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Sidi Ferouche, un voyage avec Alain Souchon

De quoi parle la chanson ?

« Sidi Ferouche » d’Alain Souchon est une chanson pleine de nostalgie, ou le chanteur nous raconte ses souvenirs d’enfance et ses rêves de jeunesse. Il évoque des moments et des lieux sans oublier les gens qui ont marqué sa vie.

Qui chante et qui a créé la chanson ?

C’est Alain Souchon qui interprètes cette chanson. Il est aussi l’auteur des paroles et de la musique. La chanson est sortie en 1980 et fait partie de l’album « Rame ». Souchon est connu pour ses textes poétiques et ses mélodies , et « Sidi Ferouche » en fait partie.

Pourquoi le texte est poétique ?

Le texte de « Sidi Ferouche » de Souchon est un texte poétique parce qu’il utilise plein d’images et de métaphores qui nous plongent dans une ambiance douce et nostalgique. Il parle du « ciel clair » et de la « mer », et ça nous emmène directement dans un autre endroit et une autre époque. Chaque mot est choisi avec soin pour ajouter quelque chose de spécial à l’histoire.

La chanson est faite de phrases et d’idées qui reviennent souvent, ce qui renforce ce sentiment de nostalgie. Les sons répétés, comme les « s » dans « Sidi Ferouche, les souvenirs s’effacent », ajoutent une sorte de musique aux paroles et rendent le texte encore plus touchant et agréable à écouter.

Conclusion

« Sidi Ferouche » est une chanson qui reste dans les mémoires grâce à la beauté de ses paroles et de sa musique. Alain Souchon réussit à capturer les émotions et à les partager avec nous de manière poétique. C’est une invitation à voyager à travers le temps et à se laisser emporter par les souvenirs.

Paroles

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C’était un théâtre en plein air
Qâin l’masrah fi saha
Le ciel était clair, on voyait la mer
Nouri sâma, ouin chof elbahar
Avec mon cœur, avec ma bouche
Bi albi ou bi bouyii
J’étais chanteur à Sidi Ferouch
N’ghâni fi Sidi Ferouch
Sidi Ferouch

Il y a dix ans, je crois, ces Algériens
Qaîn zamen hali ness
Reprenaient avec moi au refrain
Ghâni maaya hadi lahoum
Et par cette ferveur chantée
Ouin machâhou, ouil amass
Je sentais mon cœur touché
Hassibi l’frah fi albi
Sidi Ferouch

À qui faut-il demander
Lî min ateloub, oui min hachef
Et comme un pardon, m’accorder
Mini iyi akhter y smah fi
Le droit de revenir chanter
Achana guar tâni oua ghâni
À Sidi Ferouch en été?
Fi Sidi Ferouch
Sidi Ferouch, Sidi Ferouch

Alain! Qaîn mourâni fi Sidi Ferouch

C’était un théâtre en plein air
Qaîn l’masrah fi saha
Le ciel était clair, on voyait la mer
Nouri sâma, ouin chof elbahar
Avec mon cœur, avec ma bouche
Bi albi ou bi bouyii
J’étais chanteur à Sidi Ferouch
J’étais chanteur à Sidi Ferouch

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Un enfant assis attend la pluie

Daniel Balavoine est le compositeur et le chanteur de cette musique intitulée « Un enfant assis attend la pluie « . Il l’a publié en 1980 dans son album « un autre monde ». Il l’en est le 1er interprète.

Cette chanson est mélancolique et touchante qui suscite des émotions chez l’auditeur, elle évoque la sécheresse et la famine en Éthiopie. En rappelant qu’en ce moment-là, en 1980, l’Éthiopie était touché par une grave crise humanitaire.

Du point de vue du titre, l’enfant fait référence à l’innocence et la vulnérabilité face à une catastrophe et la pluie symbolise le salut et la renaissance possible. On remarque beaucoup l’emploi de phrases courtes et rythmées(tire un trait, entend ce cri, tombe la pluie),répétition de sons(éblouie, timidement sort de l’ortie, l’horizon se déplie).Dans cet exemple là, c’est des rimes pauvres car il contiennent qu’un seul son.

