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JE LIS PARTOUT ET TOUT LE TEMPS

Je suis née le 12 décembre 2004, deuxième enfant d’une fratrie de trois.

D’aussi loin que je m’en souvienne, mes parents m’ont toujours lu des histoires. En effet, j’ai été élevé dans une famille où la place des écrans est très restreinte, d’autant plus pour les enfants en bas-âge. Ce sont donc mes parents qui m’ont permis de développer mon goût pour la lecture. Ils m’ont toujours donné accès à plein de livres. Aimant eux-mêmes beaucoup lire, c’est également par mimétisme que s’est développée mon affection.

C’est ma sœur qui m’a appris la lecture. Quand j’étais en grande section, elle a décidé qu’il fallait que je sache lire toute seule. Du haut de ses huit ans, elle m’a expliqué quelle lettre faisait quel son, comment associer les lettres pour faire des syllabes,… Grâce à ses efforts, j’ai su lire pour mon entrée en CP. Un des premiers romans que j’ai lu toute seule est Silence et l’enfant loup de Nathalie Bernard.

Deux ans plus tard, quand ce fut au tour de mon petit frère d’avoir l’âge d’apprendre à lire, nous nous en sommes chargés avec ma sœur. Il a également développé une affection pour la lecture mais, au début, il ne voulait pas lire de roman contenant trop de pages. Nous avons donc décidé que nous lui lirions un chapitre sur deux et que lui lirait seul les autres. C’est ainsi que, à trois, nous avons lu la série Les Chroniques du marais qui pue de Paul Stewart et Chris Riddell. Je garde un très bon souvenir de ces soirées passées à lire tous ensemble.

Vers l’âge de neuf ou dix ans, j’ai lu la série de livres Mathieu Hidalf écrite par Christophe Mauri. On y suit le personnage principal qui a un rôle proche du anti-héros. Cette particularité littéraire m’a permis de prendre conscience de l’infinie possibilité de scénarios et d’histoires différentes. C’est à partir de ce moment que la lecture est devenue un de mes passe-temps principaux. Pour l’anecdote, j’étais à cette période très somnambule, un soir ma mère est rentrée dans ma chambre et m’a trouvée en train de lire dans mon sommeil.

A l’entrée au collège, j’ai vu apparaître ce qu’on pourrait qualifier de « lectures imposées ». Aimant lire et découvrir de nouvelles choses, j’ai la plupart du temps apprécié ces ouvrages. L’avantage de ces lectures, c’est la découverte de nouveaux genres et styles littéraires vers lesquels je ne me serais pas dirigé toute seule. Par exemple, je me souviens d’un livre m’ayant particulièrement marqué lorsque j’étais en troisième. Il s’agit de Cannibale de Didier Daeninckx. Ce livre raconte, sous forme de récits enchâssés, les conditions de vie et la maltraitance subis par les kanaks lors de l’exposition universelle de Paris en 1931. C’est un des premiers romans engagé et historique que j’ai lus, c’est un genre qui m’a énormément plu et qui est toujours un de ceux que j’affectionne le plus aujourd’hui.

C’est pour les mêmes raisons que j’ai également apprécié les lectures proposées au lycée. La classe de première m’a permis de voir ce passe-temps sous un nouveau jour. En effet, je trouve l’analyse d’œuvre littéraire, complète ou même partielle, très intéressante. Prendre le temps d’étudier un livre, c’est-à-dire autant la forme que le fond, permet de saisir le sens de ce livre dans sa globalité. Cela permet de mettre en lumière pourquoi l’auteur à fait tel choix narratif plutôt qu’un autre, pourquoi sur tel passage il insiste, etc.

Évidemment, je n’analyse pas chaque livre que je lis. Cependant, cela m’a permis de comprendre et d’apprécier des œuvres auxquelles je n’avais trouvé aucun intérêt à première lecture. C’est le cas de La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette. J’ai dû lire ce roman avant d’en faire l’étude et je ne l’avais pas du tout apprécié. Je le trouvais trop lent, avec trop de description et contenant une héroïne faisant des choix illogiques. Puis, après l’avoir étudié, j’ai compris que les descriptions servaient l’histoire, que les choix de la princesse étaient dictés par son éducation. De plus, c’est un roman écrit à peine un siècle après le moment du récit, il est donc précieux de par sa justesse historique. C’est donc grâce à une analyse de cette œuvre que j’ai pu pleinement l’apprécier.

Aujourd’hui, la lecture m’accompagne quotidiennement. Je lis dès que j’ai du temps de libre et suis sur un rythme d’une vingtaine, voire d’une trentaine de livres par an. Je lis partout et tout le temps, et j’ai toujours un livre sur moi. Je ne peux pas passer devant une librairie sans m’y arrêter, je n’y achète pas tout le temps quelque chose, mais j’aime flâner dans les rayons. Je passe également beaucoup de temps dans les bibliothèques car même si je préfère que les livres m’appartiennent, c’est un sacré budget qu’il faudrait avoir pour tous les acheter. 

    Pour moi, la lecture c’est aussi quelque chose de familial. Je fais partie d’une famille de gros lecteurs. C’est quelque chose qui nous rapproche car nous nous conseillons des livres, nous nous en prêtons. Il est arrivé de nombreuse fois que ma mère, mon père, mes frères et sœurs ainsi que ma tante et moi ayons lu le même livre. C’est par exemple le cas de La Passe miroir de Christelle Dabos. Je trouve ça vraiment réjouissant que nous puissions discuter tous ensemble d’un livre, échanger nos points de vue sur les personnages, nos ressentis,… A chaque fois que nous partons en vacances, nous emportons une caisse remplie de livres pour le voyage. Notre rituel de chaque début d’été est d’aller dans une librairie pour choisir les livres qui nous accompagneront pendant toutes les vacances.

Si je devais résumer, je dirais que la lecture a été présente tout au long de ma vie et en fera encore longtemps partie. Lire me permet de m’évader. Cela m’a accompagnée dans les moments difficiles comme dans les moments joyeux de ma vie. Pour moi,  la lecture est la porte d’entrée aux rêves et à l’imagination.

Enfin, le goût pour la lecture ainsi que le plaisir de lire sont des choses qu’il me paraît essentiel de transmettre aux enfants. D’autant plus que cela leur permet d’acquérir une culture ainsi que des compétences en langue, grammaire ou encore orthographe. La lecture est essentielle pour le développement de leur esprit critique et pensant, car comme l’a dit Joseph Addison (écrivain et poète du XVIIème): “La lecture est à l’esprit ce que l’exercice est au corps”.

Source image couverture

1 commentaire pour “JE LIS PARTOUT ET TOUT LE TEMPS”

  1. Cette autobiographie est très agréable à lire de par la fluidité de l’écriture de l’auteur. Ce dernier nous plonge dans son univers familial de façon assez rigolote (avec les anecdotes).

    L’auteur nous donne une leçon ; la lecture peut à la fois être une histoire familiale mais également une histoire personnelle.

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