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SALLES DE VENTES : THE FALL OF GONDOLIN

Intro : donner envie aux spectateurs + découverte de l’œuvre

Bonjour et bienvenue dans cette salle de vente exceptionnelle . Aujourd’hui nous vous présentons un tableau mais pas n’importe lequel… le plus extraordinaire, le plus sublime, le plus admirable, le plus phénoménal  de sa génération. Mieux que La Joconde de Vinci ou Mieux que La nuit étoilée de Van Gogh. Nous sommes ravies de pouvoir présenter face à vous aujourd’hui et c’est une chance extraordinaire de l’avoir en notre possession :


La Chute de Gondolin réalisé par John Howe.

  • Présentation du thème de l’oeuvre

Je pense que ce tableau fera écho aux connaisseurs de la très célèbre saga du seigneur des anneaux de Tolkien. En effet, cette œuvre se base sur le conte du même nom. Après avoir participé à la bataille de la Somme au cours de la Première Guerre mondiale, J. R. R. Tolkien attrape la fièvre des tranchées et est renvoyé en Angleterre le 8 novembre 1916. C’est pendant sa convalescence qu’il commencera à rédiger la chute de Gondolin. Bien évidemment, le temps qu’il a passé à la guerre l’a beaucoup affecté. On retrouve les traces de la guerre dans cet écrit justement : De nombreuses créatures monstrueuses interviennent dans la bataille du côté des forces du mal, comme les orcs et les trolls. On retrouve également des dragons mécaniques, qui permettent de transporter des troupes, qui crachent du feu et escaladent les murailles. Ici on imagine que les dragons représentent métaphoriquement les chars et tanks de la grande guerre.

« Impossible de ne pas faire le lien avec les premiers chars utilisés lors de la Grande Guerre, même si on n’a pas de pièce écrite qui permettrait d’attester de cette analogie. »

→ C’est la donc , le plus grand tableau jamais réalisé par John Howe qui reflète une partie si importante de la vie de Tolkien… Une partie de vie difficile…

D’ailleurs une légende raconte que le tableau laisse parfois entendre les souvenirs de guerre : il est raconté que les bruits de moteur des chars peuvent être entendus tout comme le bruit sifflant des balles sortant des fusilles.

L’un d’entre vous voudrait-il s’en approcher pour tenter d’écouter ? Vous, madame/monsieur ! Venez approchez ! Attention, on écoute avec ses oreilles et on touche avec les yeux !

  • Elément central : les dragons
  • Avant d’analyser plus en détaille l’oeuvre, parlons de ce qu’il y a de plus évident, de plus frappant  , l’élément central du tableau, qui se trouve quasiment au premier plan : Ce majestueux dragon

Les dragons occupent une place particulièrement significative dans de nombreux contes et mythologies à travers le monde. Leur importance est souvent multiple :


– Ils sont la Représentation du Mal : Les dragons sont souvent associés à des forces maléfiques, incarnant la corruption, la destruction et la menace pour le monde ordonné. Ils représentent parfois des aspects plus sombres de l’humanité ou des dangers inhérents à la nature.

– Ils sont un  Défis pour les Héros : Les héros mythiques ou légendaires sont souvent appelés à affronter des dragons pour prouver leur courage, leur force ou leur intelligence. Vaincre un dragon devient alors un symbole de triomphe sur le mal ou sur les obstacles intérieurs.


Voici aussi quelques souvenirs qui vous donneront peut être l’envie de vous approprier ce tableau :

Le dragon a une place tellement importante/significative, qu’il nous suit tout au long de notre vie et ce qui est magique chez cette créature si symbolique ,  c’est qu’ils peuvent autant bien convenir à des filles qu’à des garçons.

Petits , on a tous aimé les jouets, la littérature, les films/dessins animés qui comportaient des dragons.

On a tous apprécié au moins une fois de jouer avec des jouets comme des figurines de dragons, puzzles et jeux de construction…

On a tous regardé des films/ des dessins animés qui en comprenaient : La belle au bois dormant, Shrek…

On a grandi , on a changé, mais les dragons eux sont restés. On les a ensuite suivi dans des jeux plus d’adolescents “donjons et dragons”, dans des films plus pour les adolescents “Harry Potter”mais aussi dans les jeux vidéos pour certains.

On les croise encore aujourd’hui et on aime en admirer leur beauté dans de livres  tels que:

-Les romans de fantasy, tel que « Le Hobbit » de J.R.R. Tolkien,

Mais aussi on apprécie les admirer au Cinéma :

-Des films comme « Le Hobbit » et la trilogie du « Seigneur des Anneaux » adaptés des œuvres de Tolkien .

Ou encore il nous arrive de nous perdre dans une ville de Bretagne et d’en admirer la beauté dans un musée. Je vous conseille ce faisant à tous l’exposition : “Sur les traces de Tolkien et de l’imaginaire médiéval “, peintures et dessins de John Howe. C’est un très bon ami à nous et il nous a donné une mission de taille: vendre l’un de ses plus beaux tableaux.

->(  Dans l’ensemble, les dragons ont une présence marquante dans les contes, les mythes et la littérature, apportant souvent une dimension mythique, symbolique et fantastique aux récits et contribuent à captiver l’imagination des gens à travers les âges.)


Analyse couleurs etc…

Les couleurs de “The fall of gondolin” de John Howe jouent un rôle crucial pour transmettre l’atmosphère épique et tragique de cet événement marquant de la vie de Tolkien. Les tons sombres et dominants, des nuances de bleu nuit ou noir, pourraient symboliser le tumulte de la chute imminente de la cité elfique racontée dans le roman. Mais aussi et surtout la sombreté des atrocités qu’il a vu, vécu en vrai  lors de cette guerre. Et les touches de rouge, orange ou jaune pourraient évoquer le feu destructeur de la guerre, l’atrocité…  la bataille de la Somme,  L’affrontement le plus sanglant de la Première Guerre mondiale. On peut imaginer que les traces de feu sont une métaphore des plaies des soldats blessés et épuisés par la guerre mais qui continuent de se battre. L’utilisation de ces couleurs crée donc une palette visuelle intense, renforçant le drame et l’émotion associés à la guerre que Tolkien a vécu .

Lorsqu’on observe de plus près les tracés, on constate que ceux du château sont bien marqués en contraste avec la fumée. les traits de celle-ci sont plus flous, moins précis comme pour faire vivre le mouvement. La texture de la fumée laisse flotter une atmosphère asphyxiante qui vient englober le château. Le contraste de couleur entre le blanc et le noir laisse imaginer que les horreurs de la guerre vienne abattre le monde. 

Conclusion

N’hésitez plus, ce tableau est fait pour vous !

Vous avez devant vous l’œuvre de votre vie , celle qui décorera vos nouveaux murs blancs. Votre première décoration, un objet symbolique , qui se transmettra de génération en génération.

C’est aussi une œuvre qui dure dans le temps, indémodable, qui ne quittera probablement  jamais votre palace.

J’aime cette expression : “Une place pour chaque chose, chaque chose à sa place”, une chose est sûre, ce tableau a sa place chez vous !



Tess et Lucie, commissaires-priseuses à Brest

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