également, la répétition des structures grammaticales(Un enfant assis attend la pluie, Un enfant perdu dans la nuit/Et il espère que le ciel va s’ouvrir, Et il espère que la pluie va venir).D’autre part, l’utilisation d’imageries et de métaphores nous fait penser qu’il s’agit d’un texte poétique, notamment le vers « Un enfant assis attend la pluie » qui désigne une image puissante et évocatrice de l’espoir en plus du vers « un pays qui meurt de soif » qui est une métaphore pour décrire la sécheresse et la famine. Cette chanson aborde des thèmes universels comme la compassion, survie et l’espoir et elle met l’accent sur la souffrance de « l’enfant » et « des hommes »(Tout autour de lui, les hommes tombent/Épuisés par la faim et la chaleur).Ce vers transmet la dureté de la situation et la gravité de la famine. Tout cela nous montre qu’il s’agit bel et bien d’un texte poétique.

Le dernier jour d’un condamné : Le cri contre la peine de mort

I. CARRIÈRE DE HUGO :
Victor Hugo (1802-1885) est l’une des figures majeures de la littérature française. Poète, dramaturge, et romancier, il a marqué le 19e siècle par ses œuvres prolifiques et son engagement politique. Il a commencé à être connu en 1822 à la suite de la publication de son recueil de poèmes appelé « Odes et Ballades ». En 1830, il a écrit une pièce de théâtre révolutionnaire appelée « Hernani » qui a beaucoup marqué son époque. De ses livres les plus célèbres, il y a « Notre-Dame de Paris » (1831) qui parle de la vie à Paris au Moyen Âge, et « Les Misérables » (1862) qui raconte une grande histoire sur la justice sociale et la rédemption. Hugo était aussi très engagé politiquement et socialement. Il était contre la peine de mort et défendait les droits des gens opprimés, comme on peut le voir dans son livre « Le Dernier Jour d’un Condamné » (1829).

II. PRÉSENTATION DE L’ŒUVRE : LE DERNIER JOUR D’UN CONDAMNÉ
Avant tout, il faut savoir que “Le dernier jour d’un condamnée” est apparu la première fois sans nom d’auteur, suscitant ainsi un débat intense autour de son origine.. Certains pensaient qu’il s’agissait d’une traduction illégale, d’autres pensaient qu’il s’agirait éventuellement d’un plagiat.
L’oeuvre est un court roman racontant l’histoire du protagoniste qui demeure anonyme et est un criminel dont le déli restera tout au long du roman non cité, alimantant ainsi d’avantage le mystère autour de celui-ci à l’époque ou l’oeuvre venait d’etre publié. Tout au long de la lecture, le narrateur dévoile ses angoisses et ses pensées à la manière d’un journal intime au lectorat alors qu’il attendait son exécution. Cette plongée dans les pensées du condamné vise à provoquer une réflexion profonde sur la peine de mort, un thème central dans les écrits de Victor Hugo.

III. CARACTÉRISTIQUES D’ÉCRITURE :
o Narration à la Première Personne : Victor Hugo a écrit cet ouvrage à la première personne du singuler. Le narrateur/protagoniste raconte sa propre histoire d’un condamné à mort, obsédé par l’idée de la mort, et nous narre ses souffrances principalement émotionelles avant son exécution.
o Style Simple et Direct : Hugo utilise un courant familier de l’époque, avec des registres et des tonalités lyrique, ironique, polémique, voir meme pathétique. Un style dépouillé et direct pour renforcer l’impact émotionnel du récit.
o Réflexions Philosophiques : L’œuvre est un réquisitoire contre la peine de mort. En rédigeant cet ouvrage, Hugo souhaitait secouer les consciences contre la peine de mort. L’auteur songeait fortement que cette peine est en soi une injustice, et n’est en aucun cas dissuasive ni réparatrice et qu’elle demeure un supplice. Il souhaitait faire comprendre également au lectorat que le pouvoir politique tout comme la société sont responsables de son maintien. Rendant ainsi l’oeuvre personelle mais à la fois universelle.

