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Message de Simon à Jack au moment où Simon par seul exploré l’île à la recherche du « Monstre » (p. 157 à 162)

Message de Porcinet à Simon, après le départ de Jack du groupe mené par Ralph (p. 158 à 159)

J’ai principalement choisi de mettre en avant le personnage de Simon. 

Tout d’abord, car ce personnage est pour moi au centre du point de rupture du livre, le moment où tout bascule dans la vie de ces enfants, si jeune, mais plus si innocent. Sa mort engendre un tournant dans l’histoire et c’est que j’ai essayé de retranscrire dans ma création. Leur vie va passer d’une petite vie tranquille où s’occuper du feu, chasser et cueillir des baies sont leurs activités principales, à un monde cruel, violent, marque d’un passage beaucoup trop rapide dans la vie d’adultes où prendre des décisions et assumer ses actes sont primordiales. Simon est un personnage à la fois présent et absent. Il n’arrive pas à se faire entendre des autres, il est de ceux que l’on ne voit pas, qui reste dans leur coin sans jamais prendre la parole, mais qui pourtant ont un esprit aiguisé et sensible. Et ces actes le prouvent, c’est lui qui lance la quête pour découvrir ce terrible monstre qui terrifie tout le monde et qui va l’emmener à sa perte. Il va mourir par altruisme, par volonté de se rassurer, mais surtout de rassurer les autres. Sa mort est d’autant plus terrible qu’elle n’a pas de fondement autre que celui de la terreur d’enfant qui ont grandi trop vite, qui n’ont plus personne sur qui compter à part eux-mêmes, plus aucun adulte pour leur montrer le chemin à suivre. 

C’est lui aussi qui sera le seul à entrer en lien direct avec Sa Majesté des Mouches, qui représente la mort, symboliquement celle de la truie, mais aussi comme une prémonition de la mort imminente de Simon. Cette Majesté de l’Enfer, nous prédit la mort terrifiante de Simon qui va entraîner les garçons tout droit vers les portes de l’Enfer lors du jugement dernier pour cet acte inouïe de violence et d’innocence. Ce moment va plonger les enfants dans un état terrible de discorde et de désorganisation, plus rien ne va sur l’île, les deux camps s’opposent. Il ne règne sur l’île plus que colère, excès, désillusions et désordre.

Chacun des personnages représente à lui seul, des stéréotypes de nos sociétés contemporaines et ce livre nous montre comment la prise de pouvoir est inévitable, mais en même temps si difficile à mettre en place. On voit bien que dès le départ, les enfants ont besoin, à l’initiative de Ralph, d’un chef, quelqu’un qui contrôle la situation, un peu à l’image des parents, qui va gérer l’île, prendre les décisions, savoir ce qu’il faut faire. Le pouvoir est donc nécessaire pour le bien et la survie de tous pour éviter que le chaos et la peur règne. C’est très représentatif dans le livre, en effet à partir du moment où la rupture est faite entre le groupe de Ralph et celui de Jack tout dégénère. Deux chefs cohabitent et cela se termine mal, le plus fort l’emporte sur le plus faible. En l’occurrence, ici, c’est Jack et ses chasseurs qui l’emporte en tuant avec l’aide de tous le groupe Simon puis Roger qui va tuer Porcinet. Ainsi, Ralph se retrouve seul et va être sauvé par une instance plus haute : les adultes.

Le livre nous montre aussi l’importance de la symbolique pour le bon fonctionnement d’un pouvoir et la conque en est un très bon exemple. Chacun respecte la parole de l’autre parce que ce simple coquillage a été décrit comme bâton de parole, impossible à bafouer. Elle est au cœur de l’organisation du camp. Les meetings rythment aussi la vie des garçons, ils se réunissent dans un lieu, toujours le même, encore une fois des moments et des lieux symboliques apparaissent.

On remarque aussi, comme c’est le cas aujourd’hui que la tentation de détenir le pouvoir est très forte, et cela, chez tout le monde. On le remarque très bien avec la rivalité entre Ralph et Jack qui cherche tous deux à prendre le pas sur l’autre.

