J’ai choisi de lire le passage de la page 141 à la page 142, ce qui correspond à la fin du livre.
J’ai particulièrement aimé lire ces dernières lignes, car comme dans tous romans que je lis j’affectionne tout particulièrement les épilogues. Je trouve qu’Alessandro Baricco offre une belle fin à son personnage. J’ai été touchée par le fait que malgré ses nombreux voyages tout autour du monde, Hervé Joncour ne se sent vraiment chez lui qu’à Lavilledieu. Son retour à ses racines pour finir sa vie est selon moi quelque chose d’honorable. De plus, de par son expérience et tout ce que lui a apporté ses différents voyages, Hervé Joncour trouve le goût à la transmission. Dès la lecture de ces quelques lignes, je me suis identifiée au personnage, il a su transmettre la richesse de ses connaissances et ainsi emmener en voyage les enfants de sa ville au travers de ses épopées. Cependant, la joie ressentie à la lecture de la page 141 a été tarie par la lecture de la page 142, qui m’a elle émue. En effet malgré une fin de vie très heureuse pour Hervé, le manque de sa femme durant les 23 années après son décès s’est fait ressentir. Son absence a tout de même laissé un vide dans la vie du personnage que rien n’a pu combler. La métaphore qu’est la dernière phrase du roman amène à une profonde réflexion à laquelle je n’étais pas préparée. J’ai donc fortement apprécié le fait que ce roman m’amène à me questionner et à me faire réfléchir
J’ai choisi de mettre en voix ces deux pages dans un lieu que j’affectionne particulièrement : le jardin de mes grands-parents. Tout comme Hervé avec le parc qu’il s’est construit, ce lieu s’apparente à mon refuge, mon petit coin de paradis où je me sens parfaitement à ma place.
