Voici l’autoportrait métaphorique du commandant Piracci crée à partie du site d’intelligence artificielle Craiyon. Cet autoportrait correspond aux événements des pages 132 et 133. Lorsque le Commandant Piracci quitte la boutique de son ami Angelo. Il vient de lui délivrer son dernier au revoir avant de quitter sa vie.
Angelo est la dernière personne qui verra le commandant Piracci tel qu’il a toujours été car après cette nuit il ne sera plus le commandant, un militaire qui a passé sa vie en mer. Il ne sera plus cet homme qui a vu passer des milliers de migrants sans savoir ce qu’ils deviendraient. Il ne sera plus cet homme, le Commandant qui n’était qu’une étape dans la vie de ces visages.
Lorsque Salvatore Piracci quitte son ami pour s’aventurer dans l’inconnu, il dit adieu à son ancienne vie. Cette vie avec laquelle il n’était plus en accord. Cette vie n’avait plus de sens pour lui : récupérer des migrants pour leur éviter la mort en mer alors qu’ils seraient sûrement ramenés dans leur pays où leur vie est aussi en danger et leurs droits humains sont bafoués. Ces hommes essayeront sûrement de refranchir les frontières par d’autres moyens. Alors à quoi bon participer à cette boucle infernale ?
L’autoportrait représente Salvatore dans une rue en pleine nuit, il vient de quitter la boutique d’Angelo et est sur le chemin pour rejoindre sa barque qui elle-même rejoindra des terres nouvelles. A cet instant, il prend sa carte d’identité et choisi de la brûler. Cette carte était le dernier élément qui le liait avec son identité, Salvatore Piracci. Un fois brûlée, il ne resta aucune preuve de l’homme qu’il était. La photo présente sur la carte était aussi partie en poussière. A présent cet individu n’avait plus de visage ni d’identité. Il était devenu une âme vagabonde. C’est pour cela que j’ai choisi de représenté un individu avec un tête qui brûle. Ce visage qui est en train de brûler est aussi indescriptible et imperceptible, on ne reconnaît pas la personne ou à peine. Sur cette image le visage de Salvatore qui brûle est une métaphore de ce moment du roman où Salvatore brûle sa carte d’identité pour acter le fait qu’il n’est plus le Commandant Piracci.
Sur l’image on a aussi l’impression que tout son corps va brûler et se transformer en cendre et fumée. Il y a un aspect magique comme si le commandant Piracci disparaissait dans cette rue de Catane pour laisser place à un nouvel individu qui se lancerait dans la conquête de son Eldorado. Cette rue de Catane n’a d’ailleurs pas de nom comme Salvatore Piracci à présent. Il se sent renaitre, effacer son ancienne vie était une nécessité pour en commencer une nouvelle.
Ce passage est pour moi l’un des tournants du roman car Salvatore se transforme et prend la décision radicale de tout quitter. Dans l’histoire du commandant Piracci, il y a vraiment un avant et un après ce passage qui a permis de redonner sens à sa vie.
Je trouve ce selfie intérieur original. En effet, l’utilisation du numérique a permis de créer quelque chose d’unique et de pertinent. De plus, ton analyse de ce selfie est très complète et tu as une bonne qualité d’écriture. Tu as également donné ton avis ce qui est aussi positif.
L’image est super bien faite. Le moment choisi est effectivement un moment important qui marque un tournant dans l’histoire et tu le retraces très bien à travers ton image. Ton article permet de montrer une autre manière d’utiliser l’intelligence artificielle et cela est très intéressant. C’est très inspirant ! Pour finir, ton image renvoie à des émotions fortes et je pense que pour une personne qui n’a pas lu le livre cela lui donnerai envie de s’y plonger dedans.
J’ai bien aimé ton écrit. Je trouve ton selfie intérieur complètement originale, c’était une très bonne idée d’utiliser une application d’intelligence artificielle. Tu représentes aussi très bien les émotions de Salvatore à un moment précis, je trouve cela très pertinent.