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MESSAGES SUR RÉPONDEURS D’ENFANTS ROBINSON

Messages retrouvés dans les smartphones

d’enfants du roman de Golding :

Chapitre X, Simon depuis l’au-delà à Ralph :

Chapitre X, Ralph et Porcinet à Simon, dans l’au-de-là :

Chapitre X, Ralph à Porcinet, après la mort de Simon : 

Réflexions sur le roman de Golding

   Sa Majesté des Mouches est un roman écrit par l’auteur britannique William Golding paru en 1954. Le roman prend place pendant la Seconde Guerre mondiale. Après un crash d’avion, des enfants âgés de 6 à 12 ans tentent de survivre sans adultes sur une île déserte. Dans un premier temps, ils élisent un chef, Ralph, le plus sensé du groupe, secondé par Porcinet, le rondouillard moqué de tous. Tous ce passe bien, jusqu’à ce que Jack, rival de Ralph, oublie de s’occuper du feu censé les sauver, préférant partir à la chasse…

   Le titre « Sa Majesté des Mouches » renvoie à Belzébuth, prince des démons dans la tradition chrétienne. Il est surnommé le « seigneur des mouches » et est souvent représenté comme ces-dernières. Le titre comme la couverture peuvent inciter des personnes qui aime se faire à lire le livre. « Sa Majesté » fait donc référence à la monarchie, à un roi, on pourrait même dire ici à un régime tyrannique (ex : Jack et son groupe à la fin du roman) et « des Mouches » renvoie la saleté, l’animalité et la mort, cassant l’utopie que les enfants avaient de l’île au départ. Golding casse donc le mythe de l’innocence enfantine et des supposées vertus de la société en montrant à quel point les enfants peuvent être sadique, comme par exemple avec les parties de chasse et la mort de Simon et de Porcinet : tuer devient un plaisir. 

   C’est un roman psychologique et une dystopie, soit une société imaginaire régie par un pouvoir totalitaire ou une idéologie néfaste, telle que la conçoit un auteur donné (définition du Larousse). C’est donc un monde utopique sombre, horrible, abominable que William Golding nous décrit dans son livre. En effet, ici se pose la question du comment vivre ensemble, de comment suivre, et cela sans tomber dans la folie. 

   Le roman de William Golding va à l’encontre de la pensée rousseauiste. En effet, selon Rousseau, l’homme serait bon à l’état de nature, soit l’homme sauvage serait heureux et comblé, pure. L’homme à l’état de nature ne serait donc pas corrompu par la société. Le roman fait ainsi pensée au débat entre les philosophes que sont Rousseau et Hobbes, opposant le mythe du bon sauvage à « l’Homme est un loup pour l’Homme ». Golding montre dans son roman les bons comme les mauvais penchant des hommes, ici plus particulièrement d’enfants ne régissant à aucune lois en l’absence d’adultes. Il semble que l’auteur se retournerai plus vers la philosophie de Hobbes, sur la fin, tant les enfants prennent une mauvaise tangente. 

  Dans mes créations ci-dessus, j’ai voulu éclairer l’aspect tragique du roman notamment avec la mort de Simon, l’enfant sacrifié lors d’une orgie organisé par le groupe de Jack, alors qu’il s’apprêtait à apporter la vérité au sujet du monstre. J’ai également voulu mettre en lumière sa relation qu’il avait avec Ralph et Porcinet, les trois amis les plus sensé de l’île.

Réflexions sur le numérique 

    Personnellement, je n’ai pas été élever avec le numérique. En effet, je n’avais pas de jeux vidéo et je me servais rarement de l’ordinateur. J’ai eu mes premiers réseaux sociaux et mon premier téléphone assez tard, c’est-à-dire en quatrième, et j’ai négocié longuement avec mes parents pour les avoir. Je pense qu’ils ne voulaient pas que je grandisse trop vite, me gardant dans l’innocence. Et je les remercie pour ça. 

    Mes parents ont toujours fait en sorte que je m’intéresse à tout. Très tôt, on m’a donné des livres dans les mains, là où aujourd’hui on donne des téléphones. Étant petite, j’allais jardiner dans le jardin avec ma mère ou j’allais regarder mon père bricoler ses voitures dans le garage au fond du jardin. De temps en temps, on allais en famille, avec ma petite  soeur aussi, se promener sur le bord de mer ou en campagne, au musée, au cinéma ou encore au théâtre. J’ai ainsi pu développer une culture que les enfants d’aujourd’hui, braqué derrière leur écran, n’ont peut-être pas. D’ailleurs mon médecin traitant me disait souvent « Trop de télé, une journée gâchée ». 

    Depuis le jour où j’ai eu mon premier téléphone, je ne suis pas tant que ça dessus, au contraire même, je réponds souvent longtemps après aux messages et aux appels car je mets souvent mon téléphone en mode « ne pas déranger ». 

    Je ne comprends donc pas trop les nouvelles générations de parents et d’enfants qui arrivent. Pourquoi donné un téléphone à un enfant alors qu’on peut avoir une enfance épanouie sans ? Je pense que là se pose une question d’éducation et que certains parents choisissent la facilité, pour qu’on les laisse tranquille. Selon une étude de Médiamétrie en 2020, 72 % des parents indiquent que le smartphone est un moyen facile d’occuper son enfant, et ainsi que en moyenne, les enfants français reçoivent leur premier téléphone portable à l’âge de 9 ans et 9 mois. Selon une enquête du Ministère de la culture en 2022, 20 % des enfants utilisent un smartphone à 2 ans et 26 % à l’âge de 5 ans et demi, ce qui me choque profondément, étant donné que c’est l’âge où l’enfant est censé découvrir le monde et développer ses sens sensori-moteur, tout ça en interaction réelle avec l’humain qui doit le reprendre, le corriger.

    De plus, des études ont démontré que la forte exposition aux écrans est susceptibles de développer des troubles anxieux, de la solitude et parfois même une dépression, et ce particulièrement chez les jeunes. Ainsi selon une étude de la BBC, 40% des 16-24 ans déclarent se sentir souvent ou très souvent très seuls.

    On remarque également la hausse de violence en ligne (messages d’insultes, cyberharcèlement, revenge porn, mise en ligne de photos ou vidéos gênantes, incitation au suicide, création de faux profil…) en 2020. L’Association e-Enfance enregistre ainsi une hausse de 57 % des cyberviolences en un an sur sa ligne d’assistance Net Ecoute. Le cyberharcèlement à caractère sexuel est le plus présent, touchant principalement des lycéennes de 15-16 ans. 

   C’est pourquoi, je pense que les parents devraient encadrer l’utilisation d’écran, c’est-à-dire : pas d’écran avant 3 ans et prévilegier les jeux traditionnels et les livres, entre 3 et 6 ans on fixe des règles sur le temps passé devant les écrans, entre 6 et 9 ans l’enfant ne va pas seul sur internet, entre 9 et 12 ans on ne le laisse pas aller sur les réseaux sociaux, à partir de 12 ans on l’incite à avoir une utilisation raisonnée du numérique et lui parle des risques d’internet et des réseaux sociaux. 

    Or, le smartphone peut être utile aux parents pour contacter leur enfant, notamment au collège. Cela permet également de rassurer ces-derniers. 

    En résumé, je pense qu’il n’est pas nécessaire de mettre les enfants devant les écrans trop tôt. En effet, il est important de les préserver de tous les dangers d’internet et de poser des règles. Pour moi, le téléphone portable et les réseaux sociaux ne devrait pas être utilisé avant le collège.

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