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J’AI 10 ANS ET SOIF D’IMAGINAIRE

J’ai 10 ans et j’ai soif d’imaginaire. A la recherche de fantaisie, je commence par lire et relire mes livres d’enfants. N’étant pas satisfaite, je poursuis ma quête en me dirigeant dans une grande bibliothèque pas très loin de chez moi. Je parcours les allées de cette bibliothèque. 

Je traverse les rangées des lectures enfantine, puis les BD  et revues de tout genre, pour finalement m’arrêter dans l’allée fantastique où je me retrouve plongée dans des contes féériques auprès de ceux de princesses et d’ogres et avec de la magie à tous les étages. Mais à ce stade je me pose une seule et unique question… : par où commencer ?

Alors je scrute les couvertures de tous les livres que ma petitesse peut atteindre. Du rose, du bleu, du violet, puis finalement ce vert qui était si doux, m’interpelle. Alors je prends ce livre nommé L’Arc en Ciel Magique de Daisy Meadows qui, vu de l’extérieur, ne paie pas de mine. Je rentre chez moi toute fière d’avoir choisi enfin mon premier livre et de ne plus être obligée de lire continuellement les livres choisis par mes parents. 

Après avoir mangé, je m’installe confortablement dans mon lit, bien au chaud, entourée de mon plaid dû au froid de l’hiver. Je commence à tourner les pages et finis par dévorer cette histoire. J’aime beaucoup ce livre, puis cela devient ces… Je retourne souvent à la bibliothèque, deux à trois fois par semaine. Toujours dans le même thèmes, je finis par lire plusieurs collections complètes comme, L’imagerie de Fleurus, et j’apprécie beaucoup cela. 

Image personnelle

J’ai 12 ans et je fais mon entrée au collège. Je n’ai plus le temps d’aller à la bibliothèque. J’ai trop de devoirs et quand je n’en ai pas, c’est ma mère qui en a. Je lis beaucoup moins, quelques BD et revues de temps en temps. Puis je deviens plus autonome et au fur et à mesure j’ai la liberté de pouvoir retourner à la bibliothèque. Je prends une, puis deux, puis trois BD accompagnées des quelques revues reçues dans le mois. Cela me fait du bien, le soir, en rentrant d’une journée de cours de pouvoir me poser devant une BD qui ne demande pas trop de réflexion. Je commence par la BD La rose écarlate de Patricia Lyfoung, ensuite Les profs de Erroc pour rigoler et m’évader un peu.

Ensuite parler des livres scolaires qui, pour la plupart, ne me plaisaient guère. Ils m’ont majoritairement déçue. Excepté la pièce de théâtre, Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand qui m’a d’ailleurs surprise étant donné que je n’aimais pas ou ne pensais pas avoir un attrait particulier pour le théâtre. Cette histoire d’amour impossible m’a beaucoup plus. Mais également le livre de Fabrice Colin, Projet Oxatan qui est une science fiction. Alors d’ordinaire, ce n’était pas mon type de lecture mais cela m’a plu de changer, de voir ailleurs et je découvre et de lire autre chose que du féerique. Cela ne raconte pas d’histoire vraie, ne se rapproche pas réellement de la réalité mais plus du fantastique et je pense que c’est pour cela que j’ai aimé ce livre. C’est d’ailleurs l’un des deux seuls livres que j’ai eu l’occasion de relire étonnamment. 

Pour clôturer la période du collège, j’ai trouvé que la nouvelle, La Parure de Guy de Maupassant, renvoyait une belle morale notamment avec le monde dans lequel nous vivons actuellement. Je l’ai beaucoup aimée et je la trouve très intéressante car elle ne parle pas forcément d’histoire d’amour ou de monde sans souci. Mais Guy de Maupassant a abordé un sujet très sensible et qui, mine de rien, touche beaucoup plus de personnes qu’on ne le pense. Ce qui m’a touchée, c’est la volonté et la bonté de Mathilde pour réparer son erreur. A telle point qu’elle va vivre la plupart de sa vie dans la pauvreté et, voir la fierté qu’elle porte sur son visage est adorable mais triste à la fois notamment avant la chute terrible de l’accomplissement d’une vie de misère et, on peut le dire, de torture. 

