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ME PERDRE ET ME RETROUVER

La lecture a toujours été pour moi un moment d’évasion, de bonheur, de surprise. Même si je n’ai jamais eu de « passion » pour la lecture c’est une activité, parmi tant d’autres, que j’aime pratiquer sur mon temps libre. Elle m’a accompagné durant les différentes étapes de ma vie. Chaque type de livre (romans, bandes dessinées…) et chaque genre (fiction, fantastique…) étaient en fait relié, d’une certaine façon, à qui j’étais, comment je me sentais, comment je voyais le monde d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

Mais avant de lire et de me plonger dans ce merveilleux univers, j’ai dû commencer par l’étape fondamentale de l’apprentissage.

J’ai commencé à apprendre à lire lorsque j’étais en Grande Section. Cependant je n’ai que très peu de souvenir de cette période.

En CP, nous avons accentué cet apprentissage en apprenant de nouvelles syllabes chaque jour. Le matin nous arrivions en classe et le professeur nous montrait la syllabe du jour. Ensuite, nous devions trouver des mots qui contenaient cette syllabe. Lorsque ceci était fait, il l’accrochait sur les murs ou même au plafond.

Dora l'exploratrice - Les aventures de Dora - Collectif - broché, Livre ...

Tchoupie, Dora l’exploratrice, Elmer, Tomtom et nana…. C’était un moment que j’aimais beaucoup car c’était conviviale, confortable et les histoires étaient toujours captivantes.

De là, j’ai commencé à développer un goût pour la lecture. Néanmoins je ne savais pas lire. C‘était donc ma mère qui me lisait avec mon grand frère une histoire ou un chapitre d’une histoire chaque soir tel que

Durant toute mon année de CP j’ai progressé, n’ayant jamais eu de réelles difficultés. J’arrivais à lire des mots et les écrire. J’étais même capable de lire de simples phrases. J’étais très fière de moi. Ce qui a également favoriser mon apprentissage, était le fait que j’étais obligé de lire un minimum chez moi.

Je pense que j’ai réellement commencé à lire des livres par moi-même durant mon année de CE1, lorsque mon oncle m’a acheté le premier tome de la Bande Dessiné Les Carnets de Cerise d’Aurélie Neyret. J’ai vraiment aimé ce livre. Un an plus tard, mon oncle m’avait racheté les deux tomes suivants. J’avais replongé dans cette merveilleuse aventure avec Cerise. Elle était déterminée, forte, gentille. C’était un exemple. J’avais envie d’être avec elle et de l’aider.

Photos de Meg Cabot - Babelio.com
Autrice Meg Cabot

Au cours de mon élémentaire j’ai lu beaucoup de romans tels que Les carnets d’Alice de Lola Fallaba dont j’ai lu tous les tomes. C’était un roman qui racontait la vie de cette Alice. J’aimais bien ce livre car Alice était une fille toute simple et timide j’avais donc l’impression d’être son amie. Il y avait aussi Les carnets d’Allie, de Meg Cabot que j’avais beaucoup apprécié. Je me souviens de les avoir lu avec tant d’entrain jour et nuit. Je me cachais sous ma couette, avec ma lampe torche, pour pouvoir le lire jusqu’à tard dans la nuit. Je ne voulais plu m’arrêter. Alice était une fille assez drôle mais très maladroite et cela me faisait rire. J’ai également lu tous les tomes. J’ai même présenté ce livre en CM2, durant un cours où tous les élèves devaient présenter un livre de leur choix au reste de la classe. J’étais très contente de le présenter étant donné que ce livre faisait partie de mes romans préférés à cette période.

Au collège, les professeurs de français commençaient à donner des livres obligatoires à lire. Je me souviens de deux que j’ai pu lire durant ma 6ème : 20 000 lieues sous les mers de Jules Vernes et Le Loup Blanc de Paul Féval. J’avais détesté ces livres. Ce n’était pas mon genre de romans. Les personnages me paraissaient étranges dans leur manière d’être et d’agir. De plus, ils étaient longs, ennuyeux, fastidieux et très compliqué à lire pour quelqu’un qui avait seulement 11 ans.

Ces livres m’ont empêché d’avoir du temps pour lire ceux que j’aurais aimé lire par moi-même pendant mon temps libre car les livres imposés me prenaient beaucoup de temps et m’ont fait perdre le goût de la lecture.

chronique ; Power Club (tome 1 : L’Apprentissage), Alain Gagnol – Les ...

