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« Ecrire, c’est dresser la carte de nos landes intérieures »

Neil Jomunsi

Les mots sont un échappatoire pour ceux qui les utilisent et un bouleversement pour ceux qui les comprennent. Pourtant, il ne faut pas être un grand artiste pour les manier. Une touche d’inventivité, une pincée de sensibilité : le tour est (presque) joué.

L’écriture peut être thérapeutique ou simplement s’apparenter à un plaisir. Mais peu importent les raisons qui nous poussent à utiliser les mots, ils nous permettent un voyage intérieur, l’occasion de découvrir un peu plus qui nous sommes, de partir vers sa propre quête. Nous nous perdrons, peut-être, sans doute, en chemin mais rien se sera plus beau.

Mon exploration s’est faite entre rires et larmes, entres joies et malheurs. Peut importe si ce fut difficile, j’en sais désormais plus sur moi… Alors partez à la découverte de mes landes intérieures :

Cliquer ici pour parcourir la carte

Tant de fragments de ces poèmes résonnent si distinctement en moi mais celui que je préfère est sans doute celui-ci :

« Des millions de lanternes s’envoleront dans le ciel, tel un concerto de lumière. Tant de magie, d’émerveillement, de féerie s’empareront de mon corps, de mon cœur. Une seule promesse m’habitera à cet instant : celle qu’un jour, cette lueur t’atteindra. Elle te communiquera alors tout mon amour qui chaque jour continuera de faire battre mon cœur même si tu n’es plus là, pris par cette terrible faucheuse. La vie sera encore joyeusement morose mais je me promettrai de vivre pour TOI, de réussir pour TOI, de TE rendre fier. 

PERSONNE ne saura que mes émotions se déchaîneront au plus profond de moi, telle une sourde tempête, soufflant sur son passage tous les flots de mes pensées comme une farandole de futilités.  PERSONNE ne saura ô combien je penserai à toi, encore et toujours.
PERSONNE ne saura que tu seras une partie de moi pour l’éternité. 

Chaque jour tu me manqueras encore un peu plus. Je ne te verrais plus, JAMAIS. Je ne sentirai plus ton contact sur mes joues, ces baisers si doux et enivrants. Mais je continuerai, aussi souvent que je le pourrai, à rendre visite à ce morceau de marbre. » 

Ce poème Souvenirs à Chiang Mai est sans doute le plus intense, le plus personnel, celui qui m’a bouleversé au plus profond de moi. Depuis petite, je rêve (sans doute depuis le visionnage de Raiponce) de participer à un lancé de lanternes. Ce moment semble tout simplement magique, suspendu, je le sens rempli d’amour, de féerie et de chance, comme le veut la tradition thaïlandaise. Mais c’est également l’occasion d’envoyer un message vers les cieux, de rendre hommage à ces êtres chers devenus absents trop tôt…

2 commentaires sur “KALEIDOSCOPE D’AUDREY”

  1. Annotation générale : Ta carte est très bien faite, les poèmes que l’on retrouve sont très diffèrent les uns des autres ce qui lui donne du caractère, tu joues bien sur les sentiments, nous avons des rires, des pleures … J’ai beaucoup aimé.

    Annotation focus : J’ai beaucoup aimé le souvenir à Chiang Mai, celui-ci joue beaucoup sur les émotions, nous voyons que cela te touche et tu as bien réussi à le faire percevoir dans le poème, tu as même à mon avis réussi à toucher les gens.

    Annotation de l’annotation : Je pense avoir eu une posture « stimulus-réponse » car en lisant les poème j’avais les consignes en tête, malgré tout il y avait aussi une posture « lecteur naïf » puisque je me suis plongée dans les poèmes en essayant de bien comprendre ce qui était dit .

    (ANNOTATION DE PROF. INES)

  2. Le travail réalisé est excellent. L’utilisation des procédés rend le texte dynamique et captivant. La variété dans la forme des poèmes évite la monotonie et donne une sensation de nouveauté. Ces poèmes sont très bien écrits et invitent au voyage.

    Selon moi, le fragment le plus intéressant du kaléidoscope est « Souvenir à Terei’a Beach ». Ce qui le distingue, c’est l’introduction inhabituelle d’informations, ce qui est plutôt peu commun dans un poème. Cela nous plonge directement dans l’instant présent et nous donne envie de lire la suite du poème.

    Tout d’abord, j’ai exploré la théorie du « gardien de code » pour examiner les diverses techniques de composition de poèmes puis j’ai observé si les consignes étaient suivies en adoptant une approche basée sur la théorie de la « stimulus-réponse ». Par la suite, j’ai changé de position pour adopter celle du « lecteur naïf » afin de mieux saisir le sens des poèmes.

    (ANNOTATION DE PROF. FAUSTINE)

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