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NOSTALGIE DE NAPLES

L’empreinte de mon corps meurtri par la tristesse, la nostalgie, la maladie

Meurtri par mon histoire, je sens mon esprit partir

A l’occasion d’une sortie à Landerneau, j’ai pu écouter l’œuvre d’Ernest Pignon Ernest, voici ce que j’en ai retenu.

Ce que l’œuvre d’Ernest Pignon-Ernest a dit à Léa (émission réalisée avec l’aide de Loïse et Jérémy)

Je sens la foule

Je sens la mort

Je sens le regard et l’outrance

Je suis mort

Je suis nu

Et bien mort

Pourquoi me regarde t-elle ainsi ?

Je deviens contrarié

 Pourquoi est-elle émue ?

Je sens son regard se poser sur mon enveloppe 

L’impuissance

Oui c’est cela 

L’impuissance, je me sens impuissant face à elle

Elle connaît mon histoire, on l’a lui a racontée 

Elle soulève chaque trace, chaque ligne  de mon existence

Que je vois son regard, je sens son affliction

La perte, elle est perdue

Et je me sens auteur de sa perte

La nostalgie de Naples me succombe

Ce regard

Ce n’est pas la première fois que je le vois

Cette tristesse

La maladie

Le sida

La peste

Oui je me souviens de cela 

L’empreinte de mon corps meurtri par la tristesse, la nostalgie, la maladie

Meurtri par mon histoire

Je sens mon esprit partir

On dit de Naples

Que rien ne semble disparaître 

Cet homme a donc bien du mal

Du mal à porter mon histoire

J’ai froid

Pour la dernière fois

 

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