IV. ASPECTS INTÉRESSANTS :
o Critique de la Peine de Mort : L’auteur utilise ce roman comme “un plaidoyer” direct ou inderecte, afin de critiquer sévèrement la peine de mort, un thème qui lui est cher tout au long de sa vie. Aussi, pour mieuc emporter l’adhésion de son lecteur, il utilise une double stratégie: il privilège l’argumentation directe dans sa préface et à l’argumentation indirecte dans le réçit, ces deux démarches deviennent alors complémentaires.
o Empathie et Humanité : Le roman invite le lecteur à ressentir de l’empathie pour le condamné, soulignant son humanité malgré son statut de criminel au cours du réçit en décrivant des scénes poignants et émouvants, poussant ainsi le lectorat a se plonger pleinement dans la peau du protagoniste.
o Structure Introspective : Le roman est une plongée dans les pensées du condamné, explorant ses peurs, ses regrets et ses espoirs. Ici, le narrateur expose ses moments les plus vulnérables de manière à ce que le lecteur puisse ressentir avec lui les sentiments qu’il ressent tout le long de ses dures semaines alors qu’il attend son exécution.

V. EXTRAIT CHOISI: DÉBUT DU CHAPITRE 5 :
« A peine arrivé, des mains de fer s’emparèrent de moi. On multiplia les précautions : point de couteau, point de fourchette pour mes repas : la camisole de force, une espèce de sac de toile à voilure, emprisonna mes bras ; on répondait de ma vie. Je m’étais pourvu en cassation. On pouvait avoir pour six ou sept semaines cette affaire onéreuse, et il importait de me conserver sain et sauf à la place de Grève. Les premiers jours on me traita avec une douceur qui m’était horrible. Les égards d’un guichetier sentent l’échafaud. Par bonheur, au bout de peu de jours, l’habitude reprit le dessus ; ils me confondirent avec les autres prisonniers dans une commune brutalité, et n’eurent plus de ces distinctions inaccoutumées de politesse qui me remettaient sans cesse le bourreau sous les yeux. Ce ne fut pas la seule amélioration. Ma jeunesse, ma docilité, les soins de l’aumônier de la prison, et surtout quelques mots en latin que j’adressai au concierge qui ne les comprit pas, m’ouvrirent la promenade une fois par semaine avec les autres détenus, et firent disparaître la camisole où j’étais paralysé. Après bien des hésitations, on m’a aussi donné de l’encre, du papier, des plumes, et une lampe de nuit. »

Extrait audio: https://gsjcmaroc-my.sharepoint.com/:u:/g/personal/l_haffa_gsjc_ma/EaMAe4Uc8KdEsGITh5cTUuMB40GmUDGI1r3-G1qzqVf7UQ?e=Z4VGK7

VI. PRÉSENTATION DE L’EXTRAIT :
J’ai choisi cet extrait, situé au début du chapitre 5 à la page 68, puisqu’il décrit l’arrivée du condamné en prison et les mesures strictes prises pour l’empêcher de se suicider comme en témoigne la ligne 3 : “la camisole de force, une espèce de sac de toile à voilure, emprisonna mes bras; on répondait de ma vie.”.
Il souligne la brutalité du traitement des prisonniers et l’absurdité de la douceur forcée aux premiers jours, ainsi que la lente adaptation du protagoniste à sa nouvelle réalité. Ce passage est caractéristique de l’œuvre car il illustre l’inhumanité de la peine de mort et la condition abjecte des condamnés, tout en offrant un aperçu des pensées introspectives et des émotions du personnage principal.

VII. JUSTIFICATION DE MON CHOIX:
Personellement, j’ai choisi cet extrait car il saisit parfaitement le coeur de l’ouvrage : la terreur de la peine de mort, l’angoisse du condamné, et la critique des conditions carcérales. Il montre comment Victor Hugo parvient à susciter l’empathie du lecteur tout en dénonçant une pratique inhumaine.

IMAGES ET/OU VIDÉO:
Image 1: https://www.google.com/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Fwww.parismuseescollections.paris.fr%2Ffr%2Fmaison-de-victor-hugo%2Foeuvres%2Fecce-lex&psig=AOvVaw0yf_k4bTUxjQCKFkC7A84x&ust=1715900314283000&source=images&cd=vfe&opi=89978449&ved=0CBIQjRxqFwoTCNCbg_fgkIYDFQAAAAAdAAAAABAE

Image 2: https://www.google.com/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Fwww.netmarine.net%2Fforces%2Foperatio%2Ftoulon%2Fbagne.htm&psig=AOvVaw3K4kYcb2vXG40fenOITJzx&ust=1715900289329000&source=images&cd=vfe&opi=89978449&ved=0CBIQjRxqFwoTCIieruvgkIYDFQAAAAAdAAAAABAJ


