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IL ÉTAIT UNE FOIS LUCIE

Il était une fois, une petite fille avec 2 couettes brunes. Elle aurait pu s’appeler Jeanne, Louise ou Marie mais son prénom était Lucie. À peine âgée de 3 ans, elle avait toujours ses joues de bébé et surtout un cheveu sur la langue. Elle ne disait pas « cheval » mais « ssseval », elle ne disait pas « chaussure » mais « sssaussure ». Son entourage trouvait cela très mignon mais quelque peu inquiétant. Heureusement pour la jeune fille, l’intrus langagier s’en était allé avec le temps.

Un beau jour de septembre 2005, sa maman la déposa dans un endroit très étrange : un bâtiment gigantesque avec un couloir magique. La petite fille traversa ce long couloir en serrant bien fort la main de sa maman. Elle vit dans cet endroit des couleurs par millier, des dessins vivants et surtout plein d’enfants qui couraient partout. Notre jeune Lucie se demanda quel était donc cet endroit si effrayant et bruyant. Pourquoi sa maman l’avait amené ici ? Et qui était donc tous ces enfants autour d’elle ? Soudain elle vit apparaître une gentille fée qui lui prit la main et la guida dans une pièce remplie de petites tables et de petites chaises, de bancs et de jouets tous regroupés au fond de cet endroit encore inconnu. La gentille fée expliqua à notre petite Lucie que ce lieu si étrange s’appelait «l’école ». La petite fille avait très vite compris qu’elle allait rester à l’école pour la matinée. Mais Lucie était courageuse, elle ne laissa pas ses larmes couler quand elle vit sa maman s’en aller sans elle. Elle décida de partir jouer avec les autres enfants présents dans ce lieu tout nouveau pour elle. La fillette joua en premier avec un petit garçon brun avec des lunettes qui avait, comme elle, un petit cheveu sur la langue. Il s’appelait Kylian et courait partout.

À l’école, Lucie était toujours discrète et n’aimait pas prendre la parole en face de tous ses copains. Elle préférait parler tout bas et faire le moins de bruit possible, comme une petite souris effrayée des bruits trop forts. Elle détestait quand la gentille fée se mettait à gronder ses copains… des larmes coulaient sur ses joues de bébé lorsque cela se produisait. Dès lors que Lucie rentrait chez elle après l’école, elle se transformait en un petit monstre aussi rapide qu’une boule de feu. La fillette courait partout, sautait sur le canapé et ne s’arrêtait plus de parler. Après avoir passé une journée à s’empêcher de s’exprimait, la boule de feu explosait !

En grandissant, notre jeune héroïne découvrit un nouveau moyen de s’exprimer : l’écriture. Elle se munissait de sa baguette magique et écrivait beaucoup d’histoires qu’elle inventait elle-même. Lucie écrivait souvent des histoires avec un personnage principal récurent : son chien Noisette ! Elle racontait le parcours de son compagnon à 4 pattes avant qu’il n’arrive dans sa famille. La petite fille détaillait également le caractère de Noisette : joyeuse, douce mais un peu fugueuse ! Lucie n’était jamais restée longtemps sans sa baguette magique, elle appréciait particulièrement prendre son temps pour former de jolies lettres.

La jeune fillette continuait de grandir et de s’épanouir dans le monde langagier. En décembre 2013, Lucie écrivit sa traditionnelle lettre au Père-Noël : cependant celle-ci fut particulière… Sur ce bout de papier précieux, elle fit la demande de recevoir un caméscope. Au petit matin du 25 décembre, Lucie découvrit la petite caméra qui l’attendait au pied du sapin. Son univers langagier se développa encore davantage, elle avait maintenant la possibilité de mettre en scène ses histoires. La petite brune décida de se lancer dans un reportage sur le voisin de ses grands-parents qui, d’après son imagination, avait volé des carottes et des pommes dans le jardin. Alors âgée de 10 ans, Lucie se baladait partout avec son fidèle ami : le caméscope. Dans son enquête filmée, elle décida d’interroger son grand-père qui ne comprenait pas tout de son imagination débordante mais qui se prenait tout de même au jeu. Pour paraître le plus professionnel possible, Lucie s’amusait à employer du vocabulaire qu’elle entendait dans les reportages télévisés que son père regardait le dimanche soir. Sans s’en rendre compte, elle et son compagnon le caméscope apprenaient un tas de choses !

À l’école, Lucie était toujours discrète même en grandissant et cela lui allait parfaitement. Cependant elle rencontra un problème de taille, un problème plus grand qu’une montagne. Elle n’avait jamais croisé une telle chose auparavant ! Vous devez vous demander ce qui peut bien déranger notre jeune héroïne qui n’a jusque là rencontrer aucun obstacle dans l’univers langagier. C’est une autre fée qui lui présenta ce problème : cette douce fée se mit à parler d’une façon étrange, d’une façon différente que Lucie ne comprenait pas. Les mots ne ressemblaient pas à ce qu’elle avait entendu jusque là, rien ne faisait sens pour elle. C’était le bazar dans sa tête, la panique générale. La douce fée expliqua à Lucie et ses amis qu’il était normal de ne pas comprendre ce qu’elle disait : la douce fée parlait anglais ! Ce fut une première pour Lucie, elle n’avait jusque là jamais entendu quelqu’un parler d’une telle façon ! Mais ce qui inquiétait le plus notre chère petite fille, c’était de savoir comment elle allait réussir à comprendre ce que la douce fée lui racontait. La fillette était très agacée de ne pas assimiler ce qui lui était dit, ça la mettait hors d’elle ! Il fallait qu’elle comprenne tout, tout de suite ! Comment allait-elle faire pour dompter cette abominable bête anglaise ? Elle ne le savait pas… mais elle était déterminée à trouver une solution car elle comprit vite que ce monstre était partout. Il allait falloir se battre pour réussir et notre petite Lucie était plus déterminée que jamais !

Voici sa potion magique pour combattre le monstre : 1 lecture du livre Little Women de Louisa May Alcott, une centaine d’écoutes de podcast anglais en tout genre (comme ceux d’Emma Chamberlain par exemple), 1 voyage à Londres, une tasse de thé anglais et surtout une grosse cuillère à soupe de motivation. Vous pourrez laisser reposer votre préparation pendant plusieurs années, n’oubliez pas un détail très important : écoutez de la musique anglaise dès le début de votre préparation !

C’est la musique qui aida le plus la petite Lucie (qui n’était plus si petite que ça !). Pour dompter ce monstre, elle passa des heures à écouter de la musique uniquement en anglais : The Vamps, Harry Styles, Olivia Rodrigo et bien évidemment Taylor Swift étaient ceux qui lui avaient apporté le plus d’aide dans son combat. Grâce à eux et à sa détermination, Lucie prit conscience que l’affreux monstre qu’elle avait imaginé… n’en était pas vraiment un ! La jeune fille était très fière d’elle, elle arrivait enfin à lire des livres en anglais ou encore à regarder des films sans aucun sous-titres. Elle passa également beaucoup de temps à regarder des séries comme Friends et cela l’aida grandement.

Longtemps après, Lucie continuait de s’ouvrir au monde langagier et ne cessait d’apprendre. Elle avait entamé l’apprentissage du breton et continuait de se perfectionner en anglais. Lucie adorait voyager dans le monde des langues dès son plus jeune âge et cela ne s’était jamais arrêté pour son plus grand bonheur. Elle était toujours pleine d’ambition et aurait même aimé essayer d’écrire un ouvrage.

Après tout, le monde des langues ne ferme jamais ses portes à quelqu’un qui souhaite le découvrir !

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