Cher livre,
Je t’écris à ce jour pour exprimer ce que j’ai ressenti durant ma lecture en parcourant tes pages.
Tout d’abord j’ai ”subi” une légère incompréhension lorsque Hervé parle de la femme du japon. J’en n’ai finalement jamais vraiment trop compris son importance dans le livre mais j’ai supposé qu’Hervé lui donnait des caractère mélioratifs par rapport à ce à quoi elle devait ressembler. Il projetait en elle la femme qu’il aurait toujours voulu avoir…
Ensuite un passage m’a beaucoup émue. C’est le passage avec le petit garçon qui se fait malheureusement tuer alors qu’il avait seulement transmis un message. Tu as réussi en peu de temps à créer de l’affect envers ce petit homme qui a malheureusement perdu la vie.
Tes personnages m’ont permis de réfléchir sur leurs rôles supposés dans ton roman. Et de ne pas m’attarder sur celui que tu soumis au premier abord.
Pour commencer, j’ai ressenti de la peine pour Hélène. Elle a malheureusement perdu la vie à cause du froid de l’ hiver. Elle est décédée sans avoir pu, un jour, avoir la considération d’Hervé, qui s’intéressait à la femme du Japon. A chaque fois qu’il partait, elle avait le pressentiment qu’il se passait quelque chose. Cela doit être horrible d’être là, à attendre quelqu’un qui en à Dieu pour une autre. D’être là et de ne rien pouvoir faire. Puis il y avait son envie d’avoir un enfant qui n’a tristement jamais pu être réalisé. Elle est donc partie sans avoir eu la possibilité de posséder ces choses-ci or c’est ce qui participent au bonheur d’un être humain.
Hara Kei, pour moi, avait un pouvoir qui lui … un sentiment de supériorité. Il était comme idolâtré par ceux qui venaient le voir. Hervé par exemple, qui en perdait ses mots. Ce sentiment tu as réussi à nous le faire partager et nous faire découvrir qu’il avait une place assez importante au Japon.
Madame Blanche promouvait ce sentiment de liberté. On pourrait supposer que c’est une libertine. Une femme qui n’ a que faire de l’avis des autres et qui utilise les hommes pour satisfaire ses besoins uniquement. C’est l’opposé d’Hélène. Cela m’a permis d’avoir deux visons différentes des femmes de l’époque et de comprendre un peu mieux notre société d’aujourd’hui, notamment avec le comportement d’Hervé.
Enfin, la femme du Japon exprimait un mystère prenant sur son rôle dans l’histoire et sur son importance qui, malheureusement, n’a jamais pu être décelée pour ma part.
Je voudrais aussi te parler de certains épisodes de ton roman qui m’ont interpelée. Le départ de Baldabiou m’a marquée étant donné qu’il a toujours été là pour Hervé. Il était dans l’arrière-plan de l’histoire mais c’était tout de même un personnage important. Il a permis à Hervé de réaliser ses voyages puis c’était un personnage qui faisait preuve de sympathie. Par conséquent c’était triste de savoir qu’il partait. Puis lors de l’enterrement d’Hélène, lorsqu’on voit que tout Lavilledieu était présent. Ce passage était émouvant. Il y avait beaucoup d’amour envers Hélène, on voit que tout le monde l’appréciait. Enfin le passage où Hervé apprend qui est l’auteur de la lettre, était un passage très prenant également. On ne peut qu’imaginer le sentiment qu’a pu avoir à ce moment-là. Nous, lecteurs, on partage son sentiment, un sentiment de choc qui nous fait nous remettre en question puis qui nous permet de te voir d’une toute autre façon.
Enfin, je trouve ou j’ai trouvé deux trésors cachés dans ton roman. Premièrement une leçon de vie. Attendre après un homme ne sert à rien et nous fait perdre notre temps. On peut d’ailleurs en faire un contraste avec notre société d’aujourd’hui. Puis j’ai trouvé que l’expérience d’Hervé que tu as pu nous partager est un vrai trésor étant donné que nous n’avons pas tous la possibilité de voyager, donc c’était comme un sentiment de liberté pour nous lecteurs.
Manon V……