Présentation du Commissaire est bon enfant

I- Présentation de la carrière de Georges Courteline

Georges Courteline est un romancier et dramaturge français né en 1858 et mort en 1929.Il a vécu la dernière moitié du 19ème siècle qui a connu plusieurs mouvements littéraires comme le romantisme, le réalisme, le naturalisme et les grands romanciers de l’époque comme Balzac et Flaubert. La carrière littéraire de Georges Courteline a commencé par la publication des poèmes dont la Revue  Paris moderne qu’il a créé avec Jack Madeleine et Georges Milet en 1881. Puis vers la fin du siècle ,il se consacre au théâtre et ses pièces qui connaissent un grand succès dont certaines ont été jouées à la comédie et d’autres adaptées au cinéma. En 1926, il reçoit un grand prix de l’Académie française et est élu à l’Académie Goncourt la même année.

Les œuvres principales de Courteline sont :

-Le commissaire est bon enfant(1899) 

-La paix chez soi(1903)

-Messieurs les ronds-de-cuir(1893)

-Boubouroche(1893)

La peur des coups(1894)

-Le Gora(1909)

II- Présentation de la pièce de Courteline : »Le commissaire est bon enfant »

Cette pièce est une comédie écrite en un acte et six scènes.Elle a été représentée pour la première fois le 16 décembre 1899 au Théâtre du Gymnase à Paris et éditée la même année.

C’est la comédie la plus réussie de Courteline. Elle met en scène un membre de la force publique( le commissaire) qui ne quitte pas son bureau et passe son temps à se débarrasser des plaignants( des gens qui viennent  l’importuner avec leur petits problèmes domestiques ou touchant à l’ordre public).

Les plaignants sont :

– Un homme qui souhaite porter un revolver pour se défendre

-Une femme qui vient avertir que son mari est un fou dangereux

– Un homme qui a trouvé une montre mais le commissaire lui fait subir un interrogatoire (Breloc)

-Un fou(Floche) le mari de la plaignante que le commissaire a vu précédemment

 Se montrant lâche malgré sa tyrannie, le commissaire est à la fin séquestré et terrorisé par Floche.

 La question qui se pose:” Est-ce que le commissaire est bon enfant”

 La réponse c’est non, l’expression est ironique. En fait, le commissaire n’a point un caractère facile.

Cette pièce est typique de Courteline car il décrit des caricatures en exagérant des détails, des défauts pour se moquer de certains types comme le commissaire qui soupçonne parfois les plaignants comme Breloc qui veut être honnête et rendre un service. Mais au lieu d’être félicité, il est maltraité. 

En ce qui concerne les personnages, on voit bien qu’il représente différentes catégories sociales.

D’abord, le commissaire issu du milieu judiciaire, ainsi que les deux agents qui travaillent avec lui, un bourgeois qui veut être honnête. Un employé qui veut avoir l’autorisation de porter une arme pour se défendre. Puis une femme mariée, et enfin son mari le fou qui va terroriser le commissaire.

Le théâtre comique de Courteline se construit en vérité à partir d’une réflexion sur la condition humaine( la vie de l’être humain) , se traduisant d’une part en une projection scénique d’un contraste entre individu et individu, individu et société entre individu et institution, d’autre part en un miroir où se reflète la déformation de la société.

III- Analyse d’un extrait de la pièce de Georges Courteline

J’ai choisi comme extrait tout l’acte V(l’avant dernière scène) de la pièce du « commissaire est bon enfant ». C’est une scène qui se déroule entre Floche et le commissaire. Cet extrait se situe à la fin de la pièce. Le commissaire reçoit donc le mari de la femme qui est venu se plaindre au début d’un mari fou. Il s’agit de Floche qui va terrifier le commissaire par ces raisonnements insensé, par ses éclats de rire et par sa menace de mort au commissaire qu’il va mettre dans le placard au charbon avant de partir.

Dans cette scène, le commissaire tyrannique au début se montre lâche et incapable de se défendre face à un fou victime de la société. Ici, le comique est poussé à son extrême avec le jeu corporel de Floche et les jeux de mots qui caractérise le dialogue entre les deux personnages dont les messages sont profonds au niveau politique social: le comique de gestes de la part des deux personnages, le comique de situation(le dominant(le commissaire)qui devient le dominé)

Yassine Hosni/2nde D

Attention: Il n’y avait pas assez d’espace pour mettre des photos et des vidéos

“La Nuit” de Guy de Maupassant : Cauchemar ou réalité ??

