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ME CONSTRUIRE UNE RÉFLEXION FEMINISTE

Je suis Marie et je vais vous raconter mon rapport à la lecture.

Enfant, je suppose que j’aimais beaucoup les livres. Les souvenirs sont lointains mais j’ai toujours eu chez moi beaucoup de livres et une grande bibliothèque. Ayant une grande sœur quatre ans plus âgée que moi, la bibliothèque était déjà bien remplie lorsque je suis née et s’est agrandie avec le temps. Mes parents me
racontaient des histoires le soir et j’ai toujours aimé les moments calmes à l’école où au centre de loisirs quand l’adulte prend un livre et nous raconte une histoire.

Depuis que je suis à l’école, mes sœurs et moi-même avons toujours eu des abonnements à “l’école des loisirs” et chaque mois j’étais très contente de recevoir mon livre. En outre, les livres étaient très qualitatifs et beaux, ce qui était très appréciable. J’aimais beaucoup les livres de Geoffroy de Pennart avec Georges le
dragon, la princesse et le chevalier. Mes sœurs et moi-même étions aussi abonnées aux magazines jeunesses type “j’aime lire”. J’en ai toujours énormément chez moi. Puis vers la fin de la primaire les livres ne m’intéressaient plus. Avec l’abonnement on ne recevait maintenant que des romans que je considérais trop compliqués et trop longs pour moi. J’ai donc arrêté mes abonnements. En outre, j’allais régulièrement à la bibliothèque de ma ville.

Arrivée au collège, j’ai découvert le CDI et je me suis replongée petit à petit dans les livres notamment avec la série Les enquêtes d’Alfred et Agatha de Ana Campoy. Les deux personnages principaux sont des enfants qui enquêtent sur des crimes. Leur nom sont Alfred et Agatha en référence au cinéaste Alfred Hitchcock et l’écrivaine Agatha Christie. J’aimais aussi la série Kinra Girls de Moka. A cette même période du collège, j’aimais beaucoup lire des bandes dessinées comme Les Sisters de William Maury, Tom-tom et Nana de Jacqueline Cohen, Les Nombrils de Maryse Dubuc ou encore Studio Danse de Crip. J’allais même chiner un maximum de BD dans les vide-greniers. Ensuite, j’ai malheureusement abandonné la lecture vers la fin du collège et début du lycée. Premièrement car c’était la période du covid-19 donc j’étais tout le temps sur mon téléphone et ensuite car je ne trouvais aucun livre qui m’intéressait.

Depuis le lycée, je lis majoritairement l’été sur la plage en même temps que je bronze. C’est un moment où le temps s’arrête et je suis plongée dans ma lecture. En général au début de l’été je me rends à la librairie de la ville où je suis en vacances et je fais le stock de livres pour ces moments de relaxation. Généralement je lis des livres féministes dans lesquels des activistes ou autrices partagent leurs idées et réflexions. J’essaie de me construire moi-même une réflexion féministe claire et construite et ce n’est pas facile car il y a beaucoup de courants féministes différents et des opinions qui s’opposent alors qu’on est censé défendre la même idée, l’égalité entre les femmes et les hommes. J’ai donc lu Fractures de Christine Le
Doaré et Chère Ijeawele de Chimamanda Ngozi Adichie que j’ai utilisé dans mon oral de Bac. J’ai aussi lu On en a gros de Gomargu ou encore Rage against the machisme de Mathilde Larrère qui m’a vraiment construit une culture sur l’histoire du féminisme.

Mes sœurs au contraire trouvent que mes livres aux sujets féministes sont barbants. Elles, qui sont beaucoup plus lectrices que moi, essaient de me faire lire leur genre de livre qui est plutôt de la romance. Donc l’été dernier je m’y suis mise et j’ai lu les livres qu’elles m’ont conseillés. J’ai donc lu Nos âmes tourmentées de Morgane Moncomble ou encore L’anti-lune de miel de Christina Lauren. Je dois admettre que je les ai bien aimés. C’était plus léger et plus divertissant que mes livres féministes. Malgré tout, je retrouve dans ces livres de romance des comportements sexistes banalisés. Ainsi, je reste légèrement sceptique.

