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LE GOUT DE LA LECTURE EST REVENU

La première relation qui s’est établie entre la lecture et moi-même remonte à il y a maintenant plusieurs années, car celle-ci débute lorsque j’ai commencé à savoir parler correctement, de façon claire et précise. De ce fait, mon premier apprentissage de la lecture ne fut ni imposé par ma mère, ni par mon père ou encore par l’école élémentaire, mais seulement par ma simple volonté d’apprendre à lire. Petite, j’étais une enfant qui voulait savoir faire tout ce qui toucherait à ce que l’on m’enseignerait à l’école ; à savoir lire, écrire et compter. Je pense également que mon père a eu une grande influence sur moi car je le voyais faire des choses que je n’étais pas capable de faire toute seule étant une enfant. En effet, petite, on me retrouvait toujours collée à mon père et je me retrouvais ainsi à faire toutes les activités que celui-ci faisait, dont la lecture. Cette soif d’apprendre à lire est probablement apparue lorsque mon père me lisait des histoires le soir avant de dormir et comme toute petite fille, on veut savoir faire ce que notre père fait. C’est donc pour cela que j’ai demandé à savoir lire afin de pouvoir faire comme lui. Toutefois, ce n’est pas lui qui m’a appris à lire mais ma propre mère. Et malgré le fait qu’elle n’aimait pas forcément lire, elle a su me transmettre cet apprentissage qu’est la lecture et de fil en aiguille, j’ai su finir par savoir lire comme le désirait le moi d’il y a maintenant 14 ans. C’est ainsi que j’ai commencé à toucher au plaisir de la lecture, et ce sans aucunes difficultés particulières à l’âge de 5 ans.                                                                                                                                                            

Après un apprentissage de la lecture aussi jeune, je me suis mise à lire durant mon enfance. Malheureusement, cette envie de lire commençait à disparaître au fil du temps … En effet, une fois que j’ai su bien lire grâce aux enseignements de ma mère mais également de l’école, j’ai mis à profit cet apprentissage. De là, je me suis mise à lire particulièrement des bandes dessinées pour enfant du type Tom-Tom et NaNa ou encore certains livres comme Max et Lili de Dominique de Saint Mars. Cependant, je n’ai plus trop de souvenirs de cette période mais je sais que j’ai quelques cartons remplis de romans et bandes dessinées que j’ai eu l’occasion de lire jusqu’à mes 11/12 ans je dirai. Toutefois, arrivée vers le milieu de mes années de collège, le plaisir de la lecture a commencé à prendre fin. Je pense que l’arrivée des réseaux sociaux a eu une grande influence dans cela car j’ai sûrement délaissé la lecture pour les jeux sur la tablette. De plus, l’imposition de livres à lire obligatoirement ne me plaisait pas car lire était devenu une obligation et non plus un moment agréable. De ce fait, j’ai énormément délaissé la lecture car je considérais que cela ne me plaisait ou convenait plus. Je dirai même que j’ai abandonné la lecture puisque même les livres que j’avais l’obligation de lire (en vue des séances vu en cours), je ne les lisais ou finissais pas. C’est ainsi que par le biais des différents évènements, j’ai arrêté cette activité de loisir, qui pourtant me plaisait tant.                                                                                                                                                                                    