AUTEUR :

  • Guy de Maupassant est un écrivain du XIXe siècle, né en Normandie et connu pour ses nouvelles et romans évoquant le réalisme et le fantastique. Il est un grand ami de Gustave Flaubert, un célèbre écrivain français reconnu pour ses romans réalistes, ce qui a permis à Maupassant de perfectionner son écriture. Parmi les romans de Maupassant figurent « Bel-Ami » et « Une vie », ainsi que plusieurs nouvelles telles que « La Horla ».

ŒUVRE CHOISIE : « La nuit »

  • Dans cette nouvelle, le narrateur (à la première personne du singulier) raconte son histoire. Tout d’abord, le narrateur exprime sa joie et son amour pour la nuit en utilisant un champ lexical de l’amour et de la joie : aimer, amour, joie, animé, etc. On trouve également plusieurs comparaisons et métaphores personnifiant la nuit. Selon le texte : « je l’aime comme on aime son pays ou sa maîtresse », « je l’aime dans tous les sens, avec mes yeux qui la voient, avec mon odorat qui la respire, avec mes oreilles… ». En outre, l’auteur décrit ensuite sa haine envers le jour, avec plusieurs répétitions exagérant sa haine, selon le texte : « chaque pas, chaque mouvement, chaque geste, chaque parole, chaque pensée… ».

Le narrateur se promenait tard le soir et, à sa surprise, la nuit s’épaississait et s’assombrissait petit à petit. Cette nouvelle se termine avec le narrateur, ne sachant pas le mystère derrière cette nuit aussi sombre, finissant par se noyer dans la rivière de la Seine. On remarque que l’angoisse du narrateur augmente progressivement tout au long de la nouvelle. Pour décrire cette angoisse, le narrateur utilise des répétitions exprimant l’hyperbole pour insister sur sa panique et l’étrangeté de sa situation. Selon le texte : « Je marchais longtemps, longtemps » ; « elle coulait… elle coulait… » ; « mais l’heure ? l’heure ? qui me dirait l’heure ? ».

Cette nouvelle présente une fin ambiguë. Le lecteur ne sait pas ce qui se passe tout au long de l’histoire : la nuit qui change si rapidement pour devenir une nuit plutôt angoissante reste un mystère pour le lecteur et même pour le narrateur. Au début de l’histoire, cette nouvelle semble réaliste, mais au fur et à mesure que l’histoire avance, elle prend un aspect fantastique, se transformant en cauchemar.

EXTRAIT : 2ème page, lignes 18 à 34

  • Dans cet extrait, on retrouve plusieurs indices permettant de prédire la suite de l’histoire. Selon le texte : « un frisson singulier m’avait saisi, une émotion imprévue et puissante… » ; « de gros nuages s’étendaient lentement sur le ciel ». À la fin de l’extrait : « je n’avais jamais vu Paris aussi morte, aussi déserte ».

 Cet extrait est très important car il évoque les premiers éléments déclencheurs qui guident le lecteur vers les étranges péripéties qui suivent…

La nuit – Guy de Maupassant

Guy de Maupassant ( 1850 – 1893 ) ,est un écrivain français de la seconde moitié du XIX siècle et il est née en Normandie. Il écrit des oeuvres réalistes et fantastiques. Il a eu de l’inspiration pour ses nouvelles grâce à ses promenades en mer et dans sa terre natale où il fait des rencontres. Diplômé, il va à Paris et rencontre Gustave Flaubert avec qui il travailla son style d’écriture et rencontre aussi Emile Zola et les frères Goncourt. Il publie sa première nouvelle  » Boule de Suif » (1880). Il publie 6 romans,16 receuils de nouvelles, 3 livres de voyage et de nombreux articles de journaux. Ses oeuvres les plus importantes sont Boule de Suif, Bel-Ami, une vie et la Horla.

