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UNE FRESQUE VIVANTE

                         Enracinée dans les rayons parfumés de livres, ma passion pour la lecture trouve sa naissance dans l’amour inné que ma famille portait aux mots. Fille de libraire, j’ai grandi entourée par les étagères débordantes d’histoires, de contes et de connaissances. Chaque coin de cette librairie était une porte ouverte vers un monde de découvertes, où les mots déployaient leur
magie. C’est ici que j’ai fait mes premiers pas vers le monde de la lecture. Astérix - La boîte des irréductibles

                      Son apprentissage a commencé bien avant l’école primaire. Guidée par les mains bienveillantes de ma mère et de mes grands parents, j’ai découvert le mélange des lettres et des mots. Avec l’âge, j’ai appris à lire grâce à leur attention bienveillante. Ils m’accompagnaient patiemment dans mon apprentissage. Chaque syllabe, chaque son devint une aventure à explorer. L’odeur des livres,  l’effleurement des pages, et le doux murmure des mots prenaient vie pour moi. Chaque soir, mon grand père prenait le temps de m’apprendre à déchiffrer les mots et phrases qui dormaient sur les étagères de notre librairie. Ces instants de complicité ont été comme les premières notes de ce qui a construit une future lectrice. Je pouvais compter sur les histoires farfelues d’Astérix et Obélix de René Goscinny et Albert Uderzo, ou bien encore les aventures rocambolesques de Tom Sawyer (Mark Twain) pour que la littérature jeunesse me déploie un monde de voyages et d’aventures.
Les contes des frères Grimm, de Charles Perrault, les récits d’Antoine de Saint-Exupéry avec « Le Petit Prince » et les livres de Claude Ponti (particulièrement « Mille secrets de poussins ») marquèrent également mon parcours de lecteur. Chaque livre était une porte ouverte vers l’imagination débordante des auteurs, et chaque page tournée était une aventure nouvelle
            Carte postale Le Petit Prince « Il faut faire soigneusement… »        À l’école primaire, mes lectures prirent une nouvelle tournure. Je découvris à ce moment là un monde en tout point nouveau et différent grâce à l’influence de mes copines de classe. Entre les aventures tragiques d’Hunger Games (Suzanne Collins) et celles d’Harry Potter (J.K Rowling) à Poudlard, la littérature jeunesse m’apportait tout ce dont j’avais besoin. Ces histoires, riches en émotions et en rebondissements, m’emportaient dans des mondes imaginaires où l’audace régnait. Les contes classiques, les épopées et les histoires d’amitié sincère trouvaient désormais leur place dans ma bibliothèque. C’est donc comme cela que la lecture devint un compagnon de jeu indissociable de mes premières années d’éducation. Ces années de découverte était un voyage à travers les mots, une danse entre l’encre et les pages. Ma mère à su me donner cette passion qui allait devenir le fil d’or de ma vie (surtout de mes dimanches après midi et de mes longs voyages en train!) Chaque livre, chaque histoire, chaque mot, était une perle dans le collier de ma vie de lectrice.


                      Le collège fut une période charnière. Les animaux des Petits Vétérinaires d’Hélène Pélerin m’appelaient à l’aide, et les réflexions de Max et Lili de Dominique de Saint-Mars éclairaient mes premiers pas vers l’adolescence. Au détour des pages, je découvris également les sagas de La Guerre des Clans d’Erin Hunter, où les félins m’emmenaient dans des batailles épiques et des aventures palpitantes. C’est également à cette époque que je fis la connaissance du Roi Merlin (grâce à la version écrite et romantisée de T.A Barron) avec l’appui de madame T, ma superbe professeur de français en classe de 5ème. Entre les légendes arthuriennes et les sortilèges de l’enchanteur, je fus fasciné par ce personnage empreint de sagesse et de magie. Les récits qui narraient ses exploits et son influence sur la cour du roi Arthur m’ouvrirent un nouveau monde, empreint de mystère et de légende.Max et Lili, l'enfance de la sagesse
                     Au lycée, ma passion pour la lecture prit une nouvelle dimension. Les classiques de la littérature m’ouvrirent leurs pages, parmi lesquels « La Princesse de Clèves » de Madame de La Fayette que j’étudiais pour le bac de français. Bien que la contrainte scolaire pesât sur cette lecture, elle m’apprit à décrypter les subtilités des sentiments et des intrigues du XVIIe siècle.  Cependant, je ne pouvais m’empêcher de ressentir un certain déplaisir face à l’imposition de cette lecture. Je réalisais que ma relation avec les livres était meilleure lorsque je pouvais choisir librement mes propres histoires et mes compagnons littéraires. Ces années furent également marquées par la rencontre avec des auteurs emblématiques de la littérature mondiale. Jane Austen, étudié en spécialité LLCE Jane Austen Biography | Chicago Public LibraryAnglais, avec son regard aiguisé sur la société de l’époque, m’emporta dans les tourbillons des romances et des conventions sociales avec « Orgueil et Préjugés« . Les tragédies shakespeariennes m’ont fait vibrer au rythme des passions dévorantes et des destins tragiques, révélant ainsi la puissance des mots de William Shakespeare. Parallèlement, j’explorais les univers sombres et envoûtants de Fiodor Dostoïevski suite à la recommandation d’une amie à ma mère, plongeant dans les méandres de l’âme humaine à travers « Crime et Châtiment« . Chaque page était une plongée dans les abîmes de la psyché humaine. La plume délicate et sensible d’Albert Camus me guida à travers les questionnements existentiels et les absurdes de l’existence avec « L’Étranger » et « La Peste« . Ses réflexions m’accompagnèrent dans ma quête de sens et de compréhension du monde qui m’entoure. En parallèle, les intrigues captivantes de Joël Dicker, notamment avec « La Vérité sur l’Affaire Harry Québert » ou encore “La disparition de Stéphanie Mailer”, me plongèrent dans des enquêtes palpitantes où chaque page était un indice à décrypter. Victor Hugo, avec sa défense des opprimés, m’emmena à la rencontre des  « Misérables« , révélant la force insoupçonnée de l’humanité face à l’injustice et la misère. Mes années de lycée furent ainsi marquées par un voyage à travers les époques et les sensibilités, où chaque auteur m’offrit une clé pour comprendre un peu plus le monde. Chaque page lue fut un éclairage nouveau sur la condition humaine, une invitation à réfléchir, ressentir et à grandir.https://resize.elle.fr/original/var/plain_site/storage/images/loisirs/livres/news/il-est-comment-le-nouveau-roman-de-joel-dicker-la-disparition-de-stephanie-mailer-3646286/86288435-2-fre-FR/Il-est-comment-le-nouveau-roman-de-Joel-Dicker-La-Disparition-de-Stephanie-Mailer.jpg
                   Aujourd’hui, mes horizons littéraires se sont élargis vers la New Romance, un genre qui m’enchante par sa capacité à explorer les émotions humaines. Parmi les auteurs qui ont su me captiver, Colleen Hoover tient une place spéciale. J’ai particulièrement aimé ses romans “November 9” et “Layla”. Sa plume sensible et poignante a l’art de créer des histoires d’amour aussi bouleversantes qu’authentiques. C’est à travers les recommandations et les critiques que j’ai découvert cette autrice talentueuse grâce à Instagram. Ses romans ont su me toucher, me transportant dans des univers où la passion, et le doute s’entremêlent avec une grâce exquise. Chaque page révèle des personnages complexes et des intrigues qui résonnent bien au-delà des mots.
Colleen Hoover a su conquérir mon cœur de lectrice, offrant un refuge où l’amour trouve sa place au cœur de chaque ligne.
                       Les pages qui ont émaillé mon parcours de lecteur forment une fresque vivante, un
kaléidoscope d’émotions, de connaissances et d’aventures. Ma vie de lectrice est particulièrement vivante, joyeuse, parfois triste, mais est surtout loin d’être terminé. Il me hâte de découvrir de nouveaux genres, personnages et de nouvelles histoires !