Mais ce qui est le plus marquant pour moi, c’est que c’est le pouvoir par la peur qui est le plus efficace, celle d’être seul face aux autres, celle du monstre qui réunit, celle après la mort de Simon, une peur en l’acte même qu’ils ont commis. Et cela, on le voit bien dans la conjecture du monde actuelle ou historique où tous ceux qui ont dirigé par la peur notamment dans les dictatures gagne un pouvoir considérable. « Sa Majesté des Mouches » est écrite après la 2nde guerre mondiale, on peut donc penser sans trop se tromper à la dictature Hitlérienne.

Ce livre nous montre aussi que la Mal existe en chacun de nous, que peu importe qui nous sommes quand la situation devient incontrôlable, nous cédons tous à nos péchés les plus extrêmes et néfastes. Dans le livre, on observe aussi que plus les enfants reviennent à l’état « sauvage », plus le Mal est présent en eux. Golding s’impose à la théorie Rousseauiste qui voudrait que « La civilisation nous corrompt » à l’inverse Golding estime que « La civilisation nous grandit ». Quand les règles étaient présentes, le Mal, lui, était absent.

Message de Simon à Ralph, quand Simon rencontre « Sa Majesté des Mouches » (p. 168 à 175)

Pour moi, l’intérêt principal de donner un smartphone à des enfants livrés à eux-mêmes, c’est celui de la communication, en quelques sortes, ils joueraient le rôle de la conque dans le livre. Les téléphones favorisent ainsi la création de lien social. Ils leur permettraient de se joindre, de fixer des rendez-vous, de planifier leur journée avec les choses à faire. Comme on le dit souvent, la communication est la clé, et on le voit bien dans le livre, ils ont besoin de se retrouver pour parler, mettre les plans d’attaque en route… Et on ne le saura jamais, mais peut-être que s’ils avaient eu des téléphones Simon aurait pu survivre (c’est ce que j’ai essayé de montrer à travers mon travail.) ainsi que Porcinet dont sa mort découle de la mort de Simon. Les téléphones auraient pu aussi avoir un but éducatif : leur apprendre à chasser, à définir les aliments qui sont bons ou mauvais, se localiser (et peut être appeler les secours ;))


Cependant, le danger est le harcèlement en ligne, mais aussi l’addiction et à l’inverse du but premier d’un téléphone une non-communication. Premièrement, le harcèlement : il est de plus en plus fréquent chez les jeunes qui disposent d’un téléphone de plus en plus tôt (environ 9 ans), les exposant très fortement à ces violences répétées qui peuvent être verbale, physique ou psychologique sur Internet. Les téléphones sont aussi une grosse source d’addiction chez les jeunes engendrant des conséquences comme la solitude et combiné au cyberharcèlement peut conduire au suicide. De plus en plus de parents estiment avoir très peu de contrôle sur ce que font leurs enfants sur les téléphones. C’est une conversation que j’ai très souvent eue avec mes parents au sujet de ma petite sœur de 12 ans qui évolue dans un monde virtuel bien différent que moi à son âge. Mes parents ont peur, car eux n’ont pas les savoirs nécessaires pour la protéger de ces dangers. Cela provoque chez elle, un comportement agressif, elle reste dans sa chambre au lieu de venir discuter avec nous, …
Il est donc pour moi pertinent de donner un téléphone à ses enfants, car comme on dit, il faut vivre avec son temps. Cependant, il faut que son usage soit limité et restreint. Tout d’abord en instaurant un contrôle parental adapté à l’âge de chaque enfant : limite de temps, applications autorisées ou non, vérification des contenus, limiter le temps d’écran passif, mener des campagnes de sensibilisation sur le harcèlement, prioriser le travail de l’école aux écrans, proposer des activités alternatives. 

Message de Simon à Percival, quand Simon découvre qui est réellement le monstre (p. 178-179)

Message du groupe à Simon après sa mort (p.158-159)

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