Sujet :

L’oeuvre choisie est  » La nuit « , le texte parle d’un homme qui aime se promener la nuit à Paris. Un soir, il remarque des choses étranges, la nuit est plus sombre et le jour semble plus lointain que d’habitude. Il se retrouve seul dans la ville. Il cherche de l’aide mais personne ne répond. Il se sent de plus en plus effrayé et réalise que le jour n’est pas revenu depuis longtemps. Il erre dans les rues sombres, cherchant désespérément de la lumière et du monde, mais en vain. Finalement, il arrive au bord de la Seine où il sent sa vie s’échapper. Le récit donne l’impression que le narrateur se trouve face à sa propre mort.

Caractéristiques d’écriture :

  1. Description détaillée : Maupassant utilise des mots expressifs pour parler de son amour pour la nuit et pour décrire ses sentiments et ses pensées.
  2. Compréhension du narrateur : On comprend bien ce que pense le narrateur et ce qu’il ressent face à la nuit et à la solitude.
  3. Ambiance sombre : Le texte crée une atmosphère mystérieuse en parlant de la lumière et de l’obscurité, ce qui rend l’histoire intéressante.
  4. Suspense : L’histoire maintient l’intérêt en gardant le lecteur intéressé, surtout vers la fin.

Aspects intéressants :

  1. Amour pour la nuit : Le narrateur aime beaucoup la nuit, ce qui est intéressant car cela contraste avec sa haine du jour.
  2. Sentiment de solitude et de folie : Le narrateur se sent seul et parfois fou alors qu’il se retrouve seul dans une ville déserte la nuit.
  3. Confusion temporelle : Le narrateur a du mal à savoir quelle heure il est, ce qui rend l’histoire intrigante.
  4. Mélange de réalisme et de fantastique : Le texte combine des éléments réalistes et fantastiques, ce qui le rend captivant.

Audio :

Présentation de l’extrait lu dans l’audio :

Cet extrait se situe dans le récit lorsque le protagoniste, se retrouvant seul dans les rues sombres de Paris, cherche désespérément un signe de vie ou une indication de l’heure. Incapable de trouver une réponse à sa détresse, il se tourne vers sa montre comme un dernier recours pour trouver un semblant de réconfort dans cette nuit oppressante. Il sonne ensuite à la porte d’une maison qui semblait totalement vide et silencieuse.

Justification du choix :

Cet extrait est particulièrement significatif dans l’œuvre car il illustre la lutte intérieure du protagoniste contre l’isolement et la peur qui l’assaillent alors qu’il erre dans les rues désertes de la ville. La symbolique de la montre, avec son tic-tac réconfortant dans l’obscurité, représente à la fois la tentative de l’individu de trouver une ancre dans le temps qui s’écoule et son désir de trouver un sens à sa situation désespérée. Cet extrait reflète le thème central de l’œuvre, à savoir la confrontation de l’homme avec ses propres angoisses et la nuit comme symbole de l’incertitude et de la solitude.

Images :

1er image : https://www.google.com/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Fcarolinemartinand.artstation.com%2Fprojects%2FPWml3&psig=AOvVaw36PkG8mpN4FO__jNNwrNJl&ust=1715892519275000&source=images&cd=vfe&opi=89978449&ved=0CBIQjRxqFwoTCLD7yfHDkIYDFQAAAAAdAAAAABAQ ( voir seulement la première image )

2 ème image : https://www.google.com/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Fwww.bbc.com%2Fafrique%2Fmonde-55515096&psig=AOvVaw0SXyuqOR5Yc7NtaFcW1oz_&ust=1715892789245000&source=images&cd=vfe&opi=89978449&ved=0CBIQjRxqFwoTCMCh-PHEkIYDFQAAAAAdAAAAABAE

Titre que je propose :

Titre sympa que je suggère :  » Le temps suspendu dans l’obscurité »

La Passion Éternelle : Roméo et Juliette de William Shakespeare

« Roméo et Juliette »

Carrière de l’auteur:

William Shakespeare, considéré comme l’un des plus grands dramaturges de tous les temps, a marqué l’histoire de la littérature anglaise de manière indélébile. Né en 1564 à Stratford-upon-Avon, Shakespeare a écrit une série de pièces qui ont façonné le théâtre occidental. Parmi ses œuvres les plus célèbres, on compte « Hamlet », « Macbeth », « Othello », « Le Roi Lear » et bien sûr, « Roméo et Juliette ».

