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2 RENCONTRES, 2 DECLICS

Il fut un temps où je n’aimais pas lire. Le goût de la lecture n’est arrivé que plus tard. Bien sûr, il m’est arrivé de lire certains ouvrages dans mon enfance pour découvrir cet univers que tout le monde semblait apprécier. J’ai commencé avec des licences basées sur ce que je connaissais, ce que j’aimais ; Les Winx en était la principale concernée. Je ne saurais guère dire pourquoi je n’ai pas poursuis sur cette lancée. J’étais comme désintéressée. Je ne souhaitais ni lire ni découvrir. Pourtant, pour m’endormir le soir, ma mère me lisait des histoires. Je m’en souviens comme si c’était hier. Je n’aimais pas lire, cela était une certitude. Mais écouter les autres, me procurait du bonheur.

L’école ne fut pas un élément déclencheur. J’aimais toujours quand la maîtresse nous lisait des histoires tirées par les cheveux mais ouvrir un livre de moi-même pour y découvrir son histoire était impossible. Je n’aimais toujours pas ça. Aussi me souvenais je de la fois où la maîtresse nous a fait découvrir l’histoire du Petit Prince. Ce pauvre petit prince auquel je m’étais attaché pour des raisons que je ne connaissais pas encore en ce temps-là. Je l’aimais tellement vite et fort que je suis entrée pour la première fois dans une bibliothèque, cherchant de mes doigts cette histoire pour toujours l’avoir à mes côtés. Ce fut mon tout premier livre. Un livre que je n’ai malgré tout jamais ouvert.

Après cela, malheureusement, vint la rentrée au collège. Moi pensant pouvoir enfin être comme ces autres fans de lecture. Ce fut un véritable échec. J’ai au contraire commencer à la haïr. Est-ce à cause du fait que l’on nous obligeait à lire des œuvres dont nous ne voulions pas entendre parler ? Oui. Les livres étaient longs, fatigants et surtout inintéressants pour moi. Comme avec Une bouteille dans la mer de Gaza de Valérie Zenatti. Les professeurs nous faisaient lire encore et encore des ouvrages que je n’aimais pas. Mais je tenais bon. Me disant qu’un jour j’y parviendrais. Je réussirais à trouver ce livre qui fera chavirer mon cœur. Comme Victor Hugo en fit chavirer avec Les Misérables. Ma dernière année de collège est pour moi marquante. On nous avait fait découvrir de la science-fiction. Je me souviens d’avoir apprécié de lire La machine à explorer le temps de Herbert George Wells dans le cadre de mes cours. Le plaisir ressenti en découvrant cette œuvre sera pour moi à jamais inoubliable. La lecture devint alors une infime possibilité de poursuite dans l’avenir.

Se poursuit alors la période du lycée. Ce déclic dans ma vie qui a déclenché une avalanche dans mon cœur. J’y ai rencontré deux personnes. Deux personnes inoubliables qui m’ont très vite fait prendre goût à cette joie de lire. La première, S.P, me fit découvrir l’univers magique, incroyable et céleste des mangas qui ont aujourd’hui une place capitale dans ma vie. Un univers truffé de personnages différents en tout genre que l’on apprend à aimer ou non au fil des pages. Zigzaguant entre One Piece et Naruto, j’ai fini par adopter le monde que les japonais ont créé. Ce fut ma toute première expérience en tant que lectrice. Vient vite ma deuxième découverte en classe de première grâce à J.G. Partant d’une piètre blague, elle arriva à me faire lire «un de ses livres préférés au monde» me disait elle. Il était d’un tout autre genre que j’avais pu voir jusqu’ici alors. Ce n’était ni de la science-fiction ni de la fantaisie. Ce jour-là je lus pour la première fois un livre de romance. Ce n’était pas un livre papier. Je dus m’adapter à ce nouveau format que je ne connaissais pas puis j’ai finis par y arriver. Je l’ai lu en entier. À ce moment-là, j’étais sûr d’avoir trouver le livre. Car oui, si aujourd’hui je lis comme je respire c’est grâce à Valentina sur Wattpad. Je n’ai plus lâché la lecture après ça. Je commençais petit à petit à lire régulièrement sur format numérique avec Wattpad. Puis j’ai poursuit un peu plus au format papier.