Le reste de l’année, je lis moins ou presque pas car je suis dans le rythme scolaire et que je prends moins de temps pour me poser et ouvrir un bouquin. De plus, en général, il faut lire les livres scolaires qui ne sont pas vraiment passionnants. Lors de mon année de première, j’ai quand même aimé découvrir la poésie
moderne, notamment celle de Rupi Kaur, l’autrice de Lait et Miel. En outre, j’ai découvert par la suite que ces poèmes sont originellement en anglais. Ainsi depuis je la suis sur Instagram et je lis ses poèmes en anglais. J’ai l’impression que l’anglais me touche plus et me parle plus que le français. Du côté anglophone, j’aime beaucoup le style d’écriture de Taylor Swift. J’aime beaucoup lire ses textes car je les trouve magnifiquement écrits et très parlants. Les livres scolaires ne m’ont jamais vraiment intéressée.  Personnellement, j’ai toujours adoré les séries et les films plutôt que les livres. Par exemple, j’ai détesté lire les Misérables de Victor Hugo mais j’ai adoré la version comédie musicale de Tom Hoover .

4 commentaires sur “ME CONSTRUIRE UNE RÉFLEXION FEMINISTE”

  1. Un super article ! Je trouve ton texte très intéressant et bien construit. L’aspect temporelle est bien respecter. De plus nous avons à peu près chaque période de décrite (primaire ;collège ;lycée) je trouve ton autobiographie cependant très scolaire. J’adore les livres de tes sœurs ! Je trouve cela passionnant que tu lis pour pouvoir te construire une certaine réflexion telle que le féminisme ! C’est-à-dire que tu suis la forme d’une dissertation ou d’une argumentation avec des connecteurs comme :en outre ;de plus… Il aurait fallu mettre un peu plus de personnalisation et d’émotions. Cependant ce n’est que mon propre avis et j’ai beaucoup aimé lire cette autobiographie de lectrice.

    J’en tire la leçon grâce à cette autobiographie que la lecture peut être plus qu’un simple loisir mais peu aussi nous aider à nous crée une certaine pensée sur des faits réelle ou non à travers des romans ou encore des documentaires.

  2. J’ai apprécié lire cette autobiographie, elle est enrichissante par sa diversité. Nous passons de la bande dessiné, à des romans au courant féministe, ou bien encore de la poésie et de la chanson. On comprend par ailleurs l’attache que porte l’autrice au féminisme mais également aux textes anglophones.
    Son style de roman est bien marqué et soutenu. On sait ce qu’elle aime mais également ce qu’elle n’aime pas!
    La chronologie du texte est bien respectée, et on suit donc son rapport à la lecture durant sa vie de manière très claire, notamment grâce aux paragraphes.

    J’en tire comme leçon que grâce aux conseils de nos proches nous pouvons réussir à nous détacher de ce qu’on pense nous plaire pour partir à la découverte de nouveaux genres littéraires, que le lycée peut parfois nous faire apprécier ce qu’on pensais ne pas aimer, et qu’en fonction de comment est adaptée une œuvre nous pouvons avoir des avis divers.

  3. Je trouve cet article très bien écrit, avec une envie de partager un souvenir de ses passions pour la lecture quand elle était jeune.
    Cependant l’autrice nous montre aussi l’importance qu’elle accorde aux thèses féministes qui sont essentielles à comprendre pour faire évoluer la société actuelle et l’égalité entre les femmes et les hommes qui n’est toujours pas à son comble.
    La leçon que j’en tire, c’est qu’aujourd’hui les jeunes ne sont pas assez intéressés sur ce qui se passe et le fait de lire des thèses, des revus plutôt que des livres de romances ou de science-fiction est un atout très enrichissant qui englobe le plaisir de lire, la prise d’information avec la création de sa propre idée et la culture générale.

  4. J’ai beaucoup apprécié cet article. il se démarque par le style d’écriture très soigné et prenant à lire. La chronologie est bien respectée, on a envie de connaître la suite de ces aventures en tant que lectrice. Cette autobiographie est très variée dans les ressentie, les sentiments. De plus, parler d’une chanteuses et de ses textes qu’elle écrit ainsi que de les lire attentivement est vraiment quelque chose d’intéressant. J’aime beaucoup ce fait de ne pas parler que d’autrices de livres. On comprend très bien que la lecture est une activité très présente dans la vie de cette lectrice depuis toujours, même si aujourd’hui elle est un peu moins présente, comme indiqué à la fin.

    Ce témoignage permet de comprendre que la lecture se transmet. Qu’elle est souvent synonyme de passion commune avec ses parents et frères et sœurs. Il faut également tirer leçon de toujours lire ce qu’on aime et ne pas rester avec des livres « classiques », que tout le monde lit. Si une personne n’aime pas le style que vous lisez, ce n’est pas grave, tant que tu aimes, continue de le lire. On découvre également des livres qu’on ne penserait jamais lire grâce au milieu scolaire.

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