Cependant, une fois arrivée dans le monde du lycée et au vu du baccalauréat, la lecture est réapparue au fur et à mesure. Pour commencer, ce n’était pas par pure envie mais seulement par choix. En effet, c’est par choix que j’ai décidé de lire les livres imposés par ma professeure de Français de Première afin d’avoir un maximum de chances pour réussir mon Baccalauréat de Français. Je me suis ainsi « forcée » à lire le premier livre de l’année qui n’était qu’autre que le roman La Princesse de Clèves, de Madame de La Fayette (1678). Après un début de livre assez copieux, j’ai réussi à me m’être dans l’histoire et, contrairement à ce que je pensais, j’ai adoré ce roman. En effet, celui-ci donnait envie de savoir ce qu’il se passait après la fin de chaque chapitre tellement l’histoire était captivante. De même, pour les pièces de théâtre Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce (1990) ou encore Incendies de Wajdi Mouawad (2003) dont j’ai adoré la lecture puisque le déroulement des faits était devenu absorbant. De cette façon, j’ai lu tous les livres imposés par ma professeure, que ça soit le roman, le théâtre en passant également par la littérature et la poésie. Ensuite, une fois le Baccalauréat de Français acquis, il me revenait à moi seule de poursuivre la lecture puisque plus aucun livre n’était exigé. Malgré le fait que j’ai apprécié lire tous ces livres en cours de Français, je n’ai pas pris la peine de continuer la lecture. En effet, cela peut paraître très absurde car on peut se demander : Pourquoi arrêter de lire alors que l’on aime cette activité ? Je répondrai alors que je n’ai pas eu le temps ou plutôt, que je n’ai pas pris le temps. Ceci est dommage, mais il est vrai qu’entre les cours de Terminale, le Baccalauréat, les activités sportives et les sorties, j’en ai délaissé la lecture… Pourtant, soudainement je me suis remise à lire. En effet, je ne saurai dire pourquoi ni comment cela s’est produit mais je me suis rendue à l’Espace Culturel du Leclerc et je me suis achetée un livre. Cependant, vous me diriez sûrement que ce n’était pas une vraie lecture étant donné que c’était un recueil de poèmes : Lait et miel de Rupi Kaur. Je vous répondrai alors que si, car ce recueil m’a apporté beaucoup de réflexions sur ma propre personne et j’ai adoré la composition de ce livre avec à la fois des poèmes mais aussi des illustrations. De ce fait, j’ai acheté deux autres livres de cette auteure que j’ai tout autant apprécié : Le soleil et ses fleurs et Home body. À la suite de ces livres, j’en ai lu un puis deux puis trois autres… De fait, j’ai lu à la suite différents types de livres comme un livre philosophique qui est Les vertus de l’échec de Charles Pépin publié en 2016 ou encore le roman Jamais Plus de Colleen Hoover publié également en 2016. Tous aussi différents les uns que les autres, c’est ainsi que le goût de la lecture est revenu et ne cessera, je l’espère, de partir.                                                                                       

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2 commentaires sur “LE GOUT DE LA LECTURE EST REVENU”

  1. J’ai trouvé ce récit très personnel, on apprend en effet que le désir de savoir lire de Thylane est venu naturellement lorsqu’elle était enfant. Ici la lecture n’est au début pas représentée comme une obligation scolaire mais une sorte de « pulsion » personnelle. On y apprend aussi que le fait que certains livres soient imposés lors de la période du collège a pu retirer le goût de la lecture. Il m’est arrivé la même chose et je pense que c’est aussi le cas pour beaucoup de personnes, on peut se reconnaître dans ce texte. Enfin on apprend aussi que le goût de la lecture peut revenir après avoir disparu, et nous le voyons par une sorte de « paradoxe ». En effet Thylane nous apprend que ce goût de la lecture est revenu grâce à un livre qui lui avait été imposé pour son baccalauréat de Français.

    Je pense que la leçon à tirer de ce texte est qu’afin d’entretenir le goût de la lecture, celle-ci doit être une partie de plaisir personnel et non pas quelque chose d’imposé. Cette envie de lire doit venir de l’intérieur et non pas de l’extérieur.

  2. Cet article est captivant, tout comme son écriture. Le fait d’inclure le lecteur grâce à des questions le rend très dynamique. On peut voir qu’il y a une réelle réflexion personnelle derrière cette autobiographie, ce qui la rend vivante. J’ai beaucoup apprécié lire cet article puisque je me suis vraiment retrouvée dans ce récit. En effet, j’ai eu exactement la même expérience et la même réaction face aux lectures imposées durant les années collège et lycée.
    Une des leçons de que nous pouvons tirer de cette autobiographie est que même si nous pouvons délaisser certaines choses que nous aimons par périodes, elles réapparaîtront forcément un jour ou l’autre dans nos vies. Il est également important de remarquer l’impact des lectures imposées durant le cursus scolaire qui découragent souvent les élèves qui appréciaient pourtant beaucoup la lecture auparavant.

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