Cependant, durant mes vacances d’été de 6ème vers la 5ème, j’ai lu un grand nombre de livre. Mais il y en a un seul qui est vraiment sorti du lot : Power Club d’Alain Gagnol. Ce roman était très différent de ce que j’avais pu lire jusqu’à ce jour. En effet, il était beaucoup plus épais, plus compliqué à lire et c’était de la fiction. Je n’avais jamais lu de livre de fiction jusqu’à ce jour, du moins il me semble. J’ai ainsi lu les deux premiers tomes durant ces vacances ci. Quand j’avais fini de lire ces deux tomes, j’étais un peu triste car il fallait que j’attende le troisième et dernier tome qui ne sortait que dans 10 mois… Ce livre avait redonné vie à mon âme de lectrice. Il m’avait procuré tellement d’émotions : de la joie, de la peur, de l’attente, du suspens…

Mais les livres imposés ont suivi durant tout le collège. Tous aussi ennuyeux et inintéressants les uns que les autres. Pourtant, lire était une activité que j’aimais pratiquer, mais seulement chez moi, dans mon coin. Lire à voix haute, devant les autres était, au contraire, une source de stress, de peur. Ces livres obligatoires m’empêchaient d’avoir le temps de lire les miens. J’espérais, un jour pouvoir enfin tomber sur une lecture obligatoire qui m’intéresserait. Mais cela ne m’ait jamais arrivé. Ce n’était pas le fait que les livres étaient imposés qui me repoussait de les apprécier mais juste l’histoire, la manière d’écrire, un genre très éloigné de ce que je pu lire habituellement.

Mais les livres que je haïssais le plus était ceux qui provenaient du théâtre. J’ai commencé à en lire en 3ème car ils étaient au programme. J’ai ainsi lu Andromaque de Racine. Je n’ai pas du tout accroché au style d’écriture, c’était long à lire et le fait que c’était une tragédie, je prévoyais déjà la fin plutôt évidente.

A cette période-là, mes goûts allaient plus vers dans le thème du fantastique. J’ai donc lu durant toute mon année de 3ème Le pays de contes de Chris Colfer. Cette série était vraiment spéciale par rapport à ce que j’avais déjà lu. En effet, elle reprenait des personnages de contes (le petit chaperon rouge, Peter Pan…), en leur accordant un rôle contraire à ce qu’ils étaient dans les contes de leurs auteurs référentiels. J’ai beaucoup apprécié. Les personnages principaux étaient attachants et touchants. De plus, j’ai beaucoup aimé ce remix d’histoires de contes. Depuis, ce moment-là, j’aime lire des livres fantastiques. C’est pour cette raison, que j’aurais aimé lire des livres plutôt dans le thème du fantastique, de la fiction au collège. Sachant que le fantastique était au programme en 3ème. Je pense que c’est toujours important d’être dans un monde imaginaire lorsqu’on lit des livres même en étant plus grand car, si en effet, il peut, peut-être, être plus compliquer d’y rentrer, mais, à mon humble avis, on y accroche mieux et l’histoire est toujours plus prenante.

Tout va pour le mieux ! (ebook), Alain Monnier | 9782081294790 | Boeken ...

Arrivé au lycée, j’ai dû lire L’école des femmes et La colonie de Marivaux, L’assommoir d’Emile Zolaainsi que Tout va pour le mieux de Alain Monnier, qui est une réécriture de Candide de Voltaire. Ce dernier m’a laissé de mauvais souvenirs, à cause de la charge de travail qui était donnée en rapport avec ce livre, alors qu’il était très peu volumineux et appréciable. Tandis que les autres m’ont moins démoralisé, alors que c’était du théâtre. C’est un genre que je n’apprécie pas à cause de la structure, de la manière d’écrire, du français généralement « ancien » difficile à comprendre. De plus, je n’étais pas du tout absorbé par l’histoire des personnages qui n’avait rien de pertinent, selon moi. D’autre part, j’ai toujours eu du mal avec les livres de grands écrivains, pour une raison que je ne saurais citer. Malgré tout, j’ai toujours lu les livres imposés jusqu’au bout, par peur de rater l’évaluation, même si je regardais parfois les films des livres (s’ils existaient) et les résumés. Je n’arrive pas à ne pas finir un livre dès le moment où je l’ai commencé car je culpabilise. Je me dis que peut être la suite sera meilleure. Je finis donc toujours mes livres en ne sautant aucun passage.

Rencontre avec Karine Tuil pour "Les choses humaines" (Gallimard) | Mobilis

En première avec le bac de français nous avions sept livres à lire au cours de l’année. Aucun ne m’a réellement intéressé. En œuvres imposées j’ai lu, Juste la Fin du monde de Jean-Luc Lagarce, Lucrèce Borgia de Victor Hugo, Alcool d’Apollinaire, Les cahier de Douai de Rimbaud, Déclaration des droits des femmes et de la citoyenne d’Olympe de Gouges, La princesse de Clèves, de Madame Lafayette, ainsi qu’un dernier livre que j’avais pu choisir parmi une sélection sur l’objet d’étude du roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle : Les choses humaines de Karine Tuil. Ce livre a été celui qui m’a le plus marqué et intéressé parmi tous ceux que j’avais pu lire auparavant à l’école. Ce livre raconte l’histoire d’Alexandre un étudiant très prestigieux qui a toujours tout réussi dans sa vie et ses études. Ses parents sont très connus médiatiquement. Néanmoins, son père et sa mère ne sont plus ensemble. Sa mère rencontre un autre homme, qui a une fille nommé Mila. Un soir, Mila et Alexandre sortent dehors tous les deux. Le lendemain matin, Alexandre est accusé de viol sur cette dernière. Entre vérité, mensonge, accablement, contestations et l’implication trop personnelle des médias, la vie de ces deux jeunes ainsi que celles de leurs parents est complètement bouleversées.