Présentation de l’œuvre:

« Roméo et Juliette » est une tragédie romantique emblématique, écrite par Shakespeare vers 1595. Elle raconte l’histoire d’amour tragique entre Roméo Montaigu et Juliette Capulet, deux jeunes issus de familles rivales à Vérone. L’œuvre explore les thèmes de l’amour, de la haine, du destin et du conflit familial, avec une écriture poétique et des dialogues intenses.

Extrait choisi:

Acte II, Scène 2.

Justification de choix:

Cet extrait, communément connu sous le nom de « la scène du balcon », est emblématique de « Roméo et Juliette ». Il capture l’intensité et la pureté de l’amour entre les deux protagonistes, ainsi que la poésie magnifique de l’écriture de Shakespeare. Cette scène incarne l’esprit de la pièce et illustre parfaitement la passion et le désir des amants.

L’audio ou la vidéo demandée :

Est-ce que le criminel reste humain? -Dernier jour d’un condamné.

Victor Hugo, écrivain et poète français du XIXe siècle, est une figure emblématique du mouvement romantique. Parmi ses œuvres les plus célèbres figurent ‘Les Misérables’ et ‘Notre-Dame de Paris’. Ses écrits explorent les thèmes de la justice sociale, de l’amour et de la rédemption. En plus de son talent littéraire, Hugo était un défenseur des droits de l’homme. Son influence perdure dans la littérature mondiale.

‘Le Dernier Jour d’un Condamné’ de Victor Hugo plonge le lecteur dans l’angoisse et le désespoir d’un homme anonyme attendant son exécution . À travers un monologue intérieur saisissant, Hugo explore les pensées tourmentées du condamné, dénonçant ainsi la cruauté et l’injustice de la peine de mort. Ce court roman, écrit dans un style intense et émotionnel, et donne une réflexion profonde sur la vie, la mort et la justice, en donnant un message subtile aux lecteurs sur la compassion et les droits humains.

George stinney Jr, 14 ans, le plus jeune condamné à mort de l’Histoire.

 Cet extrait se trouve et compose tout le chapitre 49, qui est le dernier chapitre du livre. Il raconte les derniers moments de vie du protagoniste. Rempli d’angoisse et de terreur, reflètant toute la peur du condamné de voir la mort si proche, ne réalisant qu’a la fin que sa vie se termine de manière aussi exécrable. On peut voir tout le désespoir à travers le personnage dont on ne connait rien mais qui nous fais ressentir toute fois une peine immense vis-à-vis de lui. Cet extrait à lui seul montre tout ce que Victor Hugo veut dénoncer à travers son ouvrage. En donnant une fin triste et froide en n’écrivant que ‘quatres heures ‘ tout à la fin. Laissant deviner au lecteur ce qui s’est passé sans le dire explicitement.

Si j’ai choisi cet extrait et en quelque sorte cette œuvre, c’est car ils ouvrent un grand débat, toujours très controversé à ce jour. Doit-on punir froidement les criminels en leur ôtant la vie, les faire angoisser jusqu’à la fin ? Ou essayer de leur faire apprendre une leçon de manière pacifique (la prison à vie par exemple) ? Même si ces derniers ont commis d’horribles actes par le passé ? Chacun a sa propre opinion sur ce sujet. Mais aussi car Victor Hugo nous a fait ressentir de l’empathie auprès d’une personne fictive et dont on ne connait que très peu de choses, simplement par des mots.

le dernier jour d’un condamné

« Le Cri Silencieux d’un Condamné »

1. La Carrière de Victor Hugo

Victor Hugo (1802-1885) est l’un des écrivains les plus éminents de la littérature française, célèbre pour sa polyvalence et sa prolifique production dans des genres variés tels que la poésie, le roman et le théâtre. Il commence sa carrière littéraire en tant que poète, avec des recueils comme « Odes et ballades » (1826) qui lui valent une reconnaissance précoce. Il se tourne ensuite vers le théâtre, avec des œuvres comme “Hernani » (1830), qui marque le triomphe du drame romantique en France. Ses romans les plus célèbres incluent « Notre-Dame de Paris » (1831) et « Les Misérables » (1862), qui sont non seulement des chefs-d’œuvre littéraires mais aussi des fresques sociales et historiques.