« Une lecture amusante est aussi utile à la santé que l’exercice du corps »  (Emmanuel KANT)

                                                                                                                                                                                                           

4 commentaires sur “UNE FRESQUE VIVANTE”

  1. Cet article autobiographique est plus qu’intéressant à découvrir. En effet l’amour de la lecture, né dès le plus jeune âge pour elle, est décrit de manière si profonde que l’on arrive à vivre avec elle son parcours de lectrice. Les nombreuses œuvres citées montrent qu’elle a pu passer par des styles totalement différents tout en continuant à les apprécier. La lecture l’a éduquée depuis petite et cela continuera surement.
    Cette autobiographie permet de nous rendre compte que tous les styles, tous les genres de lecture peuvent être appréciables à leur façon et permettent d’apprendre de nombreuses choses. La lecture est monde à part et ouvert à tant de possibilités qu’il faut en profiter .

  2. Tes mots m’ont intimé : « Tiens ! Viens-là, arrête-toi un instant, sois bercée… ». Ils me chuchotaient à l’oreille ; et je me laissais porter. Rien n’est plus doux que le contact des mots joliment ficelés, qui appuient sur la rétine. Que oui ! Les mots sont un collier, mais un collier translucide : ils forment une énigme à eux seuls, si bien que l’on n’est jamais sûr de bien les voir ; tout en laissant passer la lumière -de cela on peut être certain, que les mots soient bleu pluie ou jaune soleil.

    À retenir ? Prenons de l’encre et une page blanche pour la couvrir de sons -d’émotions. Il y aura sur la feuille de cette autobiographie du noir et du blanc, mais probablement aussi toute la gamme de l’arc-en-ciel… La peintre de la page qui n’est plus blanche, saura aussi dessiner les contours de l’âme humaine, ses bontés et faiblesses ; elle a lut le monde posé sur une étagère, et continuera de le faire, grappillant les mots de son collier à droite et à gauche.

  3. Cette autobiographie est très intéressante et comporte de nombreux points positifs! J’aime beaucoup le style d’écriture, il nous emmène découvrir chaque étape de la vie de lectrice de l’autrice. L’évocation de souvenirs en personnel, en famille rend l’autobiographie encore plus belle et authentique. A notre lecture, nous avons la sensation d’être embarqué dans un voyage merveilleux à travers les expériences de lecture.

    Ce que je retiens de cet article est que chaque genre de romans a ses propres qualités et caractéristiques qui permettent de rendre agréable la lecture. De plus, les lectures obligatoires, même si elles peuvent être contraignantes, peuvent aussi nous apporter des éléments en plus à notre culture mais il faut savoir les trouver, les accepter et les accueillir.

  4. Cette autobiographie est d’une qualité remarquable qu’on voudrait qu’elle ne se finisse jamais ! En effet, Léa nous fait voyager à travers sa vie de lectrice et nous transmet son amour pour la lecture d’une façon dont je ne saurai décrire. On remarque très bien qu’elle est plongée dans cet univers depuis sa naissance. On peut également souligner la fitness et la qualité de son expression qui rend son article envoutant.

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