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Probablement la plus grande chanson de tous les temps…

  • « Avec le temps » est une chanson poignante qui traite du passage du temps et de l’effacement progressif des souvenirs et des sentiments. Léo Ferré explore la manière dont le temps érode les passions, les amours et les relations, jusqu’à ce que tout s’efface, laissant place à l’oubli et à la désillusion. Ce thème universel et mélancolique résonne avec l’expérience humaine de la perte et du changement inévitable.
  • La chanson « Avec le temps » a été écrite et composée par Léo Ferré, figure emblématique de la chanson française. Léo Ferré, auteur-compositeur-interprète, a enregistré cette chanson en 1970, et il en est également le premier interprète. Connu pour son style poétique et son engagement social, Léo Ferré a su marquer les époques par des chansons à la fois profondes et émouvantes.
  • Le texte de « Avec le temps » de Léo Ferré est profondément poétique, dégagé d’une atmosphère de mélancolie et de désenchantement. L’utilisation de termes comme « oublie », « évanouit », « mort », « perdu » et « glacé » renforce cette impression de tristesse et de finitude, créant un ton pessimiste et résigné. Le narrateur semble accepter l’inéluctabilité du temps qui passe et de l’amour qui s’efface. La construction du poème repose sur une série de refrains et de couplets alternés, dont la structure répétitive instaure un effet de lassitude et de fatalité, mimant le rythme même de la disparition des sentiments. L’utilisation du vers libre confère au poème une fluidité et une impression de spontanéité. Le vocabulaire, simple et direct, devient poétique grâce à l’utilisation de métaphores et d’images. Par exemple, des images comme « la Galerie j’Farfouille dans les rayons d’la mort » et « l’autre qu’on adorait, qu’on cherchait sous la pluie » enrichissent le texte. Le langage familier, avec des expressions telles que « tout s’en va » et « peinard », ajoute une touche de quotidienneté. Plusieurs procédés littéraires, tels que l’anaphore (« Avec le temps »), le parallélisme (« L’autre qu’on adorait, qu’on cherchait sous la pluie, / L’autre qu’on devinait au détour d’un regard »), les métaphores (« la Galerie j’Farfouille dans les rayons d’la mort ») et les images (« l’autre à qui l’on eût vendu son âme pour quelques sous »), accentuent l’effet poétique du texte. La musicalité des mots, avec des assonances et des allitérations, comme dans « Et l’on se sent blanchi comme un cheval fourbu » et « Et l’on se sent glacé dans un lit de hasard », enrichit encore davantage l’œuvre. En conclusion, « Avec le temps » est un poème d’une grande beauté et profondeur que j’aime tellement, où Léo Ferré exprime avec sensibilité la douleur du temps qui passe et de l’amour qui s’efface, le tout riche en images et procédés littéraires, créant ainsi une atmosphère unique.

    Voici l’interprétation de ce chef d’œuvre :

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