2. Présentation de « Le Dernier Jour d’un Condamné »

“Le Dernier Jour d’un Condamné, publié en 1829, est un roman qui explore les dernières heures d’un homme condamné à mort. À travers ce récit poignant, Hugo dénonce avec force l’injustice de la peine capitale et met en lumière l’angoisse et l’inhumanité de cette pratique. L’œuvre est caractérisée par une écriture introspective et émotive, qui immerge le lecteur dans les pensées et les sentiments du condamné. Le style est à la fois simple et percutant, ce qui rend le récit accessible tout en étant profondément touchant.

4. Présentation de l’Extrait et explication de mon choix 

L’extrait choisi est tiré du premier chapitre du roman. Dès l’ouverture de l’œuvre, le narrateur, un condamné à mort, commence à exprimer ses pensées et émotions alors qu’il attend son exécution. Il décrit son environnement immédiat, ses sentiments de terreur et d’angoisse, ainsi que son désespoir face à l’inévitable. Victor Hugo utilise une écriture simple mais chargée d’émotion pour transmettre l’urgence et la gravité de la situation. Cet extrait est crucial car il résonne avec la thématique centrale du roman et reflète l’engagement de Victor Hugo contre la peine de mort, un combat qui reste pertinent dans de nombreuses sociétés contemporaines.

Sadky yassine

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Une tragédie intemporelle

La carrière de William Shakespeare : William Shakespeare, né à Stratford-upon-Avon en 1564, est largement considéré comme le plus grand dramaturge de langue anglaise et l’un des écrivains les plus influents de tous les temps. Son héritage repose sur une vaste collection de pièces de théâtre, de poésie et de sonnets.

Sa carrière s’étend sur environ deux décennies, de la fin des années 1580 au début des années 1613. Au cours de cette période, il écrit d’abord des comédies et des pièces historiques, puis des tragédies et des tragi-comédies. Ses pièces les plus célèbres incluent Hamlet, Roméo et Juliette, Macbeth, Le Roi Lear et Le Songe d’une nuit d’été. Shakespeare était également un acteur et un associé de la troupe de théâtre Lord Chamberlain’s Men, plus tard connue sous le nom de King’s Men. Il a joué dans plusieurs de ses propres pièces et a connu un grand succès à la fois en tant qu’auteur qu’acteur.

Présentation de l’œuvre choisie :

« Roméo et Juliette » est une tragédie emblématique de William Shakespeare, écrite vers la fin des années 1590. Cette pièce explore l’amour passionné et tragique entre deux jeunes amants issus de familles rivales, Roméo Montaigu et Juliette Capulet, à Vérone, une ville italienne du XIVe siècle.

L’une des caractéristiques les plus frappantes de « Roméo et Juliette » est la maîtrise magistrale de Shakespeare dans la représentation des émotions humaines. Les personnages sont profondément nuancés, et l’auteur explore avec subtilité les thèmes de l’amour, de la haine, de la destinée et du destin. Les dialogues sont d’une beauté poétique saisissante, riches en métaphores et en images évocatrices qui captivent l’audience depuis des siècles.

Ce qui rend « Roméo et Juliette » si captivant, c’est son exploration de la dualité de l’amour et de la tragédie. L’histoire d’amour intense entre Roméo et Juliette est à la fois enivrante et déchirante, car elle est entravée par les obstacles imposés par leur société et leur famille. Shakespeare met en lumière les conséquences désastreuses de la haine et du conflit familial, tout en célébrant la puissance transformative de l’amour véritable.

L’extrait que j’ai choisie : La scène du balcon – Roméo et Juliette, ACTE II, Scène 2

Enregistrement Audio : Scene du balcon.m4a

La scène du balcon dans « Roméo et Juliette » est, d’après moi, un passage emblématique et profondément significatif de l’œuvre de William Shakespeare. Située dans l’acte II, scène 2, cette scène voit Roméo, caché dans l’obscurité, écouter Juliette alors qu’elle se tient sur son balcon, se lamentant sur leur situation difficile et échangeant des déclarations d’amour passionnées.

Cette scène est caractéristique de l’œuvre dans la mesure où elle illustre parfaitement la nature intense et tragique de l’amour entre Roméo et Juliette. Leurs échanges poétiques, riches en métaphores et en imaginations, capturent la pureté et la force de leur affection mutuelle malgré les obstacles sociaux et familiaux qui les séparent. De plus, la scène du balcon démontre la maîtrise de Shakespeare dans la création de dialogues intenses et émotionnels, tout en offrant un moment de tendresse et de vulnérabilité pour les deux personnages principaux.

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