Ce livre était très bien écrit, il ne prenait le parti de personne. Les personnages étaient bien présentés, sensibles, l’histoire était prenante, la description des émotions très réalistes Ce livre décrivait avec précision les différentes étapes de l’incarcération au procès, et mettait en parallèle les deux versions qui s’opposent, C’était un roman fort et poignant. C’est un style d’écriture que j’aime beaucoup mais que j’ai du mal à trouver dans d’autres livres.

J’ai donc présenté ce roman à mon oral de baccalauréat de français avec investissement.

Je n’avais jamais lu et n’ai toujours pas lu d’autres livres sur ce sujet, ni de cette autrice. Toutefois, j’ai lu le résumé de deux autres livres qu’elle a écrit : La décision et L’insouciance qui me semble être deux romans pertinents. Je pense les lire à l’avenir. En espérant retrouver ce style d’écriture très touchant et propre à cette autrice.

Frases de Jean Paul Sartre (425 citações) | Citações e frases famosas

En terminale j’ai lu L’existentialisme est un humanisme de Sartre pour la philosophie. C’était très compliqué à lire et à comprendre. C’était d’un autre côté très intéressant de déchiffrer son raisonnement sur pourquoi et comment l’humain existe. C’est de cette manière que j’ai pensé qu’il aurait été agréable de lire au lycée des livres orientés plus sur le développement de soi, pour comprendre qui on est, pourquoi nous pouvons réagir d’une telle manière ou d »une autre… des livres traitant du développement personnel par exemple.

Depuis toujours, je lis donc principalement des romans mais j’aime également les bandes dessinées. Par la suite, quand je suis rentrée au lycée, je me suis intéressée aux livres de romances tel que Too late, A tout jamais de Colleen Hoover, A contre sens de Mercedes Ron ou encore So Close de Sylvia Day et The forever marked de Jay Crownover que j’ai lu cet été.

Ce qui m’attire dans un livre c’est d’abord le titre, puis la première couverture et enfin la quatrième de couverture. Il m’arrive de ne pas lire le résumé d’un livre juste parce que le titre n’est pas accrocheur. Alors que parfois, j’ai sûrement dû rater de très beaux livres.

Je le préfère en papier. Je déteste lire sur un écran, une liseuse. Je ne trouve pas cela pratique, ça me fait mal aux yeux. J’aime le contact du livre. Le fait de compléter ma bibliothèque me plait bien aussi lorsque je vais dans une librairie pour m’acheter un nouvel ouvrage. Parfois je vais à la médiathèque, mais plus rarement, car je préfère acheter qu’emprunter pour que ça devienne mon bien personnel et en bon état.

Enfin, mon endroit préféré pour lire est ma chambre car c’est un endroit calme, propre à moi. C’est le seul lieu où je peux me plonger profondément dans une lecture, m’immerger dans l’histoire sans être interrompu. En effet, je suis incapable de lire lorsqu’il y a du monde autour et du bruit. C’est dérangeant et perturbant.

Ainsi, la lecture a une place entière dans ma vie de tous les jours. Elle m’offre la possibilité de m’évader. Elle me permet de me perdre et de me retrouver à chaque moment que je souhaite. Bien que silencieux, les livres m’accompagnent toujours dans leurs poésies et dans leurs histoires, très différentes les unes des autres mais tout le temps aussi captivantes.

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1 commentaire pour “ME PERDRE ET ME RETROUVER”

  1. Autobiographie captivante qui déroule chronologiquement ses expériences face à la lecture permettant ainsi de ne pas perdre le fil de sa vie. L’autrice présente les résumés des livres avec envie transmettant ainsi au lecteur le désir de les lire. Et, de belles photographies, pour illustrer le tout.
    Ses expériences vis-à-vis de la lecture prouve que l’enseignement scolaire démoralise les élèves en raison de leurs livres imposés, qui sont souvent ancien et difficile à assimiler. Et, que la lecture, ne devrait pas être une obligation mais plutôt un plaisir. Elle incite au développement de livre personnel dans le milieu scolaire pour mieux se connaitre.
    De plus, son rapport à la lecture se limite aussi souvent au premier regard devant le livre. Ainsi, elle montre que l’esthétique d’un livre est un atout pour le considérer, le feuilleter et l’aimer.

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