Bien sûr durant ces années, j’ai aussi été contrainte de lire certains ouvrages dans le cadre de l’école. Et bien que j’aimais lire depuis peu, j’ai détesté La Princesse de Clèves de Madame de la Fayette. Je ne nie pas que c’est une belle romance dont tout le monde rêve, je n’ai juste pas aimé la plume de l’auteure. Cela peut arriver parfois. Aimer l’histoire mais pas l’écriture. Eh bien c’est ce qu’il m’est arrivé avec La Princesse de Clèves. Ce livre était pourtant du genre sentimental, mais je n’ai pas accroché. Préférant me tourner vers la new romance.

Aujourd’hui je passe mon temps à lire. Difficile à croire quand on détestait le faire au départ. Aujourd’hui sans lecture, je ne serais peut-être pas la même personne. Aujourd’hui c’est ce que j’aime appeler ma raison de vivre. Découvrir de nouvelles histoires, de nouvelles émotions, de nouvelles valeurs tous les jours de ma vie est devenue une habitude. Je me rends pratiquement toutes les semaines en librairie à présent. Je regarde les nouveautés, les lis en direct parfois et si je le veux vraiment j’en rapporte un à la maison. La bibliothèque s’agrandit tout comme mon amour pour les livres.

Aujourd’hui je lis sous format papier comme numérique. L’achat de ma liseuse était une très bonne idée. Les romances en restent pour le moins inchangées. Au fil du temps j’ai cerné mes auteurs.es préférés.es, tous et toutes concernant la new romance, Jenn Guerrieri, Chloé Wallerand ou encore Elle Kennedy. Ce genre a une place importante dans ma vie mais je reste ouverte à d’autres possibilités. Alors je n’aurais qu’une seule chose à dire pour terminer. Quel que soit votre avis à propos de la lecture…essayez encore et encore sans jamais vous arrêter. Ce n’est que comme ça que vous apprendrez à l’aimer.

Source image: https://cache.marieclaire.fr/data/photo/w1000_ci/5l/bibliotheque-bnf-richelieu-salle-ovale.jpg

2 commentaires sur “2 RENCONTRES, 2 DECLICS”

  1. J’ai trouvé ton autobiographie de lectrice passionnante grâce à une belle utilisation de la langue, de belles tournures de phrase (malgré certaines incohérences dans les phrases et quelques fautes d’orthographe), et de belles références littéraires auxquelles j’ai pu m’identifier étant moi-même un grand fan de One piece et ayant très peu apprécié les lectures imposées à l’école.

    J’ai pu tirer une magnifique leçon sur la lecture mais aussi sur la vie grâce à ton autobiographie : la persévérance. Il faut persévérer pour aimer quelque chose que l’on aimerait aimer (la lecture ici). Cette leçon pourrait aussi s’appliquer dans la vie de tous les jours, comme pour l’apprentissage de la musique, que j’ai pu expérimenter tout au long de ma vie, mais aussi dans les langues, et nous y sommes aujourd’hui tous confrontés dans cette classe.

  2. Cette autobiographie laisse percer l’amour et le respect pour les auteurs qui ont -bien que tardivement, mais il n’est jamais trop tard pour apprendre à aimer les histoires- bercé la vie de son autrice. La facette numérique de l’écriture m’est totalement inconnue ; j’ai bien peur de préférer l’odeur du papier et la sensation d’un livre dans la main. Nonobstant, cette autobiographie me donne envie d’essayer les livres en ligne !
    Effectivement, ces mots me prouvent à quel point il ne faut pas juger un livre à sa couverture : l’écriture numérique peut aussi bien promener les âmes, que les mots de papier !

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