la suite de l’histoire. Selon le texte : « un frisson singulier m’avait saisi, une émotion imprévue et puissante… » ; « de gros nuages s’étendaient lentement sur le ciel ». À la fin de l’extrait : « je n’avais jamais vu Paris aussi morte, aussi déserte ».

 Cet extrait est très important car il évoque les premiers éléments déclencheurs qui guident le lecteur vers les étranges péripéties qui suivent…


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