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L’ENVOL DES MOTS

J’ai choisi de vous lire un passage du chapitre 22 car je le trouve doux. On peut imaginer tous les oiseaux que l’on souhaite car aucune espèce n’est mentionnée. Les passages sur la volière de Hara Kei sont des coupures dans notre lecture : la première évocation de celle-ci se situe au début du livre page 50.

“Les gens d’ici les regardent voler, et dans leur vol lisent le futur.” Cette citation est un moment mélancolique du livre où Hervé Joncour est émerveillé face à ce spectacle. Nous sommes au début de livre, ses voyages se passent bien et la vente des œufs de vers à soie est fructueuse dans le village de Lavilledieu. Ce passage me rappelle un moment de mon enfance : j’adorais regarder les oiseaux passer au-dessus de mon jardin et je demandais toujours à ma maman quelle espèce venait de passer. Alors à Noël 2012, j’ai reçu l’encyclopédie des oiseaux pour pouvoir découvrir les nombreux oiseaux qui existaient et notamment ceux qui étaient susceptibles de passer dans mon jardin.  

La deuxième évocation de la volière se situe au chapitre 32 “ Ce fut ainsi qu’il vit, finalement, tout à coup, le ciel au-dessus du palais se noircir du vol de centaines d’oiseaux” et au chapitre33 : “Devant lui, il vit l’immense volière, avec ses portes grandes ouvertes, absolument vide. Et devant la volière, une femme” Ce passage est à la fois dramatique et romantique car tous les oiseaux d’Hara Kei se sont enfuis mais c’est la première fois qu’il y a un moment intime entre Hervé Joncour et cette femme dont nous ne connaissons rien. Cet instant permettra ensuite à ces deux personnages de pouvoir vivre une nuit idyllique.  

Enfin au chapitre 39, Hervé Joncour dit que son projet pensé depuis plusieurs années est “une volière” qu’il “rempli[ra] d’oiseaux, le plus [qu’il pourra], et le jour où il t’arrive quelque chose d’heureux, tu ouvres la porte en grand et tu les regardes s’envoler”. Ce passage fait rappel des chapitres 32 et 33 évoqués précédemment où Hervé a pu ressentir du bonheur en voyant la femme devant les portes de la volière de Hara Kei. Cet extrait peut-être interprété comme un espoir. 

CARESSE VOCALE DU ROMAN :

En bruit de fond, nous pouvons entendre des chants d’oiseaux. Ils permettent de me/se plonger dans la lecture. Certains mots sont accentués dans ma lecture car je trouve qu’ils ont de l’importance comme les mots « immense » (qui aide le lecteur à s’imaginer le lieu dans lequel il est transporté), ou encore « tous » (qui montre que le roman ne se déroule pas uniquement en France ou en Japon principalement mais bien dans toutes les parties du monde).

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