Puis l’arrivée au lycée, le début d’un semblant de liberté. Un grand CDI à disposition. L’impression de faire un bon dans le passé et de rentrer dans la bibliothèque de mon enfance. Des livres à ne plus savoir ou donner de la tête. Alors je le parcours, tout comme je l’avais fait 5 ans auparavant. Je me redirige vers le fantastique mais pas que. Mes années de lycée m’ont fait découvrir le réel et une envie de lire des livres ou des romans inspirés de faits réels de guerre. 

Mais il y avait également les livres enfin, plutôt les œuvres que mes professeurs m’ont fait découvrir. La Princesse de Clèves par exemple, pièce de théâtre de Mme de Lafayette, est une des premières œuvres que j’ai apprécié de lire au lycée. Son histoire tumultueuse avec les hommes était très intéressante mais, ce que je retiens le plus, c’est la morale de cette œuvre. Ensuite le recueil de poème Les Fleures du Mal de Charles Baudelaire a été très enrichissant pour moi au niveau de la langue mais aussi ce à quoi la vie de l’époque et d’un artiste peut ressembler. 

Mais aussi la fameuse pièce de théâtre, Juste la Fin du Monde de Jean-Luc Lagarce que j’ai particulièrement apprécié. Ce n’est pas un sujet dont on parle souvent alors j’ai trouvé cela intéressant que mon professeur nous le donne à lire pour que l’on puisse prendre connaissance du sujet et réfléchir la dessus. J’ai trouvé cette pièce de théâtre tellement riche et poignante que j’ai décidé de la présenter lors de mon oral du baccalauréat de français. 

Pour finir, je retiens aussi l’œuvre de Margarette Atwood, The Handmaid’s Tale, en français, La Servante Écarlate, fabuleux roman dystopique. Alors moi qui n’aime pas le réalisme et la dystopie dans les romans, j’ai été servi. Mais pareillement que pour le roman de Jean-Luc Lagarce, elle a abordé un sujet dont on ne parle pas assez. D’autant plus qu’elle parlait de dystopie pour alerter sur ce qu’il pourrait se produire et qui, s’est finalement produit aux Etats-Unis. 

Aujourd’hui, lorsque que j’écris pour cet atelier d’écriture, je repense aux agréables moments que j’ai passés à lire. Je suis nostalgique de ces moments passés à la bibliothèque. Et j’ai l’agréable surprise d’avoir l’envie de relire tous ces livres de contes de fées, ces romans qui nous rendent heureux, qui nous font nous remettre en question, qui nous accompagnent et forgent notre esprit.

Source image couverture

4 commentaires sur “J’AI 10 ANS ET SOIF D’IMAGINAIRE”

  1. Une autobiographie qui retrace un parcours de la lecture de l’adolescence à l’âge adulte (10-17). Beaucoup de références littéraires très bien détaillé qui font comprendre l’engouement pour la lecture.
    C’est une autobiographie claire et concise agréable à lire.

  2. Nous avons particulièrement apprécié la lecture de ce récit, tant dans sa forme assez poétique que dans son contenu très personnel. On ressent la sincérité à travers l’écriture de cet article grâce notamment aux nombreux moments de sa vie de lectrice qu’elle nous partage.
    La leçon tirée est que l’on peut être surpris d’un roman qui, à première vue, ne nous correspondait pas.

  3. Lucie et Mathilde : Le début nous a beaucoup plu car il ressemble beaucoup à une histoire. L’article est très bien illustré grâce à des exemples. Tu as des lectures diversifiées passant de grands classiques aux bandes dessinées. On voit que tu aimes lire et ça